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cazalens

  • Les bienfaits de la permaculture

    philip forrer,cazalensPhilip Forrer en son jardin de Cazalens (photos Michel Alegre).

    Sur les hauteurs de Chalabre trône depuis de nombreuses années, le Pape de la permaculture. Régulièrement, de jeunes stagiaires viennent de toute l'Europe pour se voir prodiguer les conseils d’un maraîcher atypique, appliquant les principes de l’agriculture biologique sans travail du sol. Cela dans un cadre où le végétal est roi, où plantes et légumes coexistent à la perfection, loin de tout engrais et autres pesticides. Notre permaculteur a fait des émules en Chalabrais et sa technique si particulière, éprouvée dans les allées du potager de l’ancienne ferme de Cazalens, peut être consultée sur le net.

    Spécialiste de la culture sur buttes, Philip Forrer évolue au cœur d’un jardin d’abondance qu’il ne travaille plus depuis vingt-cinq ans, et qui peut résister à trois mois de sécheresse sans arrosage. Les résultats sont si probants que, dernièrement, notre homme a proposé d'offrir ses salades. La distribution, en temps de confinement, s'avérant plus compliquée que la production, ce geste de solidarité a transité par le service de soins d'aides à domicile qui en a assuré la livraison, puis par les bénévoles des Restos du cœur. Une production dont quelques foyers ont également pu bénéficier.

    De chaleureux remerciements vont à Philip Forrer et aux répartiteurs bénévoles, grâce auxquels les vertus de la permaculture viennent germer sur le terrain de la solidarité.

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    Du producteur...

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    ... vers les consommateurs

  • Initiation à la culture sur buttes

    philip forrer,cazalens,copraePhilip Forrer ou le pied de nez permanent à Candide.

    « Il faut cultiver son jardin » affirmait le Candide de Voltaire. Une obligation dont Philip Forrer, spécialiste de la culture sur buttes, semble pouvoir se dispenser, il suffit pour en être persuadé, de se promener dans les allées du potager de l’ancienne ferme de Cazalens, à Montjardin. Comme ont pu le faire le mercredi 31 mai dernier, près de quarante jardiniers passionnés, venus s’initier aux principes de l’agriculture biologique sans travail du sol.

    philip forrer,cazalens,copraeA l’initiative du COPRAE (Conseil permanent régional des associations d’environnement), Philip Forrer a guidé ses invités dans un cadre où le végétal est roi, où plantes, végétaux et légumes coexistent à la perfection, loin de tout engrais et autres pesticides. Il présentait ensuite sa technique de culture sur butte, progressivement mise au point dans un jardin d’abondance qu’il ne travaille plus depuis vingt-cinq ans, et qui peut résister à trois mois de sécheresse sans arrosage (technique que vient compléter l’électroculture, photo ci-dessous).

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    Ce parcours initiatique a été agrémenté d’une séance de travaux pratiques, avec la mise en place d’une butte conjuguant les principes d’un sol non travaillé, et une fertilité créée par les végétaux. Mise en place de bois mort (non pourri), terre, paillage végétal, humus de sous-bois, chacun a fait sa part de travail, avant que Philip Forrer n’ajoute la dernière touche, en plantant quelques pieds de persil, auxquels il faudra sans tarder rendre visite.

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    Le chat Ecureuil semble prêt à changer ses habitudes, une chance pour les mulots de Cazalens.

  • Images d'hier, et autres

    Une journée à la chapelle du Calvaire.

    Les Communiants.jpg1er rang de g à d : Robert Théron, Jean-Denis Navarro, José Navarro, Yves Gaubert, François Cully. 2e rang : Jean-Claude Sibra, Jean-Luc Marcel, Francis Ferrier, Jacques Garros. 3e rang : Jean-Pierre Brembilla, Alain Bigou, Jean-Georges Boyer.

    C'était au lendemain de la communion solennelle (profession de foi), M. le curé emmenait jusqu'à la chapelle du Calvaire, les jeunes fidèles ayant renouvelé les engagements pris lors de leur baptême. Au retour, et après la descente du chemin de croix, missel en main, les communiants rendaient visite à leurs petits camarades, restés en tête-à-tête avec le tableau noir de l’école communale. La rencontre se terminait invariablement par une généreuse distribution de dragées. Cette journée marquait aussi et souvent, la fin de l'enseignement religieux, puisque de nombreux élèves du catéchisme, prenaient ensuite leurs distances avec l'Église. Ce qui n’était pas une exception chalabroise, et ce que le cardinal Marty, archevêque de Paris disparu en 1994 dans un accident de 2 CV, avait regretté, en déclarant : « la profession de foi sonne le départ à la retraite du jeune chrétien »

    Partie de chasse à Cazalens.

    Cazalens 10 Nov. 1984.JPGDe gauche à droite, debout : François Boulbès, Michel Rodrigues, Aimé Franc, Joseph Balestra, Marcel Franc, Guy Huillet, Jean-Marie Barra. Accroupis : Christian Rivals, Jean-Luc Cathala, Didier Cathala, Marc Franc, Maurice Plantier, Augustin Delpech, Julien Canal, Jean Bedin.

    C'était un soir d'hiver de l'année 1984, le 10 novembre à Cazalens, l'équipe de chasse de Montjardin en terminait avec une journée consacrée à la traque du "Singularis porcus". A l'évidence, les sangliers avaient passé une très mauvaise journée, face à de fines gâchettes qui ne boudaient pas leur plaisir, juste avant de sortir "las ganivas".

    Du blanc, du noir, et un peu de rouge aussi.

     Chalabre RV.jpg

    Une vue de Chalabre, inédite, grâce à l'utilisation du procédé « Image en infrarouge couleur », appliqué sur cette photo par l'ami Robert Voltes, digne petit-fils de son grand-père. Ce dernier vous expliquera qu’il suffit tout simplement de bloquer la lumière visible, en ne laissant passer que les rayons infrarouges.