« La patronne des musiciens est le plus souvent représentée jouant de l'orgue ou bien de la harpe. Après les concerts d'orgue de fin juin et début juillet, voici la harpe ! ». Clelia Munoz Mertens, harpiste de renommée internationale, donnera une heure musicale le vendredi 14 août, à 18 heures, en la chapelle Sainte Cécile. Au programme, musique baroque et musique sud-américaine. « L'assistance sera gratuite, mais l'on pourra désirer soutenir les actions de l'Association Rivel Patrimoine ». Les conditions de sécurité précédentes seront maintenues, et même renforcées car le port du masque sera obligatoire pendant le concert. Le nombre de places sera strictement limité, il est conseillé de s'inscrire à l’adresse : phvidal@orange.fr ou au 04 69 69 24 54.
Clelia Munoz Mertens, née en Argentine, fait ses premières études de harpe à Buenos Aires, qu’elle poursuit à Paris avec Pierre Jamet . Ses premiers concerts ont eu lieu en Amérique latine. Ses débuts européens ont été réalisés à Londres dans le Wygmore Hall. A Paris elle a joué à la salle Pleyel et au théâtre des Champs-Élysées en soliste avec l’orchestre de Lyon et avec I Solisti Veneti et avec les Solistes de Zagreb, avec lesquels elle a réalisé deux tournées, l’une en Tchécoslovaquie, qui se terminera au festival de Prague, et une autre en Yougoslavie.
Installée en France en 1974, elle a enregistré pour Arion. En Allemagne elle est applaudie à la salle Beethoven Hall à Bonn puis en Belgique, en Italie et en Grèce.
Aux États-Unis elle a joué en tant que soliste avec l’orchestre symphonique de l’université de Muncie et à Miami avec l’orchestre symphonique. Elle a offert des récitals à New York et à Washington D.C. Elle a été membre du Miami Symphony Orchestra et du Philharmonic Orchestra of Florida, et a enseigné à l’université de Floride et au New World CM.
Les critiques spécialisés d’Europe, des États-Unis, et d’Amérique latine ont été unanimes pour souligner, parmi ses compétences en interprétation, sa technique, sa clarté et la qualité sonore qui caractérise ses performances. Ces dernières années elle a été professeur et directrice du conservatoire national de musique au Pérou, et soliste de harpe de l’orchestre national. Aussi, elle représente depuis quatre ans, les fabricants de harpes français « Camac » en Amérique latine, exportant ainsi le « Made in France ». Toujours au Pérou, elle a créé la société « Opus Peru Ars », à travers laquelle elle a organisé trois rencontres internationales de harpistes, ainsi que de nombreux concerts. Désormais installée à Gignac (Hérault), elle a créé l’association « Clave de Sol », afin d’enseigner la harpe et aussi de continuer à organiser des rencontres de musiciens et des concerts.