Une petite nuit de repos sous le refuge de Goriz, avant l'ultime ascension vers le sommet (photos archives Juillet 1992).
A l’été 1992, les marcheurs du Kercorb avaient décidé de s’offrir une excursion vers le pic espagnol du Mont-Perdu, troisième plus haut sommet des Pyrénées, perché à une altitude de 3 355 m. Après avoir pris congé de l’auberge hospitalière « del Atalaya », Didier Buxeda, Yves Jalabert, Jean Martinez, Jean Plauzolles et un sherpa en quête de certification, s’étaient engouffrés dans la monumentale vallée d’Ordesa, avant de planter la tente à hauteur du refuge de Goriz (qui affichait complet). Le lendemain et au petit jour, nos randonneurs croiseront une cordée ibère jouant avec le feu, puis atteindront à leur tour le sommet venté « del Monte Perdido ».
Didier ayant eu l’excellente idée de caler une bouteille de Sauternes dans son sac à dos, l’événement avait pu être décemment célébré, le regard tourné vers l'Espagne voisine.