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  • Claude Morat n’est plus

    Claude Morat.JPGLe regretté Claude Morat aux côtés de son épouse.

    Mercredi 27 avril étaient célébrée en l’église St Pierre, la cérémonie des obsèques religieuses de Claude Morat, brutalement enlevé à l’affection des siens à l’âge de 69 ans. Originaire du pays catalan, de Canet-en-Roussillon où il était né le 8 décembre 1941, le petit Claude Morat découvre le pays chalabrais en 1952, lorsque son père achète Falgas et crée la société de « Maison de repos du château de Falgas », acte fondateur du futur centre Christina. 

    Après avoir fait ses classes à l’école primaire de Chalabre, sous la houlette notamment de M. Hygounet, il rejoindra le lycée agricole de Marmillat à Clermont-Ferrand, puis Toulouse où il se perfectionne dans le domaine de l’électrotechnique. Spécialisation dans le droit fil d’une vocation familiale, et qu’il aura l’occasion de mettre en pratique en 1960, au sein du contingent, durant les événements d’Algérie.

    A la mort de son père, survenue en 1969, Claude Morat rachète la propriété des bords de l’Hers, fonde une exploitation  agricole qu’il ne cessera de faire prospérer, et aux destinées de laquelle il veillait encore, avant son hospitalisation d’urgence survenue peu de jours avant les fêtes pascales. En 1972 et avec le précieux soutien de son épouse Yolande, ils proposent un concept alors nouveau, le gîte à la ferme, précurseur de la chambre d’hôtes. Ils assument dans le même temps la charge d’un important cheptel de bovins, et managent un élevage de pur-sang arabes, ce qui les amènera à voyager souvent vers différents continents.

    Véritable force de la nature, doté d’un caractère serviable (ses amis d’enfance évoquent ses interventions régulières en faveur des plus petits), Claude Morat possédait un tempérament trempé et déterminé. Généreux de cœur, simple et tourné vers les autres, il affectionnait particulièrement les tablées entourées d’amis, de son équipe de chasseurs, tous régulièrement conviés à sa chère et traditionnelle « cargolade catalane ».

    En 1994, il passera le relais des chambres d’hôtes à son fils Rémy, qui vient de s’installer en agro-tourisme. Passionné de pêche en mer, Claude Morat possédait ses brevets de pilote d’avion de tourisme, passés avec succès à l’aéroport catalan de la Llabanère, où il fera la rencontre d’une jolie Aveyronnaise prénommée Yolande. Eloigné des rivages catalans, il affectionnait la chasse, la forêt, et un domaine agricole dont il avait forgé l’âme.

     En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Yolande son épouse, à Rémy son fils, à sa fille Ambre et Alain son beau-fils, à Floris et Fiona ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.