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gaz

  • Réflexions à propos du gaz de schiste

    Louis Calvet, artisan plombier-chauffagiste à la retraite, souhaite faire part de ses réflexions à propos d’un thème bien présent dans l’actualité des énergies nouvelles :

    « Ce qui attire l’attention, et qui devrait interpeller tout individu de bon sens, conduit à la question suivante : Où sont-ils donc allés chercher la lumineuse idée du gaz de schiste ? Dont la mise en oeuvre pourrait venir gonfler les effets secondaires et négatifs de l’énergie atomique (lesquels selon les spécialistes, ne sont pas vraiment maîtrisés).

    Les énergies nouvelles ? Elles sont connues depuis l’Antiquité. Il serait peut-être bon de remettre en service nos usines à gaz dont toutes les villes de France étaient jadis équipées, et qui survenaient aux besoins des villageois et autres industries.    

    Cupidité collective, appât du gain ? Voilà quelques décennies, ces usines furent fermées une à une, entraînant la fin de l’exploitation des bassins miniers producteurs de houille dont on faisait le gaz. Cela au profit du gaz naturel provenant du gisement de Lacq, aujourd’hui épuisé et remplacé par le gaz naturel d’exportation. Faut-il rappeler que la fermeture des usines à gaz a entraîné l’abandon de l’exploitation de nos mines de charbon, avec la suppression de milliers d’emplois. Ainsi touchés, le pays de Jaurès, Le Creusot, St Etienne, Decazeville, Alès, en bref, du Gard au Nord, en passant par la Lorraine, déjà concurrencés par le charbon, soi-disant moins cher, provenant de Mauritanie (profit encore).

    Sans être « ringard », la réouverture de nos usines au gaz de houille, par le biais de nouvelles technologies dont nos ingénieurs ont le secret, pourrait être une alternative fiable, face à ces absurdités schisteuses. La France aurait probablement tout intérêt à se pencher sérieusement sur ce sujet, et pourrait par la même occasion donner un petit coup de pouce à l’emploi.

    En précisant que cette méthode n’est pas plus polluante que le gaz de schiste ou plus dangereuse que les centrales atomiques ou autres moulins à vent ».

    Lien permanent Catégories : Echos