Un pan entier de la colline a cédé.
Jeudi 23 janvier, au lendemain d’une journée d’intempéries, le hameau de La Calmette s’est réveillé sous l’orage, les premiers roulements sourds du tonnerre résonnant dans la vallée du Riveillou peu avant 7 heures. Un autre grondement, moins classique, se faisait alors entendre, venu du Planal, la colline qui surplombe les maisons du hameau. Avec les premières lueurs du jour, les habitants de La Calmette ne pouvaient que constater l‘ampleur des dégâts, conséquence d’un glissement de terrain intervenu à quelques mètres des habitations.
Un imposant mouvement de terrain qui entraînera de fortes coulées de boue atteignant une première maison. Après l’intervention des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier de Chalabre, des travaux étaient aussitôt engagés par des engins de terrassement, afin de dévier le cours d'un ruisseau et libérer la maison de sa gangue de boue.
Comme il est permis de l’imaginer, l’inquiétude est grande et une éventuelle récidive n’est pas exclue, tant le sol semble fragilisé par les précipitations qui ont affecté le secteur ces derniers jours. Craintes fondées, qui s’accompagnent d’un questionnement légitime quant au cheminement du ruisseau incriminé. Les anciens se souvenant que le traçage des eaux souterraines au moyen de fluorescéine avait été suggéré, une proposition qui était alors restée lettre morte.
La coulée de boue est entrée dans la maison de Monique Foussarigues
(Photo Christophe Gabriel)