Patrice Gastineau a détaillé les particularités du bassin versant de l’Hers.
L’Université populaire en Kercorb (UPEK) avait choisi de boucler son cycle annuel de conférences en proposant d’aborder le thème de la ressource en eau du bassin de l’Hers dans le Kercorb. Un public venu nombreux au théâtre Georges-Méliès a bénéficié des informations apportées par Patrice Gastineau, hydrologue ingénieur consultant, installé à Ste-Colombe-sur-l'Hers.
Après avoir donné une information générale sur cet élément indispensable à la vie sur terre, Patrice Gastineau est revenu sur la particularité du Bassin de l'Hers, véritable réservoir qui a notamment permis la réalisation du lac de Montbel (550 ha). L’occasion d’effectuer un retour vers le passé, lorsque cette force hydraulique gratuite et maîtrisée, avait favorisé l’essor d’une chaîne artisanale importante autour des petits métiers. Activités disparues avec l'apparition et le développement des énergies fossiles, au détriment d'une énergie naturelle et gratuite.
Au premier rang des questions posées par l’assistance au terme de l’exposé, l'arrosage à des fins agricoles, le devenir du lac de Montbel, et des choix d'avenir, de plantes moins gourmandes, par rapport aux déficits hydriques répétés depuis une quinzaine d'années. Egalement évoqué, le projet d'adduction d'eau complémentaire pour le lac de Montbel et le débat public en cours, relatif à une éventuelle déviation du Touyre. Une éventualité qui a semblé générer beaucoup de scepticisme dans la salle. Avant une dernière question, liée à la centrale nucléaire de Golfech et un possible renfort en eau pour la Garonne, depuis le lac de Montbel. Une hypothèse non fondée pour Patrice Gastineau, a qui revenait le privilège de conclure la première année d’existence de l’UPEK.
La saison 2019 débutera le dimanche 17 février à Chalabre, avec un premier thème choisi par le public adhérent et non adhérent : Les abeilles, hier, aujourd'hui et demain ?