La perspective d’un déconfinement semble être de plus en plus tendance, doux euphémisme pour toutes celles et ceux qui répètent les rêves mettant en scène de grands espaces ou de grandes tables festives. Autre tendance ou suggestion qui devrait émerger dans les semaines qui viennent, l’invitation à oublier les lointaines latitudes, pour privilégier un tourisme local.
Une éventualité qui devrait peut-être permettre d‘aller au devant des beautés cachées du pays chalabrais. A l’image du ruisseau de Jonquières, qui le 22 janvier dernier avait contribué le plus naturellement du monde, à venir grossir le débit du Chalabreil, en sa qualité d’affluent déclaré. Il coule tout près de chez nous, prenant sa source sous le « Sarrat de las Brèissas », et un peu au-dessus de la ferme du Courtizaire Haut. D’une différence de niveau à l’autre, le ruisseau de Jonquières passe le plus clair de son temps à couler des jours tranquilles, sauf quand de gros nuages noirs viennent à s’abattre du côté des ruines de Bordeneuve.