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stèle col de la flotte

  • Cérémonie du souvenir au col de La Flotte

    stèle col de la flotteJoseph Fernandez a évoqué la mémoire de ses compagnons.

    Comme chaque année en ce premier dimanche du mois d’août, une cérémonie a été célébrée sur les hauteurs du col de la Flotte, à la mémoire de cinq jeunes maquisards tués par l’occupant nazi le 27 juillet 1944.

    Louis Bages, André Laffont, Fernand Prétal, Helmut Thomas et Paul Vernières opéraient dans les rangs des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), et étaient chargés de mettre un camion à l’abri dans la ferme de Bordeneuve, située à quelques centaines de mètres du col. Cette manœuvre motivée par l’arrivée d’un renfort des troupes d’occupation sur Chalabre, se terminera sous le feu des mitrailleuses d’une colonne allemande montée à pied. L’embuscade tendue à la faveur de renseignements livrés à l’occupant ne laissera aucune chance aux cinq résistants, dont les corps non encore identifiés seront ramenés vers Sonnac le lendemain seulement.

    L’hommage rendu par Daniel Lefebvre, maire de Sonnac-sur-l’Hers, accompagné de son conseil municipal, a été l’occasion de dévoiler une transcription retraçant les dernières heures de Louis Bages, André Laffont, Fernand Prétal, Helmut Thomas et Paul Vernières, « Morts pour la France ».

    Autre moment fort de ce rendez-vous du souvenir, la présence et les mots de Joseph Fernandez, alias « Fredo », combattant au sein du maquis FTP Faïta, organisé par Victor Teisseyre. Vétéran de 97 ans venu saluer ses compagnons et évoquer le souvenir d’un engagement commun : « Quand la jeunesse est sevrée de liberté, elle se déchaîne ». 

    stèle col de la flotte

    Suzanne Fontvieille a cité un à un, le nom des partisans « Morts pour la France »

    stèle col de la flotte

    Daniel Lefebvre a procédé au dépôt de gerbe

    stèle col de la flotte

    Une transcription retrace les dernières heures des partisans 

    (photo de fond, Maurice Mazon)

    stèle col de la flotte

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  • Helmut Thomas, partisan de la Liberté

    A la faveur de l’hommage rendu le 2 août dernier, aux cinq maquisards tombés sous les balles de l’occupant allemand dans l'embuscade du col de la Flotte, un témoignage nous est parvenu, émanant d’Alain Bonnery, domicilié à Nébias : 

    stèle col de la flotte,sonnac,helmut thomas« Quand Helmut Thomas est parti d'Allemagne, il est resté caché pendant plusieurs semaines chez mes grands-parents paternels à La Digne d'Aval, où sa femme l'a rejoint. Il y était sous le couvert d'un « cousin alsacien » de ma mère, qui était alors fiancée avec mon père. Ce qui est intéressant, c'est que le village recevait souvent la visite de soldats allemands en poste à Limoux. Certains avaient même lié connaissance avec la population, et comme la maison de mes grands-parents comptait plusieurs jeunes filles, les visites de ces soldats y étaient assez fréquentes !!! Un jour, un des soldats a glissé à ma grand-mère : « Vous direz à votre cousin alsacien de Francfort, qu'il va y avoir un contrôle dans deux jours. Il faut qu'il parte vite ».
    C'est là qu'Helmut a rejoint illico le maquis Faïta. Quant à sa femme, elle est repartie vers la région parisienne et personne de chez nous, n'a jamais eu de nouvelles. Il faut enfin préciser que tous deux étaient des communistes allemands ».