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usine garrouste

  • C’était hier : La dernière cheminée va tomber

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 12 février 1998.

    usine garrousteUn des derniers vestiges industriels va disparaître (Photos archives février 1998).

    Ultimes vestiges du riche passé industriel chalabrois, les ruines de l’usine Garrouste vivent leurs derniers instants de lutte contre les ans et les éléments. Le compte à rebours a commencé, c’est une question de jours, d’heures même. Le temps pour la municipalité de recevoir l’autorisation nécessaire, afin de confier les travaux de démolition à l’entreprise Rescanières.

    Rares sont les Chalabrois pouvant évoquer aujourd’hui le souvenir d’une usine Garrouste à l’activité florissante. Mais à n’en pas douter, ils seront nombreux lundi 16 février prochain, près de ce canal qui fut en son temps une réserve extraordinaire de truites et d’écrevisses. Ce jour là, ils seront les témoins privilégiés d’un feu d’artifice aux couleurs rouge brique. De ces briques réfractaires qui n’auront alors d’autre choix que de se soumettre. A l’image d’un souverain déchu, la cheminée qui trône depuis plus d’un siècle au pied du Cazal-Sainte-Marie aura perdu sa couronne pour disparaître définitivement du paysage.

    usine garrouste

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  • Elle était là depuis 1833…

    Cheminée Cazal.JPGDans un grand fracas à peine étouffé par un nuage de poussière blanche, la cheminée de l'usine Garrouste s'est majestueusement effondrée, entraînant dans sa chute la couronne qui trônait fièrement depuis 165 ans dans le ciel du Kercorb.

    C'était en 1999 et c'était il y a dix ans, mais la silhouette de la dernière cheminée continue à se profiler à l'horizon des Petites Pyrénées. En pays chalabrais comme en d'autres lieux, l'âge d'or de la chapellerie a vécu, seuls quelques vestiges subsistent encore çà et là qui rappellent l'activité florissante mais lointaine de la cité. Erigée en 1833 au Cazal Ste Marie, cette flèche dressée vers le ciel se reflétait dans un canal qui fut en son temps une réserve extraordinaire de truites et d'écrevisses.

    Réfractaires depuis deux siècles ou presque, les briques rouges ont finalement dû se soumettre aux impitoyables coups de boutoir de la pelleteuse.  

    Un pan de mur est tombé

    Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.Parking Presbytère.JPG 

    La rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus.