Mardi 29 mai étaient célébrées les obsèques religieuses d’André Cabrera, décédé vendredi 25 mai à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie. Né à Montlaur le 2 juillet 1940, il avait quitté les Corbières en 1954, en compagnie de ses parents métayers, rejoignant d’abord Villefort puis Chalabre, où la famille élira domicile. En novembre 1960, il traverse la Méditerranée en tant qu’appelé du contingent, intégré à la 1ère Cie du 15e BCA. Il effectue vingt-deux mois de service en Afrique du Nord au cours desquels il aura la douleur de perdre sa maman, avant un retour à la vie civile en septembre 1962. Après le décès du père, il assume sa part de responsabilités au sein d’une famille nombreuse, et trouve le temps d’assouvir sa passion pour le rugby, au sein de l’US Chalabre XV. Sa vie professionnelle passera par une installation en qualité d’artisan-plombier, avant une reconversion dans le textile en terres du Pays d’Olmes. Dans l’intervalle, il fera la connaissance de Marie-Louise Parrenin, jeune Chalabroise qu’il épouse en juillet 1964.
Après l’intermède professionnel en Ariège, André Cabrera et son épouse choisissent de revenir dans la cité de leur jeunesse, et s’installent sur les hauteurs des Genêts, en qualité de retraités. Passionné de jardinage et toujours au fait de l’actualité rugbystique, André Cabrera ne manquait pas d’aller soutenir ses cadets, depuis les tribunes d’un stade Lolo Mazon tout proche.
Une nombreuse assistance précédée des porte-drapeaux de la Fnaca, Déportés du travail et Rhin et Danube, s’est recueillie sous la nef de l’église St Pierre, où un hommage lui a été adressé lors de la bénédiction assurée par les Sœurs de la Présentation de Marie. Au terme de la cérémonie, André Cabrera a été incinéré et repose à présent dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Louise son épouse, à René son frère, à Françoise, Marie-Rose, Antoinette, Madeleine et Gisèle, ses sœurs, à toutes les personnes frappées par ce deuil.
(photo ci-contre, archives, Expo Fnaca, Septembre 2010)