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C'était hier : Les cyclos en pays de cocagne

L'article mis en ligne aujourd'hui, avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 7 avril 1994.

Cyclos Ganguise Mars 1994.jpgAu rendez-vous de la Ganguise, ils étaient quinze et un sprinters. De gauche à droite, debout : Roger Théron, Claude Chauveton, Robert Guilhemat, Jean Quério, Hervé Franot, César Martinez, Robert Duchan, Eric Fayet, Robert Beret, Eric Guilhem. Accroupis : Jean Navarro, Mariano Gimenez, Guy Calvène, Claude Théron, Christian Moralès. Photographe : Aline Guilhemat (Photo archives, Mars 1994).

Les rendez-vous du calendrier 94 présentent un bel enchaînement de dénivelés que les cyclotouristes chalabrois n'ont surtout pas l'intention de sous estimer. Le vélo exigeant une préparation de longue haleine, quinze cyclos déjà très aguerris, ont pris le départ de la première sortie dominicale pour un périple en pays lauragais, via Mirepoix et la Vixiège, halte gastronomique prévue sur les rives de la Ganguise où l'arrivée ne se fera pas sans mal. Comme il n'est rien de pire que les idées reçues, certains auront très vite constaté que l'arrière-pays lauragais n'a vraiment rien à voir avec la plaine de la Beauce.

Et c'est en compagnie d'un appétit fortement aiguisé par une succession de montées non mentionnées sur le "road book", que les Chalabrois du président Roger Théron vont entrer sur la base nautique de la Ganguise, où un festin les attend. Et voilà ausitôt relancée la querelle qui divise régulièrement, adeptes de la musette et partisans d'une intendance mûrement organisée. Un débat qui va tourner court, devant les arguments alignés sur la table grâce aux bons soins d'Aline, et de Roger, véritable père du peloton.

Le plat de flan caramel maison passait pour la deuxième fois, lorsqu'il fut suggéré pour que la fête soit complète, de pousser jusqu'à Saint Félix-de-Lauragais, goûter à l'atmosphère de la Fête à la Cocagne. Certes il ne restait en tout et pour tout, qu'une soixantaine de kilomètres à parcourir, mais était-ce bien convenable ? Les tenues de nos cylos n'allait-elles pas détonner avec les crinolines des belles de Saint-Félix ? Et c'est très raisonnablement que le retour vers le Kercorb fut décidé, toujours sous le soleil, et l'inhabituelle légèreté de la brise lauragaise.

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