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  • « Badaluc es-tu là ? Si oui, un coup, sinon deux coups »

    Mardi-Gras s'éloigne, et il apparaît que le rendez-vous annuel avec le prince de l’éphémère, sera cette année encore mis sous cloche. Dans l'attente d'une hypothétique missive annonçant l'arrivée de Badaluc le 52e (espérée déjà en 2020), retour en trois images, vers les carnavals d'un temps passé. Immortalisés sous l'objectif de Maurice Mazon, vers le milieu des années 1950.

    carnaval chalabre,maurice mazon

    A l'angle des Cours d'Aguesseau et Colbert, Georges Marty, béret vissé sur la tête et volant à droite, assure le transfert  du « pailhassut »,  attendu du côté de l'hôtel de ville

    carnaval chalabre,maurice mazon

    Blocage aux abords du bureau de tabac de Claire Castres. Une drôle d'escouade est à la peine pour manœuvrer la pompe à bras du centre de secours. Sous le regard perplexe de Jean Cabanier, appariteur... et chef de corps

    carnaval chalabre,maurice mazon

    A hauteur du bassin, les Chalabrois sont une nouvelle fois au rendez-vous

    De profil, Raymonde Garros, au second plan, Henriette Déramond, Paulette et Georges Sié 

  • Le curé Boyer et la chapelle de la Sainte-Trinité

    Le texte mis en ligne, daté du 27 mai 1691, rend compte de la bénédiction de la chapelle de la Sainte-Trinité, en l’église de Notre-Dame de Consolation. La messe avait été célébrée par le prêtre Jean-Pierre Boyer, curé de Chalabre, décédé en 1694, et dont la pierre tombale se trouve dans l’église de Saint Félix de Tournegat, paroisse de Rieucros (Ariège).

    1694 Prêtre Jean-Pierre Boyer.JPG

    Photo Jean-Louis Gomez

    Témoignage écrit de l’événement célébré voilà 330 ans, l’acte intercalé dans un registre de l’état-civil, est retranscrit à la lettre, majuscule et virgule près.

    «  L’an mil six cent nonante un et le vingt et septième may dimanche après l’Ascension, nous Pierre Boyer prestre docteur en Ste Théologie et Curé de Chalabre par la permission du Reverendissime père en Dieu messire Pierre de la Broïre Eveque de Mirepoix avons fait la Bénédiction de la nouvelle chapelle. Edifiée du costé de l’Evangile dans l’Eglise de nostre dame de Consolation et l’avons dédiée à l’honneur de la tres Ste Trinité et après les cérémonies prescrites Dans le rituel y avons célébré la Ste messe assistés de M.e Dominique faure ancien prevost de la Tourrette et de M.e Mathieu denec prestre et vicaire presens M.e Estienne de Jossis docteur es droits Juge de Chalabre, le Sr Jean Roussinier, le Sr Arnaud lafitte Consuls et le Sr Joseph fontanilles marguillier mage signez en foy de quoy ».

  • Maître Renard sur un arbre perché

    Maître Renard.JPG

    (Photo archives, Février 1993)

    Si l’on se réfère au dictionnaire Larousse, le terme « renard » date du milieu du XIIIe siècle et vient de renart, nom propre d’homme (avocat parisien), qui a éliminé l’ancien terme « goupil », après le succès du Roman de Renart (XIIe siècle). Plus près de nous, un bien triste sort a été réservé à maître goupil, qui se balance à tous les vents depuis plus de trente jours.

    « Capitaine renard allait de compagnie avec son ami bouc des plus haut encornés. Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez, l’autre était passé maître en fait de tromperie » (Jean de La Fontaine). Cette fois pourtant, sa ruse légendaire lui a fait défaut, un seul instant, mais un instant de trop. Et ses bourreaux ont tôt fait de lui ériger un gibet sur le chemin menant vers la ferme désormais abandonnée d’En Crème. Le Petit Prince a perdu son ami.