Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« A la recherche de la mémoire perdue »

Dans les pas de Francisco García Barrera, depuis les combats en terre d'Espagne, jusqu’à l'exil en terre de France.

francisco garcía barrera,éditions loubatièresClaude et Eve Garcia ont présenté le recueil de mémoires de Francisco García Barrera, républicain espagnol.

Samedi 26 mars, en partenariat avec la bibliothèque municipale, la salle du conseil municipal de la mairie accueillait Eve et Claude Garcia, venus présenter le recueil de mémoires de Francisco García Barrera, « Un combattant républicain dans la guerre d’Espagne ».

Après un rappel chronologique des événements qui allaient conduire le peuple espagnol vers une guerre fratricide en juillet 1936, l’assistance était invitée à se transporter en Andalousie, dans les pas de Francisco García Barrera, paysan du cortijo de Las Arduas. Pour découvrir le parcours d'un soldat paysan engagé volontaire dans l’armée républicaine, qui sera tour à tour présent sur les fronts de Màlaga, de Grenade et de Catalogne. Un itinéraire reconstitué grâce à des carnets sur lesquels Francisco avait consigné les faits du quotidien et le tableau des combats engagés pour défendre la République, avant un inéluctable exil.

A travers la lecture de textes composant le récit d'une guerre antifasciste perdue, chacun aura également été en mesure de deviner la personnalité de Francisco, « dévoué à son idéal, militant de la dignité et de l’abnégation ». Jusqu’à l’heure de la Retirada, quand Francisco García Barrera franchit la frontière dans la neige et le froid des Pyrénées le 13 février 1939, par le col d’Arès et Prats-de-Mollo. Le début de l’exil, d’un déchirement, et de séjours dans les camps de concentration du littoral roussillonnais.

Comme a pu le souligner Salvador Claude Garcia, son fils, « Francisco a lutté au péril de sa vie dans l‘espoir de laisser aux siens un monde meilleur, un monde de liberté, sans misère ni injustice et plus fraternel ». En avril 1999, Francisco García Barrera s’éteignait à Chalabre, terre d’accueil pour de nombreux réfugiés. Histoire douloureuse, mais histoire aussi d'une intégration réussie, par le travail et une place sur les bancs de l’école communale.

Publié aux Editions Loubatières sous le titre « Un combattant républicain dans la guerre d'Espagne », le livre est disponible à la maison de la presse, rue du Capitaine-Danjou à Chalabre, ou en contactant Salvador Claude Garcia (laguinette@gmail,com). Plus de renseignements, sur le site www.loubatieres.fr ou le site de la FNAC.

francisco garcía barrera,éditions loubatières

Commentaires

  • Autre son de cloche.
    "Les mythes de la guerre d'Espagne" 1936-1939 de Pio Moa
    Edition l'Artilleur - Chiré en Montreuil -
    Un pavé particulièrement documenté, vendu à plus de 300.000 ex en Espagne.

  • Bonjour Marc, et merci pour cet éclairage, lequel m’amène à t’en procurer un autre. Je préfère employer le terme éclairage plutôt que l’expression son de cloche :
    « Luís Pío Moa Rodríguez est un journaliste, écrivain, et essayiste espagnol, né en 1948 à Vigo (Galice). Il suscite une forte controverse en raison de ses travaux révisionnistes sur la guerre d’Espagne et la IIe république espagnole, qui ont obtenu d'importants succès d'édition en Espagne. Ceux-ci sont fortement réprouvés par la quasi-totalité de la communauté universitaire historienne, qui voit dans ses ouvrages une tentative de réhabilitation du régime franquiste, partiale et ne respectant pas la méthodologie historique, dans une démarche polémique et non de recherche ».

  • Bjr. Christian.Connaissant la force de pénétration Politico-Médiatique, je m'astreint - au moins dans ce qui m'interesse - a toujours comparer les oppositions en présence. Dans ce cas de figure, je suis trés partagé.
    Mais treve de polémique, la politique, avec la religion, sont sujets à déchirement, Dieu m'en garde.

  • Sur cet ouvrage de P. MOA on peut se reporter au n0. 503 de 12/2022 du magazine L'HISTOIRE où dans des propos recueillis par le journaliste F. Mathou, François Godicheau (professeur à l'université de Toulouse Jean Jaurès) précise :
    "... P. Moa... sa démarche n'est pas celle d'un chercheur, d'un historien en quête d'une meilleure compréhension du passé, mais celle d'un polémiste qui instruit à charge. S'il va dans les archives c'est pour collecter les éléments qui lui permettent de défendre une thèse posée par avance. Sa thèse sur la responsabilité républicaine dans le déclenchement de la guerre a été formulée dès l'été 1936 par les militaires auteurs du coup d'état contre la III ème République et les historiens militaires à leur service"
    P. S. : rien n'échappe à M. Moralès

  • Dieu me garde d'un avis comme me disait Immaculada Conception une grande amie, il ne fallait pas l'appeler autrement que Ima tant son histoire familiale fut dure... Curés et armées ont toujours été comme cul et chemise, comme le sabre et le goupillon, pour asservir ! Effectivement il faut lire, comparer mais ne pas nier l'évidence d'une dure époque...

  • Qu'est ce qui cloche ?
    Dans son livre " Les mythes de la guerre d'Espagne" le pseudo-historien Pio Moa va pêcher dans les archives les éléments qui lui permettront d'étayer sa thèse, "en soutenant des falsifications qui font s'étrangler d'indignation tous les historiens de profession" (dixit l'historien François Godicheau déjà cité par Auzabryy). Thèse selon laquelle Franco a sauvé l'Espagne de la révolution, de la guerre mondiale et a posé les bases d'une démocratie stable. Oublié le coup d'état d'un dictateur appuyé par Hitler et Mussolini, oublié les 40 ans de dictature, oubliés les crimes et les milliers de victimes qui gisent encore dans les fosses communes.
    Le livre "Un combattant républicain dans la guerre d'Espagne" de Francisco Garcia Barrera est tout simplement un témoignage, un vécu, celui d'un paysan andalou sans terre qui va s'engager pour sauver la république et ses valeurs face à un dictateur. Ce n'est pas une analyse, ce n'est pas un travail d'historien c'est l'expérience d'un combattant pendant la guerre et dans les camps. C'est aussi le vécu de tous ces exilés républicains espagnols dont une grande partie est restée en France et un certain nombre à Chalabre.
    Mettre sur le même plan les positions polémiques d'un pseudo-historien pro-franquiste et l'expérience vécue par un combattant républicain : c'est ça qui cloche.
    Claude Garcia

  • Bien vu Mr Garcia
    Mais tout cela malheureusement s'oublie comme les larmes dans la pluie...
    Mais qui oublie sera contraint de revivre les mêmes absurdités.
    et c'est bien sur là que cela cloche....

Écrire un commentaire

Optionnel