Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Cri du vent redouble d'énergie

le cri du ventLa mise en place de panneaux se poursuit, ici dans le Val de Lambronne.

En dépit des dégradations diverses subies par l’association le Cri du Vent, les sociétaires restent disposés à faire connaître leur position concernant les projets de parcs éoliens émergeant aux abords des communes de Sainte Colombe-sur-l’Hers et Corbières. Ils restent dans l’action, aux côtés de Jean Baudeuf, président de l’association : « Comme nous l'annoncions, les promoteurs éoliens sont en train de se ruer sur le Chalabrais, espérant que le classement de notre canton en zone favorable à l'éolien par le Schéma Régional Eolien et le PLUI suffirait pour qu'ils puissent mener à bien leurs sinistres projets ».

De fait, après la société BayWa.r.e à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, la société Aeds Energie monte un projet de cinq éoliennes sur la commune de Corbières, entre l'ancienne ferme de L’Aute et le pic de Balaguier. Avec un nombre de plus en plus grand d'habitants du Kercorb déterminés à s'opposer à ces projets mortifères, l'association le Cri du Vent a manifesté son opposition en installant des panneaux sur des terrains privés autour de la commune de Corbières, le vendredi 10 juin, comme elle l'avait fait à Sainte-Colombe-sur-l’Hers.

Jean Baudeuf poursuit : « Avec ses 280 éoliennes dont la puissance doit être augmentée, les centrales hydrauliques au fil de l'Aude, et l'énorme projet d'éoliennes en mer au large de Port la Nouvelle, le Département est déjà, et sera largement prêt à répondre aux besoins croissants en électricité, alors, de grâce, n'allons pas rajouter partout des « projets confettis » qui vont polluer nos forêts et rapporter surtout de confortables dividendes aux actionnaires et revenus faciles aux propriétaires des terrains d'implantation ».

En insistant sur le rôle prépondérant de la forêt, « merveilleux réservoir de biosphère qui produit l'une des énergies les plus propres et les plus renouvelables qui soient, et qui stocke le carbone », le président du Cri du Vent vise également la position d’un GFR (Groupement Foncier Rural), « sans aucune attache locale et qui rêve de s’approprier des centaines d'hectares à n'importe quel prix, sur un espace qui reste un bien commun, qui nous apporte la paix, la fraîcheur et la sérénité ».

Le Cri du vent a conclu la matinée par un vibrant plaidoyer pour la forêt : « Plutôt que de la dénaturer en y implantant ces monstres de carbone et d'acier, il vaudrait certainement mieux développer une filière bois responsable (production de plaquettes ou de pellets) créatrice qui plus est de main d'œuvre de proximité ». Avec un nouvel appel à rejoindre le Cri du Vent « pour qu'ensemble nous continuions à faire vivre la forêt libre du Kercorb ».

le cri du vent

le cri du vent

le cri du vent

le cri du vent

Écrire un commentaire

Optionnel