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C'était hier : Les collégiens à la rencontre de « l'Armée des ombres »

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 17 février 2003.

collège antoine-pons,musée de la résistance et de la déportation toulouse

Une visite très enrichissante pour les élèves du collège Antoine-Pons

Photo archives, Février 2003

Le musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse recevait dernièrement la visite de 18 élèves de la classe de 3e du collège Antoine-Pons de Chalabre, accompagnés par Hélène Cortès, professeur d'histoire, Marie-Louise Saddier, historienne de la déportation, André Bossé, Hubert Carcy et Serge Fournié. Ce lieu de mémoire inauguré le 19 août 1994 à l'occasion du 50e anniversaire de la Libération de Toulouse retrace les heures sombres de la seconde guerre et a offert de nombreuses pistes de réflexion aux candidats au concours de la Résistance qui a cette année pour thème « Les jeunes dans la Résistance ».

Dans un premier temps, les élèves ont pu découvrir les « 100 visages » de la Résistance et les premiers pas de ces forces du « non » qui grandirent jusqu'à devenir l'immense espérance de tout un peuple. Ils étaient ensuite invités à entamer une réflexion sur le mot « résister », comment et pourquoi s'était peu à peu mise en place une résistance basée sur le refus. Ils allaient ainsi prendre conscience de la jeunesse de la plupart des résistants engagés dans un combat clandestin qui s'est souvent terminé devant un peloton d'exécution, dans un camp de concentration ou sur le vaste champ de bataille pour la liberté qu'était le pays tout entier.

Après la visite commentée des différentes salles du musée, Conchita Ramos, résistante déportée à Ravensbrück et José Ramos, guérillero du maquis de Montségur ont évoqué les souvenirs de cette douloureuse période. Un rappel du passé pour enrichir la mémoire et démontrer l'actualité de la résistance, témoignages au travers desquels les collégiens ont bien perçu l'ampleur des souffrances vécues. Pour que la vie soit plus belle et plus fraternelle, comme ont pu l'exprimer les mots de Robert Desnos mort en déportation à Teresin le 8 juin 1945 : « Or du fond de la nuit nous témoignons encore de la splendeur du jour et de tous ses présents, si nous ne dormons pas, c'est pour guetter l'aurore ».

Merci à la communauté de communes du Chalabrais pour son soutien, et à Marie-Louise Saddier pour l'aide précieuse qu'elle apporte chaque année aux candidats au concours national de la Résistance et de la Déportation.

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