Martine Rouche et Patrick Laffont, maire de Laroque-d’Olmes
Photo Alain Eychenne
Samedi 30 septembre au pied du plateau du Castella, Martine Rouche, guide conférencier, proposait de faire découvrir le parcours singulier d’un homme et d’une femme, dans le cadre de leur art commun, la sculpture. A la faveur de la présentation de son livre « À Laroque-d’Olmes, Paul Manaut et Yvonne Gisclard-Cau », Martine Rouche passionnée par le patrimoine artistique et culturel du Pays d’Olmes, a pu évoquer les talents reconnus de Paul Manaut (Lavelanet 1882-Chalabre 1959) et Yvonne Gisclard-Cau (Carcassonne 1902-1990), et leur rencontre dans les années 1940.
Dans la salle du conseil municipal aux côtés de Patrick Laffont, maire de Laroque-d’Olmes, et d’Alain Eychenne, président du Pays d’art et d’histoire, Martine Rouche a présenté son ouvrage, fruit de nombreuses recherches, autour notamment d’un enfant de Chalabre, certes né à Lavelanet mais toujours très présent dans la mémoire collective du Chalabrais. Victime d’une crise cardiaque, Paul Manaut est décédé à Chalabre le 16 octobre 1959, il est inhumé au cimetière Saint-Pierre.
A l'heure de la séance de dédicace
Photo Mirela Vasile
L'évocation de l'oeuvre de deux créateurs ayant mis à l’honneur le Languedoc, son histoire, ses aspirations et ses mythologies, s'est prolongée avec une séance de dédicace à laquelle ont pris part notamment, nombre d'amis de l'association Ensemble pour le Calvaire de Chalabre.
Les personnes intéressées par le parcours singulier de deux sculpteurs qui ont marqué l’histoire du territoire, peuvent se procurer le livre de Martine Rouche à la mairie de Laroque-d'Olmes, où il est en vente au prix de 10 €.
Commentaires
Merci beaucoup pour cet article qui remet en lumière deux grands sculpteurs du Languedoc, un peu oubliés … De Chalabre par sa famille paternelle, Paul Manaut mérite de ne pas être oublié et cet article contribue à sa juste reconnaissance, sans oublier Yvonne Gisclard-Cau !
Non à Chalabre il n'est pas oublié, vu son passé peu glorieux pendant la première guerre mondiale. Il a été obligé de quitter le village.
La mère et l'enfant, c'est Camille Amat qui à servie de mofèle.
Bonjour M. ou Mme Fournié,
Je n’ai aucune intention de polémiquer, en revanche je me permets de m’inscrire en faux par rapport à votre commentaire. Votre affirmation est infondée, mes recherches en archives et les informations qui figurent dans les fiches matricules militaires ne sauraient être mises en doute. Paul Manaut a quitté la France en novembre 1912 pour l’Amérique du Sud, d’où il ne revient qu’en 1922. On peut difficilement soutenir qu’il a déserté deux ans avant la déclaration de guerre … À la déclaration de guerre, il se présente à l’Ambassade de France où l’examen médical montre une faiblesse cardiaque qui le fait exempter de ses obligations militaires. Je vous invite à consulter sa fiche, qui figure aux archives départementales de la Haute-Garonne, dans le dossier de la classe 1902. Votre conviction vous est personnelle, mais les archives montrent le contraire.
Bien à vous,
Martine Rouche