Maurice Rouzaud, le Dormeur du val, le temps s’arrête
L’ensemble vocal dirigé par le duo Jean Brunet et Edouard Garcia invitait à fêter l’imminente arrivée de l’été, c'était le vendredi 7 juin, salle Charles-Amouroux. Un rendez-vous souhaité par Esalabra en guise de prélude à la fête de la Musique, avec des choristes du Chalabrais excellents tout au long d'une veillée traditionnelle, empreinte d'accents pacifiques.
Au sortir de l’intimité des salles de répétition, l'ensemble vocal aux couleurs blanche et rouge a offert un florilège éclectique, alternant classiques nationaux et internationaux. Invitant pour certains à la concorde entre les peuples, au rythme d'une Ballade nord-irlandaise ou du Déserteur de Boris Vian. Auparavant l'ami Maurice, choriste retiré des estrades et autres tableaux noirs, s'était écarté de son registre habituel, pour une émouvante évocation du Dormeur du val, poème accompagné à la trompette par Jean Brunet.
Séquences drôles ont bien évidemment alterné au fil du programme établi, avec des saynètes interprétées par des comédiens de talent. Et une distribution des rôles venue démontrer que le souci de parité n'est pas un vain mot sous le pavillon Esalabra.
Ils avaient ouvert le bal avec « le Jazz et la Java », les choeurs du Kercorb ont couronné la soirée avec « Armstrong », en hommage à Claude Nougaro disparu voilà vingt ans. A la conclusion d’une belle soirée en chansons, le maître de choeur Jean Brunet a quitté son pupitre pour recevoir un cadeau et les chaleureux remerciements de ses choristes.
L'arrivée au refuge a pu réserver des surprises
Edouard et Maurice, incorrigibles voyageurs
Un cadeau pour Jean Brunet, remis par Maryse Penando au nom de la chorale Esalabra
Un album-photos Esalabra 2024 est en ligne