L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 7 novembre 2004.
Une superbe grille orne désormais le portail de la chapelle
Photo archives, Octobre 2004
Les archives municipales datées du 25 août 1723 signalent que « Monseigneur l’Evêque de Mirepoix doit arriver au premier jour en cette ville pour y faire la visite des églises et comme il est juste de bien le recevoir … », l’assemblée communale décide « la réception dudit seigneur évêque le plus honnêtement et magnifiquement qu’il se pourra ». Un budget de dépenses est alors voté à cette intention, tous les marguilliers des congrégations de Saint Blaise, Saint Roch, du Purgatoire, du Saint Sacrement, du Pain Bény et surtout ceux du Calvaire, s’activent.
Mais qui étaient les marguilliers ? Des dignitaires de la « fabrique paroissiale », groupes de laïques préposés à certains rôles dans l’église et chargés de tenir des registres où ils rendaient compte de leur gestion, ils coordonnaient l’entretien des lieux saints.
Pour ce qui concerne la chapelle de Réparation (le Calvaire), le registre des marguilliers demeure introuvable. Mais au cours des recherches effectuées dans les archives et par le biais des délibérations du conseil municipal, notre regrettée amie Marie-Louise Saddier, avait pu retracer certaines réalisations accomplies depuis 1723, jusqu’à l’agrandissement actuel datant de 1842. Cette date figurant sur la voûte est la dernière connue officiellement. Plus récemment (1995-1996), la réfection partielle de la toiture avait été réalisée par Frédéric Paillard, artisan et compagnon du Tour de France, lequel espérait secrètement le retour des marguilliers afin de pouvoir poursuivre les nécessaires travaux de restauration. Cette époque n’est peut-être pas révolue et la petite chapelle là-haut sur le Mont Calvaire n’est pas vraiment oubliée puisqu’elle a fait dernièrement l’objet d’attentions particulières avec la pose d’une superbe grille en fer forgé réalisée par les services municipaux, et plus précisément par l’ami Francis Amouroux.