Quand les feuilles tombent et tourbillonnent, JIEL s'amuse à suspendre l'automne, avec une rencontre fleurie (Photos Aurélien Moralès). 

Deux fleurs

Deux fleurs se caressaient sur le bord d’un chemin

Depuis des jours elles s’aimaient et parlaient de lendemain

Reconnaissantes à dieu de les avoir réunies

Elles remerciaient les cieux le jour comme la nuit

Le monde tout autour admirait leur beauté

Abeilles et colibris s’arrêtaient les saluer

L’escargot ce pataud si glouton passait discret

L’amour le bonheur la vie pour seul secret

La nature en elles retrouvait ses vertus

Dans l’immensité de son royaume perdues

Deux petites fleurs se dorlotaient sans façon

Ignorantes du monde et frêles comme papillons

Le soleil les cajolait à longueur de journée

La lune attentionnée gardait douces leurs soirées

Nul n’aurait osé contrarier leur idylle

Tant elles étaient belles et pourtant si fragiles

La vie même sublime n’est pourtant qu’éphémère

Par un frais matin dans la rosée amère

Ce couple magnifique si discret exemplaire

Avait cessé de vivre avait cessé de plaire

            JIEL

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 5 novembre 2000.

Jacques Laffont a décidé de passer la main (Photo archives, Avril 2000, Fête de la pêche au bassin du Cours d'Aguesseau).

Réunis tout dernièrement au centre socioculturel des Cèdres, les responsables de la société de pêche du Kercorb ont tenu leur assemblée générale en présence de nombreux pêcheurs du canton. Jacques Laffont remerciait les nombreux maires présents, l’ensemble des municipalités pour leur soutien et les subventions allouées, les bénévoles qui oeuvrent sans compter au bon fonctionnement de l’association, à travers des alevinages ou des concours.

Première constatation, l’année 2000 aura vu une hausse de la vente des cartes, l’AAPP enregistrant l’adhésion de 143 adultes et la vente de 41 cartes jeunes et 34 cartes vacances. Dans le même temps, les concours organisés autour du lac et la fête de la pêche pour les enfants, enregistrent une fréquentation en nette augmentation. Les réserves de pêche de Puivert, Sainte-Colombe-sur-l’Hers et Chalabre, dans lesquelles 6000 truitelles ont été déversées sont reconduites, et une opération de pêche électrique est programmée en 2001. Pour l’ouverture en mars 2001, un riche alevinage est prévu puisqu’une dotation de 580 kg de truites attribuée par la fédération, plus 10 000 truitelles, viendront enrichir les cours d’eaux du canton chalabrois. Les fines gaules du Kercorb ont ensuite adopté le rapport financier positif présenté par Roland Fourcassa (solde 26 851 F), avant de prendre connaissance de la démission du président Jacques Laffont. Un départ qui intervient au terme de huit années de présidence sans faille, saluées par Jacques Montagné maire de Chalabre.

Démissionnaires aux côtés de Jacky Laffont, Roland Fourcassa et Roger Rosich, trésorier et secrétaire de l’AAPP, ont souhaité eux aussi prendre du recul, avec leurs responsabilités. Pour l’heure, le nouveau bureau appelé à veiller aux destinées de la société de pêche n’est pas connu, mais Francis Fernandez et Jean-Pierre Sanchez ont d’ores et déjà manifesté leur désir de reprendre le flambeau.

Les adhérents de la société de pêche, lors de l’assemblée générale aux Cèdres

(Photos archives, Octobre 2000)

Jacky Laffont, Roger Rosich et Roland Fourcassa passent la main

C’est bien connu, à force d’attendre son Tour il finit par arriver et le mois de juillet 2021 verra la cité chalabroise une nouvelle fois traversée par le peloton du Tour de France. Depuis le dimanche 15 juillet 2012, date du dernier passage des « forçats de la route », le Kercorb ne s’était pas replongé dans l’ambiance unique offerte par le spectacle du Tour. Cette grande fête populaire et sportive animera le pays chalabrais tout entier, le samedi 10 juillet, à l’occasion de l’étape Carcassonne-Quillan (184 km). Avant de faire leur apparition dans la cité chalabroise, les coureurs en provenance de Montréal et Escueillens auront franchi le col de Saint-Benoît, avant de partir en direction du col de Montségur, via Lavelanet et Montferrier.

Photos archives, Tour de France 2012

La colonie britannique derrière l'équipe de la Sky

Les Hauts-de-Bon-Accueil au rendez-vous du Tour

Mickaël et Mehdi aux fourneaux du bar des Sports

En attendant le tour

Bradley Wiggins en jaune

Thomas Vockler en chasse

Marc Cavendish, champion du Monde 2011

Alexandre Vinokourov en 4e position

Sylvain Chavanel, en 3e position

Jean Plauzolles, Valérie Dillon, Régine Duran et Gilbert Navarro, les Poumpils de l’Hers à leur arrivée sur la Place du Capitole (Photos archives, Octobre 2010).

La quatrième édition du Marathon du Grand Toulouse réunissait dernièrement près de 2500 coureurs à pied, à l’écoute d’un starter placé sur le Pont Saint Michel. Sous un plafond très bas qui laissait augurer d’une journée humide, Francis Amouroux se préparait à en terminer avec dix semaines d’une préparation rigoureuse et millimétrée. Objectif annoncé, quatre fois une heure pour parcourir les 42,195 km que notre fondeur aura couru dans le souvenir de Jérémy. Au terme de son deuxième marathon, après avoir couru Paris en 2003, Francis arrêtera son chrono sur 4h 03’ 59’’, un temps qui lui attribue la 1603e place sur 2391 classés.

A 11h, le rond-point de la Barrière de Paris était pris d’assaut par 433 équipes de quatre coureurs-relayeurs, invités à conjuguer leurs efforts afin de rejoindre au plus vite les arcades du Capitole. Imperturbables sous les premières gouttes, « Les Poumpils de l’Hers », équipe mixte composée de Jean Plauzolles, Gilbert Navarro, Régine Duran et Valérie Dillon, attendaient le coup de pistolet libérateur. Nos fondeurs allaient courir dans cet ordre et rallier la ligne d’arrivée depuis la Barrière de Paris, via Saint Alban (10,5 km), Borderouge (11.5 km), François Verdier (6.5 km) et le Palais de Justice (7 km). Le quatuor terminait sa course avec une ultime ligne droite de 1500 mètres, bouclée de front et sous une pluie diluvienne venue marteler les pavés de la rue Alsace-Lorraine. Ce trop plein d’eau aura-t-il eu raison de la puce électronique ? L’équipe portant le dossard 207 ne figurait en effet sur aucune des tablettes de l’organisation à son passage sur la ligne d’arrivée. Trempés, un peu déçus mais certainement pas démotivés, Valérie, Régine, Gilbert et Jean ont aussitôt rempli un formulaire d’inscription pour 2011 et la 5e édition de l’épreuve.