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  • C’était hier : Courtauly : Le clocher mur de l’église a été restauré

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 novembre 2017.

    courtaulyGérard Penando et les Courtaulins ne se résignent pas face au temps qui passe (Photo archives, octobre 2017).

    La silhouette élancée de l’église de Courtauly était l’objet de tous les regards, vendredi 27 octobre, à l’heure où élus et invités levaient les yeux vers le ciel, pour constater le remarquable résultat des travaux de restauration initiés par Gérard Penando, maire, et son conseil municipal. Au terme de plus de neuf mois d’une minutieuse réhabilitation menée par l’entreprise Corea, les cinq baies décroissantes et leurs cloches posées sur la pièce maîtresse du patrimoine historique et architectural de ce petit village du val de l’Ambronne, pouvaient savourer leur victoire face aux outrages du temps.

    L’événement a été célébré en présence d’une très nombreuse assistance, d’abord invitée à apprécier le récital offert par les chœurs de l’ensemble vocal Eissalabra, sous la belle voûte en étoile d’une église datée du XVIe siècle. Un superbe intermède conclu sur le parvis du sanctuaire, avant que Gérard Penando ne retrace les différentes étapes ayant permis de mener à bien ce projet, porté par la mobilisation des Courtaulins. Répondant à l’écho de cloches indifférentes au protocole, voire grisées par l’instant présent, le premier magistrat saluait l’engagement des différents partenaires investis aux côtés de la commune. Lucette Ruiz, conseillère municipale, retraçait l’historique et l’évolution de l’édifice, avec une pensée pour les bâtisseurs anonymes du temps jadis. La conclusion de cette journée inaugurale revenait à Sébastien Pla, conseiller régional, avant que Claire Laffourcade, adjointe au maire, ne remette un bouquet de fleurs à Lucette Ruiz.

    courtauly

    « Las que passan tornan pas » (les heures qui passent ne reviennent pas). Au-dessus de ces quelques mots inscrits dans la pierre, l’horloge du clocher indiquait 18 h 47. Il y avait peut-être urgence à se retrouver autour d’un vin en l’honneur du patrimoine.

    courtauly

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  • C’était hier : Cameron Heritage, un jeune champion cycliste en devenir

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 9 novembre 2012.

    ramsbottom rake, cameron heritage, david compston, bridlington cycling club, holme valleyCameron Heritage aux côtés de son coach David Compston (Photo archives, novembre 2012).

    Le dimanche 28 octobre dernier, se déroulait le championnat anglais de course de côte sous le ciel gris de Ramsbottom, comté du Lancashire. Une course cycliste contre la montre, à laquelle participait Cameron Heritage, domicilié à Léran, petite localité ariégeoise baignée par le lac de Montbel. Inscrit dans la catégorie 15 ans à mille miles de son village d’adoption, le jeune citoyen britannique a fait fructifier d’une façon magistrale, les séances d’entraînement qu’il s’impose sur les routes de l’Aude et de l’Ariège.

    Sur une distance de 947 yards (866 mètres), avec une pente moyenne de 11 % et des passages à plus de 20 %, Cameron a vaillamment décroché le titre national dans sa catégorie. Parti en 13e position sur 160 concurrents tous âges confondus, le jeune licencié au club de Holme Valley Wheelers (Yorkshire), signe un très encourageant chrono de 3’ 19’’.

    Cet excellent résultat vient récompenser le travail de fond effectué avec le concours de son entraîneur David Compston, néo-chalabrois installé depuis trois ans au n° 8 de la rue du Pont-de-l’Hers. Avant de prendre le départ de cette épreuve nationale, Cameron Heritage aura pédalé une semaine durant au contact de champions, avec lesquels « il a fait le plein de confiance ». De retour à Léran où il réside depuis l’âge de six ans, Cameron Heritage a chaudement remercié ses parents, premiers supporters, auxquels il a dédié le premier trophée d’une carrière prometteuse. Sincères félicitations au jeune champion, et à son coach David Compston, lequel a décelé chez son poulain, toutes les qualités nécessaires à la pratique du vélo de haut niveau. Rendez-vous en 2013, le jeune Cameron aura déjà un titre à défendre.

    Licencié au sein d'un club anglais, Cameron Heritage ne peut s'aligner dans les compétitions inscrites au calendrier de la Fédération française de cyclisme.

  • Paul Frédéric Babou, le Poilu oublié

    paul frédéric babou

    Le 26 février 1888 à 10 h, Paul Bézard, maire de Chalabre et officier de l’état-civil, accueille Alfred Alexandre Babou, chapelier, accompagné d’un bébé né la veille, à deux heures du matin dans la maison de Fidèle Dantoine, rue du Communal. Cette déclaration de naissance concerne un petit Paul Frédéric, dont la maman s’appelle Marie Léran. Le jeune Chalabrois grandira dans la maison familiale, avant d’exercer comme son père, le métier de chapelier.

    Futur conscrit de la classe 1906, il s’engage pour trois ans le 8 novembre 1907, auprès des services de la mairie de Toulouse. Dirigé le jour même vers le 14e régiment d’infanterie, le soldat de 2e classe deviendra soldat-musicien le 18 janvier 1908. Le 8 novembre 1910, Paul Frédéric Babou, matricule 1370, passe dans la réserve de la vie active, et retrouve le Kercorb, en possession d’un certificat de bonne conduite.

    De retour à la vie civile, il reprend son métier de chapelier, puis rencontre Joséphine Anna Cantié, qu’il épouse à Chalabre, le 20 mai 1914. Mais l’intermède conjugal sera de très courte durée, puisqu’il est « rappelé à l’activité à la mobilisation », le 5 août 1914, avant d’être incorporé au 80e régiment d’infanterie de Narbonne. Blessé le 15 octobre 1914 et décoré de la médaille militaire, Paul Frédéric Babou sera réformé par la commission spéciale de Carcassonne le 27 août 1915. S’il retrouve une nouvelle fois le pays chalabrais et sa famille, son état de santé ne fera que se dégrader, et il décédera des suites de ses blessures, le 20 juillet 1918 à Chalabre.

    paul frédéric babou

    Survenue loin du théâtre des opérations, cette disparition sera bien mentionnée sur l’état signalétique de services de Paul Frédéric Babou. Mais son nom ne sera jamais inscrit sur le monument aux Morts, aux côtés des 74 enfants de Chalabre morts pour la France (Remerciements à Serge Fournié, « pensionnaire » des archives départementales).

    La cérémonie commémorant le 104e anniversaire de la signature de l’armistice à Rethondes, sera célébrée vendredi 11 novembre à partir de 11 h. Jean-Jacques Aulombard, son conseil municipal et le comité des anciens combattants invitent la population à s’associer à cette journée du souvenir. Le cortège se formera devant la mairie et rejoindra en musique, le monument aux Morts puis le carré militaire. Un vin d’honneur sera offert à l’issue de la cérémonie.

  • La Poste, les horaires

    Le bureau de Poste de Chalabre communique :

    « A compter du lundi 7 novembre, l'agence est ouverte au public le lundi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, le mardi de 10 h à 12 h, le mercredi de 9 h à 12 h, le jeudi et le vendredi de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h ».