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  • C‘était hier : La Corrida du cœur, avec l’équipe de Courir pour Greg

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 3 janvier 2013

    L'association Courir pour Greg, dont le siège est à Malviès, est composée d'éléments issus de clubs sportifs audois, basés dans le Limouxin, le Narbonnais et le Kercorb. Présidée par Guillaume Pons, cette équipe a pour objectif de faire partager sa passion pour la course à pied, à des personnes à mobilité réduite. Comme ce fut le cas en cette fin d'année 2012, sur les boulevards de la capitale catalane, en compagnie de Sophie Perret. 

    courir pour greg,corrida de perpignan

    Sophie et ses partenaires sont prêts à renouveler l’expérience

    Photos archives, Décembre 2012

    Samedi 8 décembre, à l’heure où le Castillet projetait son ombre sur le Palais des Congrès de Perpignan, six coureurs de fond du pays audois faisaient la connaissance de Sophie, jeune Saint-Jeannaise (Saint Jean Pla-de-Corts) invitée, tout comme eux, à prendre le départ de la IIe Corrida de Noël.

    Cette course pédestre, organisée sur les boulevards par les partenaires de Francis Martinez et le club Running 66, aura permis à l’association « Courir pour Greg » et à son président Guillaume Pons, de partager d’inoubliables instants aux côtés de Sophie Perret, leur toute nouvelle coéquipière. Embarquée dans un fauteuil hippocampe, sous les yeux de Bendi son fidèle compagnon à quatre pattes, Sophie a parcouru 6 km dans la froidure, mais avec un bonheur éclatant. Un moment fort, partagé en compagnie de Cathy Lafaille, Christophe Villalongue, Théo Tunez, Hervé Taurin, Guillaume Pons et Christian Moralès, envoyés spéciaux d’un vieux patriarche à la barbe blanche.

    courir pour greg,corrida de perpignan

    Pour le coup, la légendaire solitude du coureur de fond aura été singulièrement mise à mal, tant l’esprit d’équipe aura prévalu sous les palmiers de l’ancienne capitale des Rois de Majorque. Aiguillonné par son skipper parmi plus de 300 participants, le team « Courir pour Greg » aura enchaîné les prises de relais, au diapason de Valérie et Bertrand Itsweire, et de l’équipe du Ribéral AC (Saint-Estève), emmenant une joélette à bord de laquelle Kévin avait pris place (photo ci-dessus, les deux équipes avant le départ).

    Sophie et Kévin, deux capitaines de route, pour deux équipes qui rouleront ainsi de concert jusqu’à la ligne d’arrivée, franchie à la nuit tombée sous la banderole du Téléthon 2012. Une ligne franchie bien trop tôt, à la conclusion d’une course certes brève, mais tellement riche en sensations.

  • De l’importance des étoiles dans la navigation

    upek,claude besnehard

    Samedi 14 janvier à 17 h à la Maison du Lac à Montbel, l’Université Populaire en Kercorb (UPEK) propose une conférence animée par Claude Besnehard sur le thème, « Petite histoire de positionnement au large par moyens astronomiques ».

    Dès le tout début du néolithique (-11 000 ans) alors que les Hommes se sédentarisent et posent les premières briques d’une organisation sociale structurée, les premières expéditions maritimes voient le jour dans le bassin de la Méditerranée Orientale. Motivées par la volonté de développer le commerce et le désir de conquérir de nouvelles terres, ces expéditions projetteront leurs acteurs toujours plus loin au travers de bassins océaniques toujours plus

    grands. Depuis la découverte des îles de la Méditerranée en passant par le peuplement de l’Océan Pacifique et les expéditions des Vikings, jusqu’à la conquête du continent américain, le besoin de savoir où l’on est pour mieux parvenir à son but va créer un immense essor

    intellectuel. Ce défi ne pourra être relevé que par la maîtrise progressive des outils de la navigation astronomique, unique moyen avec ou sans instruments, capable d’accompagner les coureurs des océans vers leurs destinations. Il en sera ainsi jusque vers la fin du 20e siècle, avec l’apparition des systèmes satellitaires de positionnement.

    Claude Besnehard est officier de marine en retraite et ancien sous-marinier. Son attrait pour l’astronomie s’est révélé dès ses premiers pas à l’Ecole Navale. Par la suite, il a communiqué cette passion pendant quinze années à ses étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime. Il continue aujourd’hui de braquer ses télescopes vers le ciel pour y poursuivre sa mission.

    Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents.

    Courriel : upek11@laposte.net Blog : http://upek.over-blog.com

  • Le temps pousse les pierres

    Jouret.jpgAu bord du vieux canal, un vestige de l’artisanat chalabrois.

    Cette bâtisse en ruine qui jour après jour a modifié sa silhouette  en silence, fut entre 1920 et 1940 l’atelier Jouret, du nom de Louis Jouret, quincailler et épicier sur la place du marché.

    Dans le Tome V édité en juillet 2000 par l’association « Il était une fois Chalabre » et sous la plume de Maurice Rouzaud, il apparaît que Louis Jouret, Puivertain d’origine, fabriquait là des manches de couteau en corne avant d’y monter les fameuses lames du Puy-de-Dôme, venues de Thiers.

    Couteaux de Chalabre.jpg

    Le délicat assemblage était réalisé dans un local de la Traverse de la Halle grâce au savoir-faire de François, Joseph et Guy Huillet, mais la bâtisse évoquée aujourd’hui se trouve route de Lavelanet, juste au pied des Genêts, après le petit pont de pierre. Ce bâtiment annexe à l’écart du village et pour cause, permettait le recyclage des rebuts après usinage de la corne, activité plutôt incommodante, étant donné l’odeur particulièrement tenace dégagée par le traitement de la matière première : « les déchets de corne de mouton et de bœuf étaient concassés et servaient à faire de la « cornaille », utilisée comme engrais. Une turbine lancée par la force motrice des eaux du canal permettait d’actionner machines et courroies, les vestiges du canal et l’emplacement de la turbine sont encore visibles ».   

    Les temps changent, la corne autrefois abondante a hélas cédé la place au plastique mais bonne nouvelle, les vieilles pierres fatiguées refont leur vie quelque part sur les hauteurs du vieux Chalabre.

  • C’était hier : Le Père Noël a dressé la table

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 2 janvier 2013.

    ehpad hauts-de-bon-accueil hauts-de-bon-accueilC’est avec grand plaisir que Marthe Brembilla a accueilli une vieille connaissance (Photo archives, Décembre 2012).

    Il existe en Kercorb un personnage à l’image du Père-Noël, à la différence près qu’il effectue ses rondes 365 jours par an ou presque. Et cela pour le plus grand bonheur des personnes âgées bénéficiant du service de portage des repas à domicile. Mardi 25 décembre, Yves Deckmyn, émissaire officiel détaché par l’hôpital local, est reparti en tournée, après avoir revêtu le costume d’un vieux patriarche adulé par petits et grands.

    Son arrivée dans les chaumières desservies sur l’ensemble du canton du Chalabrais ne sera pas passée inaperçue, générant parfois même quelques larmes d’émotion, comme ce fut le cas du côté de la ferme du Boyer, sur les hauteurs de Rivel. Une initiative saluée depuis la Place Espérance Folchet  jusqu’à Nébias ou Montbel, et pour laquelle l’ami Yves, modèle de ponctualité s’il en est, a été chaudement remercié.