La section Fnaca du canton de Chalabre, le maire et son conseil municipal, invitent la population à se joindre à la commémoration du 62e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie. La cérémonie aura lieu le mardi 19 mars, en présence des corps constitués et des élus.

Rassemblement devant la mairie d’où le cortège partira à 11 h, vers le monument aux Morts, aux accents de Batucada. Après la lecture du manifeste de la Fnaca, dépôts de gerbe, sonnerie aux morts, minute de silence. L’assemblée effectuera le retour à la maison commune, où un vin d’honneur sera offert par la municipalité.

L’association Framboise et Myrtille sera présente demain samedi 16 mars au marché de Chalabre où elle tiendra un stand afin de vendre pâtisseries, crêpes,…

Par cette initiative, l'association souhaite réunir des fonds pour financer le voyage scolaire de cinq jours autour des châteaux de Guédelon et de Chambord, prévu pour les CE et CM de l'école Louis-Pergaud. Merci pour les élèves.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 15 mars 2004.

Le sergent-chef Stéphane Ferrier et le sapeur Arnaud Molini ont accueilli les élus au centre de secours Jean-Cabanier

Photo archives, Mars 2004

A l'invitation de Roger Rosich, conseiller général du canton de Chalabre, le président du conseil général Marcel Rainaud était tout dernièrement en visite sur le canton de Chalabre. Une rencontre qui a permis aux élus de se rendre sur des chantiers récemment mis en route, comme à la ferme de La Mouillère et au col du Bac, où des travaux de rectification de virage ont été réalisés. Aux côtés de Roger Rosich et de Lucien Clergue, président de la Communauté de communes du Chalabrais, Marcel Rainaud s'est ensuite rendu à Montjardin, où la délégation a été reçue par Jacques Laffont, premier magistrat de la commune. Le président a pu ainsi apprécier l'urgence de la mise en place d'un plan de démolition pour plusieurs maisons vétustes jugées dangereuses.

La visite s'est terminée au centre de secours Jean-Cabanier, en présence du sergent-chef Stéphane Ferrier, chef du jeune corps de sapeurs-pompiers doté depuis peu d'un nouveau camion mis à disposition par le syndicat départemental d'incendie et de secours (Sdis).

Samedi 16 mars à 17 h à Rivel (salle des fêtes), l'Upek invite à une conférence animée par Sophie Jacques Serano, sur le thème « Le renouveau de la bodega, cornemuse du Languedoc, de l'oralité au patrimoine ».

Sophie Jacques Serano est musicienne, passeuse de sons avec Nicolas son mari, facteur d’instruments. Née en Belgique, elle fut géologue dans une vie antérieure. Son installation en Quercorb au début des années 1980 lui permet de réaliser son rêve de devenir musicienne professionnelle. Elle rencontre enfin la bodega, cornemuse de la Montagne Noire, en tombe amoureuse et l’apprivoise. Cet instrument lui apprend ce qu’est une culture, elle en apprend la langue : l’occitan.

Elle crée une école associative en milieu rural et passe un diplôme d'état afin de pérenniser la transmission de son instrument au Conservatoire de Carcassonne. En 2010 elle publiera un double DVD « Bodega, buf de vida ! » (réalisateur Stéphane Valentin) primé par l’Académie Charles Cros. Elle participe à de nombreuses manifestations culturelles notamment au concert de Stéphane Eicher à la cité de Carcassonne.

 Sophie et les musiciens de « l'Escòla de bodega » de la Montagne Noire franchissent le Pont-du-Blau

Photo archives, Fête du Tougnol 2013

La bodega (outre en occitan) est la cornemuse de la Montagne Noire, les Tarnais l’appellent la craba, car elle est faite d’une peau de chèvre entière et trône parmi les cornemuses les plus volumineuses. Elle était l’instrument du monde rural et était jouée pendant les veillées, bals, noces et autres messes de Noël. Elle a connu une période de gloire au début du XXe siècle.

La bodega a une histoire parallèle à celle de la langue occitane : longtemps méprisée (elle est instrument de pauvre), elle a failli disparaître. On réalise maintenant que la force de sa sonorité a une résonance universelle qui peut toucher tout un chacun. Instrument de tradition orale, sa transmission était donc primordiale et elle est maintenant devenue instrument patrimonial, emblématique de la région Occitanie.

Comme l'indique l'Upek, « Ce sujet peut paraître très local ou très spécialisé mais c’est l’occasion de se demander comment hériter d’une culture populaire, pour construire le présent sans retourner au passé. Quel est l’intérêt de la revalorisation d’un tel instrument, qu’est-ce que le patrimoine ? ».

L'entrée est gratuite pour les adhérents, la participation libre pour les non adhérents.