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C’était hier : Inauguration en grandes pompes
L’article en ligne avait été publié dans le journal l’Indépendant, édition du samedi 18 février 1995.
Jean-Louis Gomez et les partenaires du projet lors de l’inauguration
C’était le samedi 11 février, une date qui fera référence pour le canton du Chalabrais et surtout pour les Ets Gomez et Fils, instigateurs d’une heureuse initiative en matière de développement local. Sur cette « Terre Privilégiée » blottie au pied des contreforts pyrénéens, l’arrivée du pétrolier du Grand Sud ne pouvait passer inaperçue et c’est en présence d’une clientèle fidèle, à laquelle s’étaient joints tous les partenaires sociaux du canton, que s’est déroulée l’inauguration d’une station-service on ne peut mieux nommée.
Ce nouveau service mis à la disposition tout à la fois des usagers de la route, des partenaires du monde agricole et des consommateurs de fioul de chauffage et qui vient en complément de l’activité des Ets Gomez et Fils, a vu le jour grâce à la participation financière de nombreux acteurs : une subvention du conseil général et de la mairie d’un montant de 150.000F, un investissement personnel de MM. Gomez de 410.000F, ainsi que la mise à disposition d’un matériel de distribution et de signalétique par la Sté Dyneff, d’un montant de 100.000F.
Depuis le simple atelier de carrosserie qui vit débuter François Gomez en 1969, au quartier du Moulin, l’entreprise Gomez et Fils a réalisé une évolution fulgurante, grâce aux compétences bien spécifiques des trois fils, Jean-Louis, Gilbert et Dominique, dans les différents domaines de l’automobile et du cycle. Jacques Montagné maire et conseiller général de Chalabre concluait son intervention en ces termes : « Investir dans l’espace rural, secteur extrêmement fragile, présente certainement un risque. Il faut saluer ceux qui le prennent aujourd’hui, et souhaiter aux Ets Gomez et Fils, la totale réussite dans leur nouvelle entreprise ».
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Franky, un « tourneur » invité à Bon-Accueil
Un voyage dans le temps en compagnie de Franky et de son orgue de barbarie
Jeudi 6 février, l’Ehpad des Hauts de Bon-Accueil accueillait un drôle de musicien et son instrument, installés dans le grand salon au terme d'une déambulation dans les couloirs du centre de séjour. Devant un auditoire transporté vers le bon vieux temps du limonaire, un orgue de Barbarie et Frank ont offert une ambiance des boulevards d'antan, avec quelques vieux airs oubliés.
Le vagabond bien aimé a ainsi entraîné les résidents à travers un voyage intemporel rempli de moments touchants. Le tour de chant s’est ensuite poursuivi par des visites à des résidents fatigués ou malades qui n’avaient pas pu se déplacer, et auxquels Franky a offert une chanson. L’après-midi aura été riche en émotions, grâce au talent mais aussi à l’humanité qui émane d'un soliste que les résidents espèrent revoir bientôt : « Franky, merci ! ».
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Un jour, une image
Maurice Mazon faisait aussi parfois le pitre
Photo Maurice Mazon