Grimés et costumés, les enfants ont fêté carnaval.
Quelques heures seulement avant l’arrivée da sa Majesté Badaluc XLIV, les écoliers de Louis-Pergaud ont triomphalement accueilli un invité tout aussi illustre. Digne descendant d’un arrière grand-père venu en Kercorb voilà bientôt douze lustres, le petit prince de carnaval ne s’y est pas trompé, appréciant comme il se doit l’hospitalité des pensionnaires de la Place Salvador Allende. Lesquels s’étaient accordés un acompte sur les vacances de Pâques.
Un cortège multicolore emmené aux accents carnavalesques des musiciens de l’OPVC a sillonné les rues chalabroises, pour une parade ensoleillée et haute en couleurs. Une belle fête à laquelle étaient associés les bambins de la crèche Vanille et Chocolat, trop heureux de déambuler sur les cours, aux côtés des grands.
Cette liesse connaîtra pourtant un bémol de taille, à hauteur de la place Charles Amouroux. Un retournement de situation incompréhensible, qui verra l’alter ego de Badaluc, précipité dans les flammes infernales, par un jeune tribunal d’exception, brillant mais peu clément. Au fil d’un jugement mené tambour battant par des magistrats aux plaidoiries un tantinet expéditives, les carnavaliers en herbe ont fait preuve d’une belle imagination, pour démontrer au final que force devait rester à la tradition.
Une avant-première très réussie, qui connaîtra un prolongement tout aussi festif dès aujourd'hui samedi 14 avril à partir de 18h 30, avec l’arrivée sous la halle, de Badaluc 44e du nom.
Un album-photos Carnaval des enfants a été mis en ligne.
Les membres de la Confrérie réunis aux côtés du grand maître, Jean-Louis Goepfert.
Armé par Jean-Louis Goepfert, Philippe Clément est devenu membre de la Confrérie.
Badaluc, un invité de toujours, en Terre Privilégiée. En ce début de siècle dernier, le Cours National est prêt pour la fête. Qui n'a pas son couvre-chef ?
Bernadette Larrue distribue le matériel nécessaire, la dictée va pouvoir commencer.
Cette journée fêtée depuis dix-sept ans par tous les pays ayant la langue française en partage, était placée sous le signe du dialogue et de la diversité. Et à vingt heures très précises, les candidats munis du matériel nécessaire, partaient à la rencontre du Petit Prince et d’un aviateur en panne dans le désert du Sahara. Le nez collé sur la feuille et le crayon vissé aux lèvres, la tentation de dessiner un mouton était grande, mais il était aussi l’heure de ramasser les copies. Aussitôt redistribuées dans le désordre, les dictées allaient recevoir leur lot de croix, au terme d’une correction parfaitement anonyme, et des plus animées. C’était sans compter sur la présence de maître Capello du Kercorb (photo), lequel réussira à convaincre les potaches les plus sceptiques. Les meilleurs annonçant trois fautes, pas mieux, toutes et tous promettant de revenir à la prochaine invitation.
Au final, une excellente soirée, à laquelle ont participé il faut le souligner, deux candidates venues tout spécialement de Tarascon sur Ariège, aux côtés du jeune Aristide, le cadet de la classe (photo).