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  • Leslie Ficcaglia, une artiste sur le cours Colbert

    leslie ficcaglia

    La question n’est pas de savoir qui de Leslie ou de Jean Filou est le plus connu, mais plutôt de savoir pourquoi tous deux ont élu domicile en Kercorb. En fait, il faut revenir à l’année 2006, lorsque Leslie M. Ficcaglia découvre d’abord Ste Colombe-sur-l’Hers, avant d’acheter un bien sur Chalabre, au mois de décembre de l’année suivante. Loin de son New Jersey natal, Leslie avoue qu’elle pense quelquefois à Port-Elizabeth et à sa ferme en bord de rivière. Mais ce qu’elle languit surtout, ce sont ses deux enfants et ses deux petits-enfants. Une absence qu’elle arrive à combler un peu aux côtés de Jean Filou, son compagnon de tous les instants.

    Aujourd’hui retraitée, Leslie a délaissé son métier de psychologue, exercé dans les établissements scolaires et dans les hôpitaux, en même temps qu’elle s’occupait d’un grand jardin où élevage et cultures faisaient bon ménage. Désormais, appareil photo autour du cou, elle explore la campagne et crée des tableaux à partir de ses propres photographies, vues locales mais aussi portraits, réalisés sur commande. Sa spécialité étant le « portrait dans un cadre naturel », avec un faible pour les portraits d’enfants, et tous ces lieux que l’on peut côtoyer sans pour autant les voir.

    leslie ficcaglia

    Bien loin de son studio surplombant la Manumuskin River, elle reste membre de l'American Society of Portrait Artists et se souvient de l’enfant qui emportait avec elle un carnet de croquis, pour saisir toutes les occasions de dessiner les personnes et les objets qu'elle rencontrait. Le choix de ses sujets reflète à la fois sa formation en psychologie et son intérêt marqué pour l'environnement. Leslie Ficcaglia s'intéresse depuis longtemps à l'écotourisme comme moyen de protection des ressources, et a été à ce titre, membre du conseil d'aménagement du canton de Maurice River pendant près de vingt ans, et vice-présidente du conseil d'aménagement du comté de Cumberland. A ce titre, Leslie Ficcaglia œuvre en faveur des rivières et des animaux rares qui évoluent dans cet environnement. Et pour la petite histoire, outre la marche et la lecture, Leslie cultive son jardin sur les bords de l'Hers. Il faut savoir pour être complets, que la biographie de Leslie figure dans le Who's Who américain. Pour plus de renseignements lficcaglia@igc.org ou mauriceriver.igc.org

    leslie ficcaglia

    Jean Filou, très jaloux des créations de Leslie 

  • Le Peyrat : L’atelier Au bout du fil propose trois journées de stage reliure

    catherine robin,atelier au bout du filChaque année, au début du mois d'avril se tiennent les journées européennes des métiers d'art. Dans ce cadre, Catherine Robin (photo) propose trois jours de stage pour découvrir la reliure dans son atelier Au bout du Fil, sur la commune du Peyrat. Les participants peuvent choisir une journée, deux ou trois en fonction de leur temps disponible.

    Sur une journée, ils repartent avec leur carnet fait main le soir même. Sur deux journées, ils découvrent la reliure en choisissant un livre et une technique qui ne nécessitent pas de passer par toutes les étapes du livre. Sur trois jours, ils auront le temps de réaliser une reliure de livre et le titrage. Le prochain stage aura lieu à partir du jeudi 8 avril jusqu'au samedi 10 avril 2021. Les horaires seront adaptés en fonction des conditions sanitaires en vigueur. Le stage se déroule à l'atelier de reliure Au bout du fil situé rue du Moulin au Peyrat. Il faut contacter Catherine Robin par téléphone pour lui faire part de ses envies : fabriquer un carnet avec des feuilles blanches fournies ou venir avec ses propres livres pour faire le choix de celui qu'il est possible de relier en 2 ou 3 jours.

    Le stage suivant adoptera la même formule. Il aura lieu du 19 au 21 novembre, quelques semaines avant Noël, pour fabriquer ses cadeaux soi-même. N'hésitez pas à appeler dès maintenant pour vous renseigner.

    Les stages se déroulent dans l'atelier Au bout du fil situé tout au bout de la rue du Moulin, Le Peyrat (09600). Les horaires sont de 9 h 30-17 h. Pour la pause déjeuner du midi, repas tiré du sac sur place. Questions et réservations auprès de Catherine Robin au 06 41 37 17 49.

    Plus d'informations sur le site : https://www.atelier-reliure.fr

  • C’était hier : « Rêve de lac » : un film pour accueillir le printemps

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 19 mars 2001.

    bijan zanitch khah,sophie jacques-seranoBijan Zanitch Khah, le réalisateur de « Rêve de lac », aux côtés de Sophie Jacques de Dixmude (Photo archives, Mars 2001).

    Bijan Zanitch Khah est un réalisateur heureux, son long métrage « Rêve de lac » sort sur les écrans avec l’arrivée du printemps. Cela n’est certainement pas un hasard, Bijan cultive pour les beautés pyrénéennes en particulier et la nature dans son ensemble, une sorte de fascination communicative. En mettant en valeur quelques quartiers de Paris et surtout des paysages de l’Aude et de l’Ariège, Bijan a voulu tirer le meilleur parti de ce pouvoir sans frontières que détiennent les images.

    Pour fêter la nature et s’en rapprocher toujours plus, Bijan a mis tout son art et toute son expérience afin de garder une lumière naturelle : « Il est difficile de filmer dans les Pyrénées à cause de la lumière qui change sans cesse, plus de deux ans de travail, des jours et des nuits d’angoisse et de joies, mais ce film ne sera que lorsqu’il aura rencontré le public ». Et ce grand rendez-vous est imminent, programmé pour le mercredi 21 mars à Mirepoix. Une sortie nationale à l’occasion de laquelle Bijan Zanitch Khah sera présent aux côtés de l’équipe de tournage et des acteurs non professionnels qui composent le casting.

    Ainsi les jeunes Michel Dufour, Arnaud Garros mais aussi Joëlle et Pierre Croison et leurs fils Aloïs et Zachary, Pierre Terpan, Sophie Jacques de Dixmude, tous bien connus des Chalabrois, auront fait leurs premiers pas de comédien devant la caméra de Bijan Zanitch Khah qui précise : « C’était une sorte de pari de réaliser ce film avec un budget réduit et une équipe jeune et peu expérimentée ».

    Au final, un film sauvage et plein d’énergie dans lequel la prestation des enfants insuffle une tonifiante fraîcheur. « Ma vie est un voyage, « Rêve de lac » aussi ». Un besoin de liberté que Bijan Zanitch Khah exprime très fort dans un film qui sera sur l’écran de l’Espace André-Malraux à Mirepoix, à partir de 21 h mercredi 21 mars, premier jour du printemps.