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Art - Page 24

  • La vraie histoire du Lièvre et de la Tortue

    jielEn ce dernier lundi de juillet, JIEL propose la résolution d’une énigme qui longtemps a laissé croire aux potaches qu’une tortue pouvait être plus rapide à la course qu’un lièvre… Maître Jean de la Fontaine avait pourtant donné quelques pistes, que notre poète a pu exploiter pour faire la lumière sur ce mystère et révéler enfin, « La vraie histoire du Lièvre et de la Tortue ».

    Les Fables : Le Lièvre et la Tortue, La Tortue et les deux Canards.

    « Pardon Maître pour la suite ! »

    La vraie histoire du Lièvre et de la Tortue

    Depuis les bancs de l’école, nul n’ignore sans doute

    Cette rocambolesque histoire d’une tortue émérite

    Qui défiât, sans mesure, un lièvre dont elle croisa la route.

    Ce pari extravagant et son issue pour le moins insolite,

    Laisse planer le doute sur l’enchainement de l’intrigue.

    Comment une tortue, aussi maligne fut-elle, put vaincre,

    Même au pas de course avec de si petites gigues ?

    Cette gageure eut été impossible, il faut s’en convaincre.

    Même si dans la course, «... partir à point » est un bon début,

    Il paraît peu probable que tout miser sur le départ suffise !

    Voilà donc ici narrée, la vraie histoire de l’intrépide Tortue,

    Qui arriva la première, avec l’aide des Canards ses complices.

    Si vous ignorez tout de l’intervention de ces palmipèdes volants,

    C’est qu’à l’école, les professeurs à leur sujet furent moins prolixes.

    Le Grand Maître écrivit sur la Tortue un autre conte plus décoiffant ;

    Cette histoire, moins connue, est peut-être la clef de notre énigme !

    ... Ce jour là, sitôt le départ donné, le Lièvre pris de l’avance ;

    Puis comme vous le savez : « il broute, se distrait et par fin s’endort… ».

    Tandis que depuis le ciel, deux canards observent de dame tortue la vaillance.

    Telle volonté dans cette hâte de lenteur, à leurs yeux mérite meilleur sort !

    Les oiseaux piquent, se posent à ses cotés et dans un élan de solidarité

    Forgent en un éclair une machine pour le moins innovante.

    Dans la gueule, en travers, ils lui passent un bâton d’une grande solidité ;

    Puis chaque canard prend la branche par un bout, idée savante !

    Quelques battements d’ailes plus tard, voilà la tortue enlevée !

    Le lièvre dans son sommeil voyant l’aéroplane, croit rêver.

    La voltigeuse, près de l’arrivée, avec précaution est parachutée,

    Et par miracle céleste, la course s’en trouve gagnée.

    La suite vous la connaissez, quand ce fada de lièvre

    Vit sa concurrente si près du but, il était bien tard ;

    Ses efforts ne renversèrent point l’issue de l’épreuve.

    Toute la faune alentour en liesse vint applaudir tortue... et canards !

    Après tel épilogue, la morale de cette fable pourrait être :

    « L’union fait la force..! ». Maître, l’auriez-vous choisie peut-être ?

    C’est tout du moins ce dont rêve le modeste élève par trop envieux.

    JIEL

  • C’était hier : Le duo Rosa Laurent enchante les bois de Borde Blanque

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 juillet 2006.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaffGérard Rosa au violon et Linda Laurent au piano ont envoûté le public dès les premières mesures (Photos archives, juillet 2006).

    La corde soyeuse et satinée de Gérard Rosa en harmonie avec la clarté étincelante du clavier de Linda Laurent ont conquis près de deux heures durant, un parterre de mélomanes réunis dans le cadre paradisiaque du confortable et robuste manoir de Borde Blanque. Ce concert proposé sur les hauteurs qui dominent le lac de Montbel par la société Luthès Paris et ses managers Mike et Sandra Wagstaff, avec le précieux concours de Helen Calkoen maîtresse des lieux, a subjugué un public sous le charme. Avec la sonate en sol majeur K301 de Mozart, le duo Rosa Laurent démontrait d’emblée son unité et sa spontanéité. Promoteurs de la musique contemporaine, Gérard Rosa et Linda Laurent offraient ensuite quatre improvisations de Francis Poulenc, avant un retour dans le temps et l’interprétation d’un « Trè giorni son che nina », œuvre anonyme apportée à Londres pendant la saison 1748-1749 par une compagnie italienne d’opéra.

    Henryk Wieniawski et son scherzo-tarentelle résonnaient sous les frondaisons de Borde Blanque, avec le concours inattendu d’un cortège d’oiseaux ayant pris le parti de s’inviter à un si beau concert. Après un bref intermède, Gérard Rosa et Linda Laurent interprétaient avec le même degré de perfection et d’intense concentration, l’adagio de la sonate Op.8 en hommage au compositeur carcassonnais Paul Lacombe.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Une sonate de César Franck venait conclure une soirée marquée par une troublante coïncidence, quand les deux interprètes plongés dans la pénombre par une rupture de secteur, allaient jouer les trois derniers mouvements de mémoire. A l’image du violoniste belge Eugène Isaye et de la pianiste Marie Bordes-Pène, lesquels connurent en 1886 pareille mésaventure, alors qu’ils donnaient la première audition de cette sonate au musée de Bruxelles, où tout éclairage artificiel était interdit. Comme ses prédécesseurs, le duo Rosa-Laurent aura offert sous le ciel de Borde Blanque, une musique rayonnant dans l’obscurité de la nuit.

    Mike et Sandra Wagstaff donnent rendez-vous le vendredi 25 août prochain à 20 h 30 pour un nouveau concert, organisé en partenariat avec la mairie de Chalabre et le parc de loisirs Château-Chalabre. Dans la vieille demeure des Comtes de Bruyères, le quatuor à cordes Kryptos présentera des oeuvres de Schubert, Mozart et Sibelius.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Sandra Wagstaff est venue féliciter les deux artistes...

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    ... et remercier chaleureusement Helen Calkoen pour son accueil

  • C'était hier : « Roest » : La corrosion progresse entre les murs de  l'Office de tourisme

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 15 juillet 2011.

    eliane ventenat,christian wallonJean-Baptiste Germain, Nathalie Magnin, Eliane Ventenat et Christian Wallon (Photos archives, Juillet 2011).

    Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, quatre artistes se sont associés, pour redonner un peu de lustre à cette matière d’une couleur brun-rouge, dont le temps a confisqué le brillant, la rouille.

    Quatre talents ont ainsi investi la galerie du n° 1 Cours Henri d’Aguesseau, pour une exposition de créations plutôt originales, à voir impérativement jusqu’au dimanche 17 juillet.

    eliane ventenat,christian wallon

    Les oeuvres sur support textile de Nathalie Magnin, les photographies de Christian Wallon, les peintures d’Even et les dessins de Jean-Baptiste Germain offrent une vision inattendue des effets de la corrosion. Effets souvent destructeurs et pervers, pouvant engendrer un fort sentiment de pessimisme, lequel disparaît dès lors que l’on pousse la porte de l’office du tourisme du Quercorb. Car nos quatre artistes réunis autour d’une couleur dominante réussissent à démontrer que la nature reprend toujours ses droits, et surtout ses couleurs. Preuves à l’appui avec la projection de la vidéo « Vert/Rouille », proposée en marge de l’expo. Pour tout renseignement, contacter l’OTI au 04 68 69 65 96.

    eliane ventenat,christian wallon

    eliane ventenat,christian wallon

  • Un peu avant le Tour

    tour de france 2021 chalabre

    Dans quelques heures, un serpentin multicolore fera son entrée sur les cours chalabrois, provenant du Val de Lambronne et se dirigeant vers la vallée du Rebenty et le Fenouillèdes, via le Pog de Montségur. Avant de négocier le rond-point de la Croix des Missions, le peloton aura surgi au ras de l’ancien prieuré de Sant Bénaset cher aux Bénédiétins, frôlé la Croix de Mascare, avant de fondre sur la capitale du Kercorb à une vitesse que l’on pressent vertigineuse. Pour l’heure, le calme le plus plat règne dans la bastide, mais Chalabre est prête. Et les champions conçus par David Compston, ainsi que les œuvres au crochet réalisées par Julie Prochowski Martin et ses amies, s’apprêtent à réserver une esthétique haie d’honneur aux funambules à vélo.  

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