L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 1er juin 1996.

Vernissage de l'exposition à Villarzel-Cabardès (Photos archives, Juin 1996).

Installé à Montjardin depuis de nombreuses années, Roland Van de Vyver s’apprête à fêter vingt années d’acticité artistique à travers une exposition de ses œuvres qui se tiendra du 2 au 30 juin au château de Villarlong, commune de Villarzel-Cabardès. Une exposition anniversaire dont le vernissage aura lieu ce samedi 1er juin à partir de 17 h.

Roland Van de Vyver (à gauche) avec le sculpteur Yvon Jamard, en novembre 2014

Le cours Sully et l’ami Jeannot Alabert ont souhaité la bienvenue au Britannique Simon Yates.

En juin 2019, la bibliothèque municipale et son animatrice Noëlle Danjou avaient accueilli les créations de David Compston, pour une exposition qui proposait au visiteur d’être le témoin de la douleur, de la gloire et de l'héroïsme absolu dont font preuve les « forçats de la route ». A quelques jours du samedi 10 juillet et du passage de la 14e étape du Tour de France (Carcassonne-Quillan), notre self made man originaire du comté du Yorkshire (Royaume-Uni), résidant au n° 8 de la rue du Pont-de-l’Hers, continue à croquer les artistes à bicyclette. Une de ses créations est déjà en place sur le cours Sully, aux côtés de la Mère et l’enfant, statue de Paul Manaut.

Coach en cyclisme et artiste multi cartes, David Compston (photo) dirige avec son épouse Toni, le camp d’entraînement Bespoked, désormais bien connu en Chalabrais. Ses toiles révèlent l’artiste dans le cycliste, et pour lui, cycliste et bicyclette sont de la poésie en mouvement. Poésie mais aussi musique, lorsque le peloton fonce vers la ligne d’arrivée, tel un orchestre en répétition générale, presto, allegro, vivace, dans la perspective du crescendo final. Aussi talentueux sur un vélo que face à son chevalet, David Compston exposera ses œuvres à l’occasion du passage d’un premier peloton, amateur celui-là, en visite dans nos murs le samedi 29 mai. Attendu à partir de 8 h (jusqu’à 10h), il ouvrira la route aux coureurs du Tour de France. Les créations sur toile resteront en place jusqu’au Jour J, quand Chalabre vibrera avec la magie du Tour, de la caravane publicitaire et des artistes de la route.

Un regard bien connu des mordus de cyclisme

L'archétype du sprinter

Emballage final chez les sprinters

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 mai 2006.

Raymond Baruque, ici avec ses enfants, présente ses oeuvres jusqu’au 3 juin (Photos archives, Mai 2006).

La maison intercommunale du tourisme accueillait mercredi 3 mai, le peintre Raymond Baruque, invité pour la première fois à présenter ses œuvres en Kercorb. En présence de Lucien Clergue, président de la communauté de communes du Chalabrais, de Roger Rosich conseiller général et Christian Guilhamat maire de Chalabre, Raymond Baruque a commenté le fruit de ses inspirations. Ce vernissage réunissait une nombreuse assistance qui a pu découvrir le style de l’artiste dont l’atelier est à présent installé à Sainte-Colombe-sur-l’Hers.

Adepte de la peinture figurative moderne, Raymond Baruque affectionne un style très construit, d’un intense relief de couleurs vives et harmonieuses. Il prend une entière liberté avec la logique des êtres et des choses, à l’instar des cubistes qui lui ont révélé l’importance du dessin toujours franc et rigoureux. Dans un style bien de l’époque, Raymond Baruque recrée une réalité faite de couleurs dynamiques, son œuvre est celle d’un compositeur de peinture très surprenant. L’expo est visible jusqu’au samedi 3 juin.

Lucien Clergue présente l'artiste à l'assistance 

Raymond Baruque a partagé sa conception de l'art avec les nombreux invités au vernissage

La question n’est pas de savoir qui de Leslie ou de Jean Filou est le plus connu, mais plutôt de savoir pourquoi tous deux ont élu domicile en Kercorb. En fait, il faut revenir à l’année 2006, lorsque Leslie M. Ficcaglia découvre d’abord Ste Colombe-sur-l’Hers, avant d’acheter un bien sur Chalabre, au mois de décembre de l’année suivante. Loin de son New Jersey natal, Leslie avoue qu’elle pense quelquefois à Port-Elizabeth et à sa ferme en bord de rivière. Mais ce qu’elle languit surtout, ce sont ses deux enfants et ses deux petits-enfants. Une absence qu’elle arrive à combler un peu aux côtés de Jean Filou, son compagnon de tous les instants.

Aujourd’hui retraitée, Leslie a délaissé son métier de psychologue, exercé dans les établissements scolaires et dans les hôpitaux, en même temps qu’elle s’occupait d’un grand jardin où élevage et cultures faisaient bon ménage. Désormais, appareil photo autour du cou, elle explore la campagne et crée des tableaux à partir de ses propres photographies, vues locales mais aussi portraits, réalisés sur commande. Sa spécialité étant le « portrait dans un cadre naturel », avec un faible pour les portraits d’enfants, et tous ces lieux que l’on peut côtoyer sans pour autant les voir.

Bien loin de son studio surplombant la Manumuskin River, elle reste membre de l'American Society of Portrait Artists et se souvient de l’enfant qui emportait avec elle un carnet de croquis, pour saisir toutes les occasions de dessiner les personnes et les objets qu'elle rencontrait. Le choix de ses sujets reflète à la fois sa formation en psychologie et son intérêt marqué pour l'environnement. Leslie Ficcaglia s'intéresse depuis longtemps à l'écotourisme comme moyen de protection des ressources, et a été à ce titre, membre du conseil d'aménagement du canton de Maurice River pendant près de vingt ans, et vice-présidente du conseil d'aménagement du comté de Cumberland. A ce titre, Leslie Ficcaglia œuvre en faveur des rivières et des animaux rares qui évoluent dans cet environnement. Et pour la petite histoire, outre la marche et la lecture, Leslie cultive son jardin sur les bords de l'Hers. Il faut savoir pour être complets, que la biographie de Leslie figure dans le Who's Who américain. Pour plus de renseignements lficcaglia@igc.org ou mauriceriver.igc.org

Jean Filou, très jaloux des créations de Leslie