L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 30 novembre 1994.

Nouvelle structure juridique et premier conseil d'administration pour l'hôpital local de Chalabre

Photo Patrice Garcia, archives, Novembre 1994

La maison de retraite et la maison de cure n'existent plus. Désormais, elles sont réunies sous la même enseigne : vendredi après-midi, l'hôpital local de Chalabre est né très officiellement. Tour de passe passe juridique qui permet de fixer une stratégie commune pour les deux établissements. Pour Jean-Jacques Aulombard, directeur du nouvel établissement, « il s'agit d'aller plus loin et de développer les axes de collaboration ». Une volonté appuyée par Jacques Montagné maire de Chalabre (qui est aussi de droit président de l'établissement), pour, explique-t-il « créer un pôle gérontologique entre Chalabre et la Haute-Vallée ».

A Chalabre, 35% de la population a aujourd'hui plus de 60 ans. La mise en place de la structure hospitalière prévoit d'être assortie de différents aménagements. Ainsi la construction d'un nouveau bâtiment de 50 lits et l'augmentation de la capacité de la maison de cure. Un travail sera également mené par les soins infirmiers à domicile (une vingtaine de lits pourrait être mis en place, avec une infirmière et trois aides-soignantes). De même un projet est étudié pour ouvrir cinq lits d'hébergement temporaire, pour soulager les familles.

Le système marchera en collaboration avec les établissements privés (Clinique de Quillan, structures thermales de Rennes et d'Alet, lits d'hébergement d'Espéraza et de Couiza). Et la réalisation de ces projets devrait être effective entre 95 et 96.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 28 novembre 2019. L'occasion de rappeler que l'édition 2024 du charivari de Fluris est prévue le vendredi 13 décembre.

Patrick Lasseube a retrouvé ses amis autour de l’histoire de Fluris

Photos archives, Novembre 2019

Dans la perspective d’un charivari attendu pour le vendredi 13 décembre prochain, et après deux années de complète interruption, la cité chalabroise sera-t-elle cette fois au rendez-vous d’une tradition plus que tricentenaire ? Entendra-t-on scander à nouveau, « Vei fans les ans que tueron Fluris ! » ? 322 ans après une soirée de Sainte-Luce mise à profit pour envoyer le sieur Jacques Fleury, contrôleur à la chambre à sel de Chalabre, au tréfonds des ténèbres, que reste-t-il de la légende ?

Des questions qu’une assemblée réunie dernièrement au théâtre Georges-Méliès s’est posée avec plaisir et intérêt, en compagnie de Patrick Lasseube, auteur d’un travail de recherche sur ce charivari unique, réalisé à la fin des années 1980. De retour en Kercorb où il retrouvait ses fidèles amis « Oustaliens », Patrick Lasseube a proposé des images d’hier mêlées à des témoignages sonores de Chalabrois aujourd’hui disparus, qui auront empli le théâtre d’une atmosphère troublante, assez pour faire frémir le linceul de Fluris. En préambule, Christophe Roncalli avait offert des extraits du texte de Roger Boutellier, substitut général à la cour d’appel de Toulouse, évoquant « les milliers d’enfants qui, au cours des siècles, se sont retrouvés dans cet étrange et tonitruant cortège ».

Au fil des ans, l’image de Fluris s’est fanée et l’avenir du charivari est plus qu’incertain, mais après la présentation du diaporama de Patrick Lasseube, auquel étaient associés les élèves du collège Antoine-Pons et de l’école Louis-Pergaud, l’espoir renaît. Tout aussi solide que les liens assemblant la chose métallique traînée sur le pavé, le fil entre les générations n’est pas pour autant rompu. Les « arrossegaïres » (tireurs de traîneaux) de tous âges ont rendez-vous mercredi 11 décembre à 14 heures à la gare de Chalabre, où un atelier de confection de traîneaux sera ouvert.

Patrick Lasseube accueilli par l'ami Jacques Mamet 

Les Oustaliens se sont une nouvelle fois retrouvés, avec le même plaisir

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 27 novembre 2014

Le programme pour l'année 2015 a été établi

Photos archives, Novembre 2014

Licenciés et sympathisants du Cyclo VTT Club du Chalabrais se sont retrouvés le samedi 21 novembre à la faveur de leur assemblée générale annuelle, délocalisée au Moulin de l'Evêque à Rivel. Où le président Jean Quério a souhaité la bienvenue à un peloton au teint hâlé, tout juste débarqué d’une excursion sur la Costa Brava.

Christian Courdil secrétaire du club, retraçait ensuite le programme d’une saison 2014 au cours de laquelle les « cyclos » auront enchaîné au gré de la forme et des envies, de nombreuses balades hors du pays chalabrais. Par le biais de promenades ludiques alternant sport et tourisme, le club aura proposé une palette très variée à des sociétaires aperçus gravissant les pentes du Mont-Ventoux, arpentant les décors du Piémont italien, ou se laissant glisser au fil de la route C 65 et de la côte rocheuse du Baix Empordà. Equipées placées sous le signe de la concorde, puisque les Chalabrois auront pédalé de concert avec leurs amis et ambassadeurs du pays nîmois.

Une saison chassant l'autre, l'ébauche du programme 2015 s'est dessinée, avec des choix privilégiant Provence, Bretagne et Espagne. Responsable de la branche VTT, Patrick Rault devait évoquer l'investissement du club aux côtés des organisateurs de Rando Razès. Une solide coopération engagée à l'automne 2007, qui vient de prendre fin lors de l'édition 2014, le club chalabrois passant le témoin à son homologue du Limouxin.

Côté trésorerie, Monique Rault faisait état d’un bilan très satisfaisant, avant d'annoncer la fin prochaine du partenariat entre le Cyclo-Club-du-Chalabrais et la nouvelle intercommunalité des Pyrénées Audoises. Cette dernière souhaite en effet lancer un appel d'offres, afin de pourvoir au travail de balisage et d’entretien des circuits VTT «  Aude en Pyrénées ». Une responsabilité que les membres du club chalabrois assuraient jusqu'à présent sur près de 100 km de sentiers, services pour lesquels le club percevait une subvention.

Auparavant, Jean Quério (président), Christian Courdil (secrétaire) et Monique Rault (trésorière), s'étaient vu reconduits à l'unanimité dans leurs mandats.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 26 novembre 1999.

« Prof » et ses amis sont plus que jamais sur leurs gardes

Photo archives, Novembre 1999

Après la campagne orchestrée en 1997 et 1998 sur l’ensemble du territoire national, d’aucuns pensaient que le Front de Libération des Nains de Jardin (FLNJ) avait choisi d’observer une période de sommeil. Il n’en est rien si l’on en croit les déclarations rapportées par nombre de Chalabrois ayant signalé la disparition d’un ou plusieurs de leurs compagnons. Selon les toutes premières constatations, le ou les membres du commando précité sont sortis de la clandestinité pour sévir à Chalabre, précisément dans le secteur de la Plaine du Pont-Neuf.

Outre Grincheux et ses amis, les noctambules ont également jeté leur dévolu sur une réplique de Droopy, idole des fans de Tex Avery, récemment offerte par un petit garçon à son grand-père.

Aucun de ces méfaits n’a pour l’instant été revendiqué, mais l’on peut craindre que le FLNJ n’en reste pas là. Plusieurs plaintes ont été déposées à la brigade de gendarmerie chalabroise, qui recommande aux propriétaires de nains de jardin, de rester sur leurs gardes et de redoubler de vigilance. Dans le meilleur des cas, et si le FLNJ décidait de relâcher les protégés de Blanche-Neige dans la nature, prière de contacter votre serviteur qui fera suivre.