L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 25 novembre 1999.

Joueurs et dirigeants peu avant le départ pour la Ville Rose

De gauche à droite, 2e rang, Olivier Parrenin, Jacqueline Routelous, Gabriel Terris, Violette Moreno, Pilar Not, Sophie Franot, Evelyne Garros, Francis Routelous, Bernard Saint-Loup. 1er rang, Lionel Jaumandreu, Anthony Rodrigues, Julie Jaumandreu, Hervé Jaumandreu, Nicolas Not, Anthony Carbonneau, Jérôme Fransioli

Photo archives, Novembre 1999

Tandis que leurs aînés se voyaient bloqués dans les vestiaires pour cause de pelouse enneigée, les jeunes pousses du rugby chalabrois mettaient dimanche le cap sur Toulouse, destination le Stadium. Blotties dans les tribunes au beau milieu de 10 000 spectateurs, les jeunes troupes du président Francis Routelous ont assisté avec un plaisir certain à la victoire de Colomiers sur les Anglais de Saracens. A peine incommodés par le froid sibérien qui sévissait sur la Ville Rose, les futurs titulaires du XV chalabrois n'ont rien perdu d'une superbe rencontre de coupe d'Europe, indécise jusqu'au coup de sifflet final.

Dal Maso et Skréla face à Pienaar et Lacroix, un spectacle de premier choix auquel les Chalabrois étaient invités par le Comité Midi-Pyrénées et les clubs de l'Elite, désireux d'associer les plus jeunes aux rencontres de gala. Ce qui fut fait et bien fait, et après France-Iles Fidji, ce Colomiers-Saracens ne manquera pas d'inspirer de beaux mouvements à nos jeunes mordus du ballon ovale. Ce qu'ils auront tout loisir de démontrer samedi à Labarthe-sur-Lèze, où se tiendra un nouveau tournoi interdépartemental.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 24 novembre 1999.

Thom et Titou proposent une nouvelle soirée « castanhas et vin novelh »

Photo archives, Novembre 1997

Vendredi 26 novembre à la tombée de la nuit, la terrasse du café des Sports va se parer des couleurs de la vigne en automne, pour une sympathique manifestation destinée à célébrer le mariage de la châtaigne et du vin primeur. Thom et Marie adressent une invitation amicale à tous les amateurs, novices, ou initiés, désireux de perpétuer la tradition, un verre à pied à la main. Fagots et châtaignes ont été stockés en perspective de cette soirée qui sera animée par l'ensemble des solistes de l'OPVC, excellente compagnie s'il en est !

En ce quatrième vendredi de novembre, « castanhas et vin novelh » seront incontestablement les deux atouts maîtres sur le zinc du café des Sports. Soyez donc de la fête et venez griller les dernières châtaignes tombées, lesquelles vont s'effacer pour laisser la place aux bogues de l'An 2000.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 23 novembre 2004.

Benjamin Jammet va inscrire un des onze essais de l'après-midi

Photos archives, Novembre 2004

Les rugbymen chalabrois accueillaient ce dimanche la formation du RCN 88, animés par la volonté d'effacer le faux pas du 14 novembre dernier contre La Tour-du-Crieu, leur dauphin ariégeois. Un sursaut espéré, dont les banlieusards toulousains ont fait les frais, battus sur le score sans appel de 70 à 3. Sous un ciel sans nuage et aux ordres du sifflet de M. Grand du comité Midi-Pyrénées, l'US Kercorb leader de sa poule mettait très vite la machine en route. Cueilli à froid, le préposé au « planchot » était sollicité dès la 4e minute, au terme d'une action collective conclue en dame. Déstabilisé par sa mésaventure du dimanche précédent, « Titou » Parrenin venait de faire taire les rumeurs et soulevait les clameurs, en inscrivant un essai d'entrée de jeu, transformé par Olivier Saint-Martin. Les « All Blacks » visiteurs réagissaient aussitôt et obtenaient une pénalité transformée aux 45 mètres (7-3), laissant ensuite filer l'occasion de recoller au score sur une pénalité mieux placée, mais une fois encore retournée pour excès de nervosité.

Il était dit alors que le RCN 88 ne reviendrait pas, et il ne revint plus. Car le XV du Kercorb allait enchaîner les mouvements, déplaçant le jeu à son gré, à la faveur de coups de patte dosés par Olivier Saint-Martin à l'ouverture. Grâce au travail d'un pack combatif emmené par Philippe Baquer, David Rodrigues et Frédéric Boussioux, et aux munitions conquises à la touche par Arnaud Molini, Philippe Caux puis Pascal Ilhat, la ligne des trois-quarts allait submerger un XV visiteur désemparé qui encaissait onze essais de plus, transformés par Olivier Saint-Martin (3) et Gérald Mourareau (2).

Jérémy Roncalli force le passage vers la ligne d'en-but

Une chambrée des grands jours venait de voir Benjamin Jammet (2), Régis Hébraud et Eric Maugard plonger dans l'en-but pour confirmer la domination d'une USK rayonnante dont le mérite aura été de ne tomber à aucun moment dans la facilité. Belle victoire à laquelle sont bien évidemment associés Yohan Rivals, Romain Sicre, Régis Monnier, Joël Lafitte et Olivier Carbonneau, capitaine au registre complet doublé d'une « vista » qui aura contribué à assommer les visiteurs de l'Entente L'Union-Castelmaurou (RCN 88). Score final 70 à 3, l'USK conforte sa première place et son goal-average (+203) avant la huitième journée et le déplacement fixé au dimanche 28 novembre à Castelginest.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 novembre 1994.

Vincent et Pascale, le duo de la soirée

Photo archives, Novembre 1994

Mme « Malou » Saddier, présidente de l'ASPAQ (association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Quercorb) nous prie d'insérer :

« Ça y est ! Le piano nouveau est arrivé, comme le Beaujolais ! Ou, pour parler plus clairement, l'année qui vient va pouvoir subvenir à la location de cet instrument, ce qui est indispensable au maintien de l'éducation musicale dans le District du Chalabrais. Il faut avouer que le moral baissait, au fur et à mesure que le temps passait : les demandes de subventions n'aboutissaient toujours pas. Et pourtant, les vingt élèves du canton inscrits au cours de Pascale Bonnel ne pouvaient plus continuer à travailler sur le valétudinaire instrument de l'ASPAQ.

Alors, une sorte de miracle se produisit grâce à l'idée géniale de deux mamans : « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi », telle fut leur devise. Et un soir, elles organisèrent un repas, en musique, dans un cadre emmitouflé de chaleur humaine, où personne ne se demandait si son voisin « croyait au ciel ou s'il n'y croyait pas », où seul l'amour de la musique menait le monde, où d'autres intérêts n'étaient même pas effleurés. Et pourtant ! Tout a failli chavirer lorsque furent introduites des notions qui n'avaient plus rien de culturel.

Comme Joseph et Marie le soir de Noël, il n'y avait plus de place ce soir là à la halle de Rivel et les deux mamans de frapper aux portes des cours. Presque en vain ! Alors une « Colombe Sainte » les entendit et ouvrit son aile. La soirée fut un triomphe. La daube succulente de Maître Antonio accompagnait agréablement les chansons de Brassens, Brel et Ferrat que Vincent et Pascale proposaient avec gentillesse et compétence.

En bref et pour redescendre sur terre, la recette brute réalisée ce soir là, permet de respirer pour les 6 mois à venir. Et si d'aventure un mois prochain, vous est proposée une rencontre ou musique et « delicatessen » vous procureront un dépaysement souvent bénéfique, songez qu'en même temps, vous aiderez l'école de musique. Merci à ceux qui comprennent cette urgence. Et merci encore à Pascale, Vincent, à Robert le maître d'oeuvre, à Martine et Danielle, à tous qui ont ouvert leur coeur et leur porte ».