La cérémonie en hommage à Joël Roncalli, décédé lundi 21 mars à l'âge de 53 ans, sera célébrée mercredi 23 mars à 15 h. On se réunira à Saint-Pierre.
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La cérémonie des obsèques religieuses de Madame Marthe Brembilla née Amat, décédée mercredi 16 mars à l'âge de 89 ans, sera célébrée vendredi 18 mars à 14 h, en l'église Saint-Pierre.
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Louis Arcizet nous a quittés
Louis Arcizet, fidèle porte-drapeau des Déportés du travail (Photo archives, Cérémonie du 19 mars 2013).
Mardi 8 mars, un dernier hommage était rendu à Louis Arcizet, domicilié rue du Capitaine Danjou, décédé à l’âge de 94 ans. Originaire de Tréziers où il était né le 1er avril 1922, Louis avait fait ses premiers pas dans la vie active, en qualité de sondeur pour le compte de la SNPA (Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine). Engagé dans les travaux de forage sur le site d’Autajou (commune de Tréziers), il est requis en 1943 pour le service du travail obligatoire.
Affecté dans une usine à Saint-Valentin (Autriche), il ne retrouvera les siens qu’en 1945, après deux années de déportation du travail. Louis reprend son activité de prospection dans la région de Mirande (Gers), où il fait la connaissance d’Hortense, sa future épouse. Tous deux rejoindront le pays chalabrais pour s'installer à Sonnac-sur-l'Hers, puis à Chalabre, et verront grandir trois enfants à leurs côtés. Tour à tour employé à la manufacture de chaussures Canat et aux Cartonnages Franzone, Louis n’hésitait jamais à proposer ses services, dans le cadre d’une retraite très active.
Les Chalabrois garderont le souvenir de Louis, au guidon de sa mobylette, ou scrutant les montagnes depuis le Pont-Neuf et dès la première heure, vêtu de son éternel bleu de chauffe, au cas où. Sa présence assidue dans les rangs des associations d’anciens combattants lors des cérémonies, l’avait naturellement amené à accepter la fonction de porte-drapeau, qu’il occupait depuis 1980.
Au terme de l’office célébré en l’église Saint-Pierre, le cortège précédé par les drapeaux en berne, a accompagné Louis Arcizet vers sa dernière demeure. Louis repose désormais aux côtés de son épouse Hortense, décédée en juin 2013, et André son beau-fils, disparu en novembre 2010.
En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Jacques, Lulu et Evelyne ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
En août 2014, Louis Arcizet était revenu à Tréziers, pour célébrer les cent ans de sa sœur Marie-Jeanne.
Louis Arcizet (au dernier rang, 5e en partant de la droite), lors d’un rassemblement après-guerre, devant l’Hôtel de France.
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Villefort : Louis Vives n’est plus
Le regretté Louis Vives, lors d’une intervention sur le camp d’internement de Rivel (Photo archives, Rivel Avril 2001).
Mercredi 2 mars, un dernier hommage était rendu à Louis Vives, domicilié au Hameau de Saint-André, enlevé à l’affection des siens à l'âge de 94 ans. Natif de Limoux où il avait vu le jour le 10 janvier 1922, Louis Vives y avait effectué ses études primaires et supérieures, avant de poursuivre à l'école normale d'instituteurs de Carcassonne. Alors que le deuxième conflit mondial fait rage, il est requis pour le service du travail obligatoire et quitte la France le 22 juin 1943. D’abord affecté dans une ferme à Mauer, 25e arrondissement de Vienne (Autriche), il est transféré en novembre 1944 sur la frontière austro-hongroise, où il creuse tranchées et fortifications devant arrêter l’armée russe.
Le 6 juin 1945, il quitte Vienne libérée et entreprend le retour au pays, via Linz, Innsbruck, l’Arlberg, puis la Suisse. Il retrouve la France à Annemasse (Haute-Savoie) le 20 juin 1945, au terme d’un an et 363 jours de déportation du travail. Profondément marqué par cette épreuve, il renoue avec la vie en se préparant au métier d’enseignant, aux côtés de MM. Salvat, Moutou et Blanc, instituteurs à Chalabre et Caudeval.
En cette même année 1945, il fonde un foyer avec Aline Jean, une jeune Villefortoise qui va partager l’existence d’un jeune instituteur nommé à l’école de Joucou (1946), puis à Gaja-et-Villedieu (1952), et Rivel (1957), où il prendra sa retraite le 31 janvier 1977. Chevalier des palmes académiques, Médaille d’honneur départementale et communale argent, Louis Vives aura mené les fonctions d’enseignant et de secrétaire de mairie en milieu rural, apiculteur à ses heures, en parfaite harmonie avec la nature.
Musicien passionné de musique classique, retiré à Villefort, il poursuit ses recherches sur le passé du Kercorb, et participe assidûment à la rédaction des « Murmures du Riveilhou », publication sur l'histoire locale d’un village occitan. Avec son ami Jean Tisseyre, il éditera un document rassemblant les témoignages recueillis auprès de plusieurs survivants du camp d’internement de Rivel (1940-1944), publié en 1992 dans le bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude (SESA).
Une nombreuse assemblée réunie en l’église de Villefort, est venue saluer la mémoire de Louis Vives, dont le cercueil était recouvert, selon sa volonté, par un drapeau à trois couleurs. Confectionné pendant sa déportation en Autriche, sa combinaison de travail pour le bleu, son sac de couchage pour le blanc, et un morceau du drapeau autrichien pour le rouge, ce symbole de Liberté l'avait accompagné tout au long de son voyage de retour vers les siens. Louis Vives repose désormais dans le caveau familial, sur les hauteurs de la colline du Casteillas.
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son épouse Aline, à Paul-Louis et Claudine ses enfants, à ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
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