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Carnet noir - Page 98

  • Yves Roget n’est plus

    yves rogetSamedi 9 juillet, un dernier hommage était rendu à Yves Roget, décédé à Camplimoux à l’âge de 83 ans. Originaire de la région Nord où il était né le 30 janvier 1933, à Ferrières-la-Grande, il découvre encore enfant, le pays catalan à Prats-de-Mollo, dans la ferme de Camp Majoral, dirigée par son père, ancien cheminot reconverti.

    Il n’a pas vingt ans lorsqu’il vient s’installer sur les hauts du col du Bac, à la ferme de Raulet, avec ses parents et ses deux frères. Appelé du contingent en Algérie, il effectue 18 mois sur les secteurs de Tizi-Ouzou et Sidi Bel-Abbès. A son retour, il fait la connaissance de la Famille Zarco installée à la ferme de Moustache, et de Resurecciòn qu’il épousera à Saint-Benoît.

    Désormais Chalabrois, résidant à la Bâtisse, Yves Roget abandonne le métier d’agriculteur pour rejoindre l’usine de chaussures Canat, puis la filature Roudière de Lavelanet, où il prend la retraite. Très actif, il fréquente alors les fêtes foraines, et accompagne son fils Raymond, responsable d’un manège de poneys. Une passion qu’il cultivait avec celle du jardinage et des discussions dans la bonne humeur, sur son banc du pont du Blau. A deux pas de la maison familiale de la rue Porte d’Aval, qu’il avait quitté récemment, pour raisons de santé. Yves Roget s’est éteint, entouré de l’attention de ses fils, et ses belles-filles, Yolande et Josiane.

    Un dernier adieu lui a été adressé lors de la cérémonie civile célébrée au cimetière de Saint-Pierre, en l’absence des drapeaux qui auraient pu témoigner de son engagement en Afrique du Nord.

    En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Resurecciòn son épouse, à ses enfants, Raymond et Didier, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Pierrot Calvet nous a quittés

    pierrot calvet

    Le 19 mars 2003, Pierrot Calvet avait reçu la Médaille du Combattant.

    La communauté chalabroise rendait dernièrement un hommage à Pierre Calvet dit « Pierrot », décédé lundi 20 juin à l’âge de 79 ans. Né le 17 février 1937 à Chalabre, où il effectuera toute sa scolarité, « le terrible aux yeux bleus », tel était son surnom, entrera dans la vie active avec Eugène, son père, coupant du bois durant près de deux ans. Il intègre ensuite les effectifs de la manufacture de chaussures Canat, jusqu'à l’âge de 18 ans. Dans le même temps, il porte haut les couleurs de l’équipe chalabroise de rugby, aux côtés de Jean, Joseph et Georges, ses frères. Cette passion lui vaut le titre de Champion de France Promotion en 1955-1956, acquis avec l’USC XV sur le stade Albert-Domec (photo ci-dessous). Une pelouse qu’il retrouvera en signant une licence à l’ASC XIII. International junior, il est remarqué par un dirigeant du club de Bourges XV, et c’est le départ pour le Cher, en compagnie de son frère Georges.

    pierrot calvetDe gauche à droite. Debout : Jacques Roques, Jean Calvet, Joseph Calvet, Pierrot Calvet, Georges Calvet, Robert Barbe. Accroupis : André Sicre dit « Le Lympe », Antoine Melliès, Raymond Rivals, Roger Raynaud, J. Castillo, Jean Garros, François Sanchez. 

    Un nouveau cadre, et de nouvelles activités pour Pierrot, qui endosse la tenue de facteur, avant de poursuivre sa carrière à France Télécom. Dans l’intervalle, il rejoindra le contingent des appelés mobilisés durant la guerre d'Algérie, et à son retour, il retrouve Geneviève pour fonder un foyer. Le temps de la retraite venu, il réalise un de ses vœux les plus chers, revenir à Chalabre, pour retrouver ses amis et ses souvenirs. Très actif, il rejoint le milieu associatif, prêtant sa voix à la chorale Eissalabra, avant d’accepter la présidence du club du 3e Age. Sportif dans l’âme, il affectionnait les randonnées sur ces montagnes qui lui avaient si longtemps manqué.

    La cérémonie célébrée le jeudi 23 juin en l’église Saint-Pierre, a permis d’honorer sa mémoire. Ses amis de la chorale Eissalabra interprétant ses chants favoris, avant qu'un cortège précédé par le drapeau de la Fnaca, ne l'accompagne jusqu'au caveau familial. En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Geneviève son épouse, à Marie-Christine, Fabienne et Philippe ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à son frère Joseph, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Du Blau au Chalabreil

    Carnet noir.

    germaine jouliéLa cérémonie des obsèques religieuses de Madame Germaine Joulié, mère et belle-mère de Christiane et Joseph Mamet, décédée à l’âge de 98 ans, sera célébrée aujourd’hui lundi 11 juillet à 15 h, en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l’inhumation au cimetière du village.

    Condoléances.

    germaine joulié

    Nous nous associons à la peine des familles qui viennent de perdre un être cher. Mardi 5 juillet, un dernier hommage a été rendu à Madame Lydie Jammet épouse Amouroux, décédée à l’hôpital des Hauts-de-Bon-Accueil. Ce même jour, étaient célébrées à Thiant (Nord) où il résidait, les obsèques civiles de Monsieur Michel Colonges, décédé à Valenciennes à l'âge de 77 ans. Sincères condoléances à toutes les personnes affectées par ces disparitions.

    Célébration du 14 juillet.

    A l'occasion de la célébration de la fête nationale, Jean-Jacques Aulombard, maire, invite les Chalabroises, les Chalabrois et leurs invités, à se retrouver devant la mairie, jeudi 14 juillet à 11 h. Le cortège constitué cours Sully, se rendra au monument aux Morts pour un dépôt de gerbe, avec un accompagnement musical assuré par la formation Batucada. Cette manifestation sera clôturée par un apéritif dînatoire sous la halle, avec toute la population.

    germaine joulié

    Archives, 14 juillet 2015

  • Suzon Poincheval nous a quittés

    suzon poinchevalLe visage souriant de Suzon va manquer.

    Un émouvant hommage était rendu dernièrement à Suzon Poincheval, née Alègre, enlevée à l’affection des siens et de ses nombreuses amitiés, dans sa 73e année. Généreuse, vivante, chaleureuse, disponible, elle laisse derrière elle une communauté désemparée par sa disparition brutale.

    Suzon Alègre s’était éloignée jeune de la cité chalabroise, où elle était née le 25 février 1944, pour découvrir d’abord le pays normand. Ce qui ressemblait alors à un petit exil, ne sera que le début d’une belle vie d’aventures, familiales, amicales, professionnelles, partagées aux côtés d’Alain Poincheval, avec qui elle fonde un foyer le 12 avril 1966. Deux enfants vont grandir et elle prépare dans le même temps, son avenir professionnel. La Normandie, le Midi, la Bretagne, l’Auvergne, autant de destinations qui lui offriront « une vraie vie », telle qu'elle la désirait, et qu'elle rendait riche pour tous ceux qui la côtoyaient et l'accompagnaient, de près ou de loin. Sa fonction de cadre des services économiques et logistiques l’emmènera au final jusqu’aux Pyrénées-Orientales, et Les Escaldes, où elle prendra sa retraite en 2005.

    Un temps libre dont elle va profiter dans le cadre du village natal qu’elle retrouve, et où elle s’investit dans des groupes et associations, comme les Restos du Cœur, le comité des fêtes, la restauration de la Chapelle du Calvaire, et bien autres activités et contacts, membre du jury du concours de tougnol, animatrice des ateliers tricot. Suzon Poincheval avait souhaité faire un don d’organe, « ses yeux vont continuer à regarder le monde».

    En ce premier vendredi de juin, de très touchants témoignages de sympathie ont accompagné Suzon pour un dernier voyage. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Alain, son mari, à Guillaume et Annabel ses enfants, à ses petits-enfants, à ses frères et soeurs, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    Ode à Suzon

    suzon poinchevalHier soir quand le soleil se couchait et que la lune s'éveillait derrière les larmes des nuages,

    Suzon m'a dit :

    « Alain, fais moi un papier »,

    Comme le petit prince a dit :

    « Monsieur, dessine moi un Mouton »

    Alors j'ai dessiné, dessiné,

    Et mon Petit prince s'est mis à danser sur le papier,

    Il sautait de planète en planète et c'est lui qui dessinait dans ma tête.

    C'était comme un feu d'artifice, il n’y avait ni printemps, ni été, ni automne, ni hiver,

    Le ciel était si pur, le temps était absent,

    Ses yeux étaient si clairs,

    Il y avait la vie.

    La lumière, la couleur et le vent les avaient et les ont clairsemés dans l’antre de l’en dedans.

    Les planètes étaient des espaces de bonheur,

    Des vibrations d'amour,

    Des rêves éveillés, des matins de rosées, des perles de gouttes d’eau,

    Des amours enlacés.

    Ce fut un grand voyage spiralique où l’univers flottait.

    Mon Petit Prince me tenait la main pour que je lui dessine encore et encore les rives du décor. Sa douce voix me chantait viens, viens,

    « Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ».

    Et puis il s'est assis pour regarder l'azur et son soleil couchant loin des fracas du monde

    et des déchirures du temps.

    La vie rien que la vie d'un Petit Prince devenu si grand,

    C'était Suzon

    Bergère des moutons,

    Gardienne du rire des Enfants.

    Ton Alain