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Carnet noir - Page 38

  • Nadia Bernard nous a quittés

    nadia bernard née nogherottoL’église Saint-Pierre accueillait dernièrement une nombreuse assistance venue adresser un ultime hommage à Nadia Bernard née Nogherotto, domiciliée Plaine du Pont-Neuf et décédée à l’âge de 72 ans. Née le 8 septembre 1949 à Nîmes, au sein d’une famille originaire de la province de Trévise (Italie), Nadia grandira aux côtés de Volteïo et Marie ses parents, employés dans une propriété viticole de Montcalm (Gard). Par la suite, Nadia et Renée sa sœur cadette partiront vivre chez leur grand-mère, elles travaillent un temps dans une exploitation fruitière aux alentours de Mirepoix (Ariège). 

    Après avoir emménagé dans plusieurs exploitations, la famille se retrouve et quitte Montaut (Ariège), pour venir s’installer à Chalabre en 1960, lorsque Volteïo et Marie décident de prendre la propriété de Saint-Martin en fermage. Dans l’intervalle, Nadia a suivi une scolarité jusqu’au certificat d’études, qu’elle obtient à l’aide de cours du soir. Après une année d’études passée au collège technique de Mirepoix, elle renoue avec la vie active et travaille à la ferme avec ses parents. Un cadre dans lequel elle retrouve souvent un jeune Montjardinois que de multiples activités ramènent fréquemment sur la ferme de Saint-Martin, c’est ainsi que Nadia épousera Hubert Bernard, le 23 octobre 1971. La naissance d’un petit Jérôme comble le jeune couple de bonheur, et Nadia reprend sa vie de jeune femme active en ouvrant une épicerie au village, de même qu’un dépôt de lait.

    Quelques années plus tard, Marie sa mère, crée et ouvre le restaurant du Moulin de l’Evêque à Rivel. Qui devient très vite l’endroit où il faut être, et dans lequel Nadia tiendra le rôle de chef en cuisine durant trente ans, contribuant à pérenniser l’excellente réputation de l’établissement, jusqu’en 2000. Les bals rétro du 3e âge et les lotos viendront élargir l’activité du restaurant avec grand succès, tandis que les années se succèderont au rythme de fameux réveillons du Nouvel An.

    Nadia aura connu la grande joie d’accueillir deux petites filles, avec lesquelles elle prenait plaisir à partager sa passion pour le loto. Passion plus que jamais entretenue à l’heure de la retraite, agrémentée avec des voyages en France et à l’étranger partagés en compagnie d’Hubert, qui décédera en février 2018. Affectée à son tour par la maladie, Nadia luttait depuis plusieurs mois avec une volonté tenace et le soutien de ses proches. D’un naturel enjoué et familier, Nadia incarnait un personnage dont le souvenir restera étroitement lié à la vie du Chalabrais.

    Au terme de la bénédiction et après un dernier adieu, Nadia a été inhumée dans le caveau familial. A Marie sa mère, Renée sa sœur, à son fils Jérôme, sa belle-fille Laurence, Maëlys et Clara ses petites filles, à tous ses proches, très sincères condoléances.

  • Jeannette Gallardo n’est plus

    jeannette gallardoIl y a quelques jours déjà que Madame Jeannette Gallardo née Ferrier nous quittait, à l’âge de 92 ans. Lors de la cérémonie civile célébrée à Puivert, un ultime hommage a pu lui être rendu, avant son inhumation dans le caveau familial.  

    Native du hameau de Campferrier où elle avait vu le jour le 23 octobre 1929, Jeannette avait grandi au pied du vieux château avant que sa scolarité ne soit écourtée avec l’entrée en guerre du pays. Jeannette accompagne sa mère dans les travaux quotidiens de la propriété, elles auront la douleur de perdre un père et un mari, tué à la guerre, Jeannette est alors âgée de 10 ans. L’arrivée au hameau d’un tout jeune citadin venu s’installer avec sa famille ne passe pas inaperçue et très vite, Gabriel Gallardo prend ses marques à Campferrier, et aide la petite Jeannette à faire ses devoirs. Dans le même temps il prend part au soutien que les villageois apportent au Maquis, c’est ainsi qu’il ravitaille en vivres et télégrammes, les résistants de Picaussel. 

    Jeannette et Gabriel se marient en juillet 1948 et continueront leur vie à Puivert. Un temps ouvrier agricole, Gabriel intègre l’usine Canat à Chalabre, faisant le trajet quotidien avec le car des ouvriers. D’un hameau l’autre, en 1956, le jeune couple qui a accueilli une petite Pierrette née en 1950, s’installe à Chalabre et plus précisément au Cazal. Jeannette travaille aux établissements Garrouste (laine unie des Pyrénées), effectue ensuite des travaux d’employée de maison, avant d’intégrer les cartonnages Franzone, rue du Pont-Vieux. Plus tard, des soucis de santé l’obligeront à suspendre ses activités.

    Dans l’intervalle, le cercle familial s’est agrandi avec les naissances de Geneviève et Serge, et en 1961, c’est l’emménagement à la cité Canat. Après le décès de Gabriel, survenu en  novembre 1985, Jeannette quittera les hauteurs de la cité Canat pour s’établir dans l’accueillant Quartier Salinas, où elle poursuivra son existence, s’adonnant à la marche, à la danse, aux lotos et à la cueillette de champignons. Jeannette était revenue vivre sous le ciel puivertain, au hameau des Arnoulats, où  elle s’est éteinte dans les premiers jours du mois de mai.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Pierrette, Geneviève et Serge ses enfants, à ses petits-enfants, Cyril, Marie, Aude, Julien, Benjamin, Julie et Marion, à ses arrières petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Au revoir Roger

    roger rosichVendredi 10 juin, la communauté chalabroise apprenait avec une profonde tristesse la disparition de Roger Rosich, survenue à l’âge de 62 ans. Né à Lavelanet le 13 août 1959, Roger a été enlevé à l’affection des siens, vaincu par un mal contre lequel il luttait courageusement depuis de nombreux mois, et qui aura eu raison de sa volonté. Après avoir fait ses premiers pas au domicile familial du cours Sully, aux côtés de Monique et Raymond ses parents, il élargira son horizon avec la complicité de ses deux grands frères Michel et José, tous deux également disparus. Il signe sa fin de scolarité chalabroise au collège Antoine-Pons, plus tard il choisira de s’engager au service du pays chalabrais, en qualité d’agent territorial. Très investi dans la vie du village, il intègre en mars 1989 l’équipe municipale emmenée par Jacques Montagné, et sera réélu en 1995. Deux mandats au cours desquels il occupera les fonctions d’adjoint, jusqu’en mars 2001.  

    Secrétaire général de la Communauté de communes du Chalabrais (ancien District du Chalabrais), il succède en novembre 2002 à Jacques Montagné pour assumer les fonctions de conseiller général, jusqu’en mars 2011. Avec la création de la Communauté de communes des Pyrénées audoises, Roger Rosich voit son lieu de travail migrer vers Quillan. Il poursuit là son parcours professionnel, jusqu’à ce que de premiers ennuis de santé ne le contraignent à décrocher et obligent l’homme de terrain à prendre du recul avec la vie publique.

    Dynamique et disponible, Roger était impliqué dans la vie associative et sportive du village, de par ses fonctions, mais aussi et surtout en sa qualité de père, accompagnant régulièrement ses fils Michaël, Fabrice et Anthony sur tous les terrains de football. Il prêtait ainsi main forte aux bénévoles de l'école de football du FC Chalabre, n'hésitant pas lorsqu'il le fallait, à s'aligner dans les rangs des footballeurs vétérans. Autre passion, la chasse pratiquée avec les amis du « Piqu’Avant » de Sonnac-sur-l’Hers figurait en bonne place, Roger était également cueilleur de champignons à ses heures.

    Un hommage lui sera rendu demain mardi 14 juin à 10 heures en l’église Saint-Pierre de Chalabre. Au terme de la bénédiction, une cérémonie d’incinération sera célébrée à 15 heures à Trèbes. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses fils Fabrice et Anthony, à Magali sa compagne, à sa soeur Anne-Marie, à Jean-Paul, Jacques et Claude ses frères, à son petit-fils Maël, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    roger rosich

    Roger Rosich aux côtés de Raymond Dumay, avec les Moins de 13 ans du FC Chalabre

    Photo archives octobre 1998