La cérémonie des obsèques religieuses à la mémoire de M. Hubert Bernard, décédé à l’âge de 79 ans, sera célébrée jeudi 22 février à 10 h, en l'église Saint-Pierre de Chalabre.
Carnet noir - Page 81
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Jacques Cunillera n’est plus
Au revoir président.
Vendredi 2 février, Jacques Cunillera était accompagné vers le caveau familial, porté par ses joueurs du quinze de l’USCKBP. Ultime hommage rendu à un président enlevé à l’affection de ses proches et amis à l’âge de 57 ans, au terme d’un nouveau combat perdu face à la maladie. Originaire de la ville d’Argentan (Orne) où il était né le 1er juin 1961, d’une maman normande et d’un papa hispano catalan qui émigrera plus tard vers les Etats-Unis, Jacques Cunillera avait quitté le cercle familial à l’âge de 18 ans. Un premier départ qui lui permettra d’arriver en pays audois, après un engagement signé au 3e RPIMA de Carcassonne. Cinq années de vie militaire et plusieurs campagnes, au Gabon, en Centrafrique et au Tchad, avant de renouer avec la vie civile en pays toulousain.
Il choisi de se former au métier de charpentier, puis il intègre le cercle des Compagnons du Devoir. A la faveur d’un chantier effectué rue du Presbytère, il découvre le Kercorb, et par le jeu de l’amour et du hasard, il fait la connaissance à l’orée d‘un nouvel an, de Muriel Marty, jeune chalabroise qu’il épousera bientôt. Son intégration en pays chalabrais se verra renforcée par une forte implication dans la vie associative, au sein du FCC d’abord, où il coache les jeunes pousses de l’école de football, de 2004 à 2006. Egalement actif avec ses amis du club de pétanque qu’il retrouve place Charles Amouroux, sa vie professionnelle prendra un nouveau virage en janvier 2006. Date à laquelle avec son épouse Muriel, ils prennent en main les destinées du Café des Sports, succédant à Thom et Marie, pour un bail de dix ans derrière le zinc et en cuisine.
Jacques Cunillera en mai 2006, avec les benjamins du Football-Club Chalabrois.
Passionné de ballon rond et sportif dans l’âme, Jacques Cunillera va rebondir en prêtant ses services au vieux club de rugby de l’US Chalabre XV, qu’il présidera de janvier 2008 (année du Centenaire du club) jusqu’à juin 2009. Une présidence qu’il reprendra en juin 2015, l’USCK a fusionné dans l’intervalle, avec les voisins ariégeois de La Bastide-sur-l'Hers et du Peyrat. Un club aujourd’hui orphelin de son président, désireux de perpétuer sur le terrain, l’hommage rendu en ce premier vendredi de février.
Après les messages d’affection témoignés par ses enfants, chacun a manifesté soutien et sympathie à ses proches, avant un dernier au revoir. Très sincères condoléances à Muriel son épouse, à ses enfants, Fabien, Laure, Mickaël, Medhi, Alexia et Narjis, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Le 30 octobre 2016, avec l'équipe dirigeante de l'USCKBP.
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Sonnac-sur-l’Hers : Louisette Boussioux n’est plus
L’église St-Jean-Baptiste de Sonnac-sur-l’Hers a réuni une assemblée recueillie, venue rendre un dernier hommage à Louisette Boussioux, décédée le 13 janvier à l’âge de 84 ans. Née en 1933 en Aragon, dans un petit village de la province de Teruel (Espagne), Louisette se prénomme alors Libertaria, prénom conforme à l’idéal républicain de sa famille. Entre trois et six ans elle vit les années de guerre sans son père, qui a rejoint les « carabinieros » de la République sur le front, face aux factieux du général Franco. En février 1939, c’est l’exode vers la France et le camp de réfugiés de Labenne (Landes), où meurt sa sœur Lilia, âgée de un an. Elle-même gravement malade, est baptisée et le prénom de Louise lui est donné. Le préfet des Landes ordonne le renvoi en Espagne, des femmes, enfants et personnes âgées. Sa mère est emprisonnée pendant deux ans et les biens de la famille sont en partie volés puis vendus. En France, son père connaît l’enfer des camps de réfugiés, Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech, Argelès, Le Barcarès et Bram, d’où il est autorisé à sortir pour travailler dans une ferme de l’Ariège. En 1947, elle franchit à pied la frontière avec sa mère, clandestinement, et retrouve enfin son père. La famille s’installe à Sonnac-sur-l’Hers, Louisette a alors quatorze ans et n’est plus en droit d’être inscrite à l’école. Elle travaille à l’usine de chaussures Canat, puis se marie avec Louis en 1954, Alain leur fils naîtra en 1956.
Ils prennent alors la direction de Saramon (Gers), où ils gèrent un magasin d’alimentation. En août 1960, la famille s’agrandit avec la naissance de Marie-Christine, et la carrière commerciale se poursuit à Toulouse, puis Colomiers. En 1987, la médaille du travail viendra parfaire une carrière accomplie, avant une retraite bien méritée. Louisette Boussioux laisse le souvenir d’une personne patiente, généreuse et serviable, animée par le souci du travail bien fait, comblée de pouvoir s’occuper et voir grandir ses trois petits enfants
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Louis son époux, à ses enfants Alain et Marie-Christine, à ses petits-enfants Alexis, Gaël et Raphaël, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
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Jean Carbonnel nous a quittés
Jeudi 18 janvier était accompagné vers sa dernière demeure, Jean Carbonnel, décédé à Chalabre à l’âge de 81 ans. Né le 12 avril 1936 à Roumengoux, il avait grandi en Ariège, avant de faire la rencontre en 1953, sur la commune voisine de Lagarde, d’Odette Garros, qu’il épousera le 8 août 1959. Dans l’intervalle, il effectue son service militaire en Allemagne (1956). Mécanicien de formation, il se spécialise dans le métier du tissage, suivant ainsi les conseils de son beau-père Georges Garros, qui veille aux destinées de la Filature du Moulin, l’usine familiale sise au pied du château de Lagarde.
Le cercle de famille s'agrandira avec les naissances de Jean-Noël en 1960 et de Bruno en 1971, mais le cours de son existence va connaître un bouleversement, avec l’incendie qui détruira entièrement les bâtiments de la filature en 1970.
Jean Carbonnel initiera un nouveau départ en pays chalabrais, avec le rachat en 1972 de l’usine du Ménéchal. Celle-ci prend le nom de Filature Ets Garros, Jean en assure la direction et Odette la comptabilité, la fabrique emploiera jusqu’à 33 ouvriers. La famille s’installe définitivement à Chalabre, Plaine du Pont-Neuf, au sein du quartier Salinas. Peu avant leur retraite (1994), Jean et Odette intègreront le comité des fêtes chalabrois, jusqu’en janvier 1999, sous la présidence du regretté Henri Cazas, donnant un nouvel élan aux fêtes de quartier. Voyageur avec les amis du club du 3e âge, Jean Carbonnel assurera deux mandats de conseiller au sein de l’équipe municipale de Lagarde (2001-2014). Passionné de rugby, supporter de l’US Chalabre XV et du Stade Lavelanétien, il s’était impliqué aux côtés de son fils Jean-Noël, président du club du Kercorb lors de la saison 1986-1987.
Affecté par la maladie depuis 2016, il s’est éteint le 14 janvier dernier à l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil. Au terme de la cérémonie religieuse célébrée en l’église de Lagarde, Jean Carbonnel a été inhumé au cimetière du village. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Odette son épouse, à Jean-Noël et Bruno ses fils, à Hugo, Gaspard et Arnaud ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Jean Carbonnel avec le Comité des Fêtes, en décembre 1994
De gauche à droite : Henri Cazas (†), Odette Carbonnel, Edmond Arnou (†), Hélène Mouton-Brady, Fabienne Siérakowski, Malou Saddier (†), Didier Antonio, Jean Carbonnel (†)
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