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Carnet noir - Page 82

  • C'était hier : Les facéties des Tzigales égayent les nuits d’été

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 8 septembre 2008.

    souriez c’est pour rireDu rythme et de l’humour avec Anne-Sophie et Rémy (photo archives, août 2008).

    La troisième édition du Festival du Chalabrais « Souriez c’est pour rire », proposait dernièrement un riche programme de réjouissances, établi par Marie-Bénédicte Lemaire (Art médiation), le Foyer d’éducation populaire, la communauté de communes du Chalabrais et la Maison intercommunale du tourisme. Trois journées de spectacle non-stop qui auront permis de découvrir le talent, l’imagination et le dynamisme d’artistes venus de tous horizons avec un même objectif, célébrer le rire dans toutes ses nuances.

    Invitées à cet effet sous la halle de Rivel, les Tzigales ne se trouvèrent point dépourvues lorsque les « bis » d’un public conquis furent venus. Avant cela, Anne-Sophie et Rémy avaient offert un florilège de chansons françaises facétieuses, spectacle théâtralisé haut en couleurs vocales et scéniques. Inépuisable, joyeuse, inventive et explosive, Anne-Sophie qui a œuvré dans le théâtre de rue pendant quinze ans, interprète Reggiani, Vian, Brel, Gainsbourg, San Severino,… accompagnée de son musicien de Rémy. Tantôt discret et attentif, l’oeil rivé sur la touche de sa guitare ou le regard perdu dans les yeux du public, il s’évertue, coûte que coûte, à suivre sa Sophie sur tous ses chemins de traverse. « J’y va-t-y, j’y va-t-y pas ? » s’interrogeait Anne-Sophie devant un parterre aux zygomatiques à la limite de la rupture. Sous la halle centenaire de Rivel, un public réjoui d’avoir fait le bon choix a réservé aux Tzigales, une chaleureuse ovation. Enchanté par les talents d’un duo farfelu excellant à célébrer le répertoire français avec ingénuité et humour.

    souriez c’est pour rire

    La fanfare Tutti frutti sur les berges du lac de Puivert (photo archives, août 2008).

    souriez c’est pour rire

    Théâtre dans la verdure (photo archives, août 2008).  

  • Antoine Gabriel n’est plus

    Antoine GabrielUn dernier hommage était rendu dernièrement à Antoine Gabriel, résidant quartier de la Mécanique, enlevé à l’affection de ses proches à l’âge de 62 ans. Né le 24 septembre 1955 à Vallecas, district de Madrid, il s’était d’abord établi en région nîmoise avec sa famille, avant de rejoindre Chalabre en 1977, intégrant aux côtés de son père Edouard, les effectifs de l’usine de chaussures Canat. L’expérience acquise dans l’entreprise Jallatte à Saint-Hippolyte-du-Fort et Alès, lui permettra d’assumer la fonction de patronnier (chef d’équipe), jusqu’à la cessation d’activité intervenue à la fin des années 1980. En février 1988, Antoine Gabriel réussira sa reconversion au sein du collectif des Ambulances chalabroises, qu’il quittera à l’heure de la retraite en 2017.

    D’un naturel très dévoué, il fut dans le même temps pensionnaire de la caserne Jean-Cabanier, pompier volontaire de 1980 à 1989, passionné par le secourisme, et garde-pêche, de 1981 à 1983. Libéré de ses obligations professionnelles, Antoine Gabriel avait choisi de vivre une retraite absolue, pour cultiver son jardin potager du Moulin.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son fils Christophe, à Marion sa belle-fille, à son petit-fils Loïs, à ses frères Angel et Pedro, à Marie-Louise et Virginie ses sœurs, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    antoine gabriel

    Avec ses amis soldats du feu de la caserne Jean-Cabanier.

    De gauche à droite, debout : Jean Boulbès, Jean Rougé, Urbain Ilhat, Jean Lacko, Pascal Mellado, Vincent Mesado, Claude Fernandez. Accroupis : Patrice Rodriguez, Antoine Gabriel, Raymond Peille, Alain Cayrol, François Tur y Tur, Christian Clarac (photo archives, 1986).

  • Carnet noir

    Réception de Carnaval 21 avril 2018.JPG

    Mardi 4 septembre 2018, un dernier hommage sera rendu à Madame Aïcha Benkorrech Coline, décédée le 9 août à l’âge de 68 ans. La cérémonie sera célébrée à 15 h au cimetière de Chalabre.

  • Geneviève Vidal n’est plus

    geneviève vidalVendredi 17 août, un dernier adieu était adressé à Geneviève Vidal, enlevée à l’affection des siens à l’âge de 60 ans. Cette disparition brutale survenue à Perpignan, est venue ranimer le souvenir du garage de mécanique du pont du Blau, où Geneviève avait grandi, auprès de Roger et Renée, ses parents.

    Née le 30 septembre 1957 à Lavelanet, Geneviève Vidal avait poursuivi sa scolarité au collège Antoine-Pons, puis au lycée de Mirepoix (Ariège), avec des vacances scolaires mises à profit pour aider à la bonne marche de la petite station-service familiale. Si elle adorait son village de Chalabre, elle n’en rêvait pas moins de découvrir le monde, et c’est ainsi qu’à l’âge de 17 ans, elle partira vers les Etats-Unis, où elle séjournera une année durant. Le retour au pays s’effectuera diplôme en poche, et elle poursuivra ses études à Perpignan.

    En 1979, Geneviève Vidal part pour Manchester (Angleterre), où elle va enseigner l’espagnol, l’allemand et le français. Chalabre garde une place privilégiée dans son cœur, mais c’est Outre-Manche qu’elle fonde une famille, enrichie par les naissances de Céline et Robin. De Manchester à l’Ile de Man, il n’y a que la petite mer d’Irlande, que Geneviève franchira pour y poursuivre sa carrière d’enseignante, jusqu’à la retraite.

    Finalement rattrapée par le mal du pays, Geneviève Vidal avait choisi depuis peu de résider à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), où elle goûtait à nouveau l’air du Sud, et le plaisir d’accueillir enfants, petits-enfants et amis. Chacun gardera le souvenir d’une belle personnalité à l’optimisme communicatif, animée par la joie de vivre.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Renée sa maman, Céline et Robin ses enfants, Noah et Annie ses petits-enfants, Philippe son compagnon, toutes les personnes que ce deuil afflige.