A l'occasion de la célébration de la fête nationale, Jean-Jacques Aulombard, maire, et son conseil municipal, invitent les Chalabroises, les Chalabrois et leurs invités, à se retrouver devant la mairie, le mercredi 14 juillet à 11 h. Le cortège constitué cours Sully, se rendra au monument aux Morts pour un dépôt de gerbe, avec un accompagnement musical assuré par la formation Batucada (Photo archives, 14 juillet 2015).
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Célébration du 14 juillet 1789
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C'était hier : La « Baraque du Souvenir » à Lescale est en bonne voie
L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 13 juin 2011.
La « Baraque du Souvenir » prend forme (Photos archives, Juin 2011).
Le chantier initié par l’association des Amis de Lescale, financé par la commune de Puivert et le conseil général de l’Aude, et supervisé par Sébastien Irola animateur de la charte forestière de la Haute Vallée de l’Aude, avance à grands pas.
Une symbolique forte Depuis plusieurs jours déjà, les stagiaires du centre de formation Bâtipôle s’appliquent à faire sortir de terre une habitation très attendue, et à la symbolique forte. Faut-il rappeler que le hameau de Lescale, au-dessus de Puivert, fut entièrement détruit par le feu le 9 août 1944. Soupçonnés de soutenir l’action des maquisards de Picaussel, les habitants de Lescale avaient ainsi subi les représailles menées par l’occupant nazi, mis en échec face aux résistants. La vie s’organiserait ensuite, les habitants du hameau étant relogés dans d’inconfortables baraques en bois.
Identiques à la « Baraque du Souvenir » qui est en train de prendre forme sur un terrain acheté à l’initiative de l’équipe municipale emmenée par Gaston Bauzou. Les planches de Douglas issues des forêts communales de Puivert, forment la structure en ossature bois et serviront à la toiture et au bardage, lors des deuxième et troisième semaines de juin, dates des dernières interventions des stagiaires. A l’occasion d’un passage près du chantier, il ne faut pas hésiter à aller discuter avec les jeunes bâtisseurs, qui détailleront les aspects techniques de cette construction. Pour plus d’informations, contacter Sébastien Irola au 04 68 69 99 49.
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Montjardin : Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié
Les proches d’Auguste Cathala ont fleuri la stèle du souvenir.
Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, a été évoqué dimanche, au pied de la stèle érigée à l’entrée du village par les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Cette journée du souvenir a été commémorée en présence de la famille d’Auguste Cathala, de Francis Routelous et Jacques Boulbès, maire et adjoint de Montjardin. Une cérémonie intime qui a permis de raviver la mémoire et de rappeler la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes de la 5e compagnie du capitaine Nordstern.
Les témoignages et les photographies retrouvées, ne laissent aucun doute quand à la manière dont les « hordes nazies », firent payer à Auguste Cathala un comportement qui permettait aux soldats de l’ombre, d’échapper à un piège tendu avec la complicité des miliciens chalabrois. La veille, dans la ferme familiale des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée. Le 25 mai, Auguste Cathala était inhumé dans le petit cimetière de Montjardin, et à la nuit tombée, sa sépulture recevra la visite d’un groupe de maquisards venus déposer un bouquet de fleurs orné d’un ruban tricolore.
Soixante et dix-sept années ont passé mais ce cruel souvenir qui symbolise la générosité jusqu’au don de soi reste intact dans les mémoires. « Les meilleurs émergent de partout. Ils ne relèvent ni d’une caste, ni d’une tradition, ni d’une émission de diplômes. Ils émanent d’un acte de leur conscience et de leur énergie » (juillet 1946 André Rousseaux).
Photo Maurice Mazon
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En mémoire d’Auguste Cathala
Dimanche 23 mai, un hommage sera rendu à Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi à la ferme du Roudié. La cérémonie sera célébrée en petit comité, avec dépôt de gerbe et minute de silence. 77 années après l’acte barbare perpétré par la 5e compagnie du capitaine Nordstern, avec l’aide de la milice locale, le souvenir du sacrifice d’Auguste Cathala, mort à 19 ans, ne s’efface pas des mémoires.