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Commémorations - Page 18

  • Un monument pour perpétuer le souvenir

    armistice du 11 novembre 1919L'ouvrage d'art, réalisé en 1923 par le Biterrois Jean Magrou, le jour de son inauguration.   

    Avec la signature de l'Armistice à Rethondes, la Grande Guerre prend fin le lundi 11 novembre 1918. A la veille de la commémoration du 101e anniversaire de la suspension des hostilités, il est un monument qui permet de rendre hommage à toutes les victimes des conflits meurtriers qui ne cessent de jalonner l'histoire.

    En 1919, les vétérans des armées de terre et de mer de Chalabre lanceront une souscription pour construire un monument à la mémoire de leurs compagnons de combat tombés au champ d'honneur : « Pour remplacer leur tombe absente par un tombeau symbolique, où leurs noms seront inscrits ». Les appels d'offre seront lancés par voie d'affiche et après avoir procédé à l'adjudication en mairie le 29 avril 1923, la réalisation de l'ouvrage d'art sera confiée au sculpteur Jean Magrou, pour une somme de 44.360 francs. Au terme de la même année, le maire Jean Amiel et son conseil municipal présideront à la cérémonie inaugurale. La statue en marbre de Carrare posée sur un socle de pierre taillée représente une femme drapée à la romaine, s'appuyant sur un faisceau de licteur.

    C'est au pied de ce symbole des sacrifices consentis pour la liberté que les Chalabroises et les Chalabrois viendront le lundi 11 novembre prochain afin d'honorer la mémoire des enfants de Chalabre victimes de la guerre 1914-1918. Le rassemblement devant la mairie est prévu à 11 heures, le cortège se rendra au monument aux Morts pour le traditionnel dépôt de gerbe et la visite au carré militaire. Jean-Jacques Aulombard et le conseil municipal invitent leurs administrés à s'associer nombreux à cette journée du souvenir.

    armistice du 11 novembre 1919

     

  • 75 ans après, la Ville de Paris se souvient de la Nueve

    libération de paris,victor baro,capitaine raymond dronneLe sergent Victor Baro alias Juàn Rico sous l’uniforme de La Nueve.

    En ce dimanche 25 août, les cérémonies célébrées à Paris, permettront de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont participé à la libération de la capitale, au nombre desquels les combattants de La Nueve (9e Compagnie). L’occasion d’évoquer le souvenir de notre concitoyen Victor Baro, disparu le 22 juin 1987, et qui prit part aux combats pour la libération de Paris aux côtés de ses compagnons de La Nueve, élément avancé de la 2e DB commandée par le général Leclerc.

    Au soir du jeudi 24 août 1944, trois chars et trois sections sur half-track de La Nueve, commandée par le capitaine Raymond Dronne, entraient dans Paris par la Porte d’Italie. A 22 h 20, les sections Michel Elias et Miguel Campos arrivaient sur la place de l’Hôtel de ville, accueillies par les FFI du colonel Henri Rol-Tanguy, ancien des Brigades Internationales.

    Présent aux côtés de ses compagnons de combat venus prêter main forte à la Résistance intérieure, le tirailleur Victor Baro, alias Juàn Rico, est embarqué dans le half-track les Cosaques, qui défilera derrière le général De Gaulle, le dimanche 26 août sur les Champs-Elysées, jusqu’à la Place de la Concorde.

    libération de paris,victor baro,capitaine raymond dronne

    Le vendredi 25 août 1944, l’édition de Paris du journal Libération titrait : « Ils sont arrivés ! », avec une illustration photo montrant le Préfet de police félicitant à l’Hôtel de ville, un officier de la Division Leclerc. Cet officier est le lieutenant Amado Granell Mesado, bras droit du Capitaine Raymond Dronne. Il continuera à se battre avec son unité, notamment lors de la Bataille des Vosges. Plus tard, le général De Gaulle lui proposera le poste de commandant à la condition qu’il adopte la nationalité française. Ce à quoi il répondra : « Mon général, j'aime l’Espagne comme une mère, la France comme une fiancée ».

    Plus d’informations sur La Nueve et Victor Baro : http://chalabre.blogs.lindependant.com/tag/victor+baro

  • 9 août 1944 : le hameau de Lescale n’oublie pas

    lescaleAlbert Houssaille, témoin de ces heures noires, a témoigné aux côtés de ses petits-enfants.

    En ce premier dimanche du mois d’août, un émouvant hommage a été rendu aux combattants du Maquis de Picaussel, et aux habitants du hameau martyr de Lescale, à l’occasion d’une cérémonie célébrée sur le site de la Baraque du Souvenir. Une construction qui vient rappeler comment les Lescalois furent « relogés » plus de douze années durant, après l’incendie du hameau, œuvre de l’occupant nazi.

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    Soixante et quinze années après, rien n’a été oublié, ni ces années de souffrance, ni le sacrifice des combattants de l’ombre ayant oeuvré pour la Liberté au plus profond de la forêt voisine. A quelques mètres d’un tunnel témoin des événements tragiques survenus au pied du Maquis de Picaussel, Lescale s’est souvenu, en présence des associations de résistants et combattants volontaires de l’Aude, et d’une assemblée attentive, dans une belle union de générations.

    lescaleLes mots de Claude Deloustal maire de Puivert, Eliane Argelès présidente de l’association des Amis de Lescale, Albert Houssaille vétéran du Maquis de Picaussel, son petit-fils, Annie Bohic-Cortès conseillère générale, Mireille Robert député de la 3e circonscription et Myriel Porteous sous-préfète de Limoux, sont venus appuyer l’hommage à l’esprit de la Résistance, et rappeler le souvenir de Auguste Escriva, Jean Carbou et Joseph Lebret, jeunes maquisards tombés le 6 août 1944, lors d’accrochages intervenus au col de Babourade. A tous les vétérans, à leurs camarades partisans qui n’eurent de cesse de défendre les valeurs de la République, Lescale a témoigné son indéfectible reconnaissance.

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  • Cérémonie du souvenir au col de La Flotte

    col de la flotteLa mémoire des partisans a été honorée sur les hauts de Sonnac-sur-l'Hers.

    A l’initiative de la municipalité de Sonnac-sur-l’Hers, un hommage a été rendu dimanche 4 août, aux cinq maquisards tués lors d’une embuscade le 27 juillet 1944, au sommet du col de la Flotte. Ce jour-là et à la faveur de renseignements livrés à l’occupant, une colonne de soldats allemands arrivée à pied par le croisement qui emmène à Courtauly depuis Sonnac, avait pris position au sommet du col, dans l’attente d’une opération du maquis FTP-Faïta, organisé par Victor Teisseyre.

    Avec le bruit faisant état de l’arrivée de renfort des troupes d’occupation sur le Chalabrais, les maquisards avaient prévu d’aller dissimuler un camion dans la ferme de Bordeneuve, située à quelques centaines de mètres du col. Pris sous le feu des mitrailleuses, Paul Vernières, Louis Bages (dit Leclair) et André Laffont s’écroulent, tandis qu’Helmut Thomas, grièvement blessé, et Fernand Prétal, parviendront à se replier vers la ferme toute proche du Planquet. C’est là qu’ils seront rattrapés et exécutés.

    col de la flotte

    En ce premier dimanche d’août, la cérémonie présidée par Daniel Lefebvre, maire de Sonnac-sur-l’Hers, a permis de rendre hommage à cinq jeunes hommes qui avaient rejoint les rangs des Francs-tireurs et partisans français, morts pour la France. Un hommage rendu en toute simplicité, dans le souvenir également de Camille Boussioux, dernier témoin de cette tragédie, décédé en novembre dernier.