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Commémorations - Page 16

  • Une cérémonie à la mémoire des « indésirables »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 mai 2006.

    camp de rivel,collège antoine-pons,ardiep,arac,anacr audeSerge Pagès a confié les documents relatifs à l’histoire du camp de Rivel, aux élèves du collège Antoine-Pons (Photos archives, Mai 2006).

    Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, Rivesaltes, Septfonds, Le Vernet d’Ariège, Gurs, beaucoup plus proche de nous, Rivel. Des noms qui résonnent comme autant de lieux de villégiature, mais qui possèdent en réalité un triste point commun : tous abritèrent de 1939 à 1944 des centres de séjours surveillés où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval, chef du gouvernement pétainiste et ministre de l’Intérieur, considérait comme des « indésirables ». 

    Triste qualificatif à l’adresse de ceux qui eurent le courage d’affirmer leurs opinions politiques et de dénoncer le danger d’une guerre contraire à l’intérêt de la nation, de la république et de toutes les libertés. Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel. Devenus un instrument politique entre les mains du gouvernement de Vichy, les centres d’internement comme celui de Rivel allaient fournir dès l’invasion de la zone sud en 1942, la principale population des camps de la mort.

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    Intervention de Mme Andrée Zdrojower

    Samedi dernier, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), l’association républicaine des anciens combattants (Arac) et l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) ont salué la mémoire de celles et ceux qui vécurent les heures noires de cette période. Parmi les nombreux intervenants, Mme Andrée Zdrojower pour l’Ardiep, MM. René Chort pour l’Anacr, Serge Pagès pour l’Arac, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel et Gaston Delpech, qui rendait hommage à son ami Michel Salinas, disparu dernièrement et avec lequel il avait initié voilà dix ans l’édification de cette stèle du souvenir.

    Chacun se félicitait de la présence des élèves du collège Antoine-Pons, accompagnés par Hélène Cortès leur professeur d’histoire et Yannick Callat, leur principal. Une participation de la jeunesse remarquée et apprécié, lors d’une cérémonie du souvenir conclue par un appel à la vigilance en direction des générations futures.

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    Les porte-drapeaux précèdent les collégiens d'Antoine-Pons

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    La cérémonie s'est poursuivie dans le salon du Moulin de l'Evêque

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    Océane Azam et ses camarades reçoivent l'historique du camp des mains de Serge Pagès

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    Les porte-drapeaux, au premier plan Maria Karner et  Casildo Sanchez

  • La stèle de la 1ère Armée française a été fleurie

    8 mai 2021 à chalabreDans le souvenir des « Rhin et Danube », aujourd’hui disparus.

    Samedi 8 mai, le 76e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie a été marqué par une cérémonie particulière, privée de sonneries et de drapeaux. Comme ce fut déjà le cas lors de la commémoration du 8 Mai 2020, seuls les élus de la commune se sont retrouvés au pied de la stèle du sculpteur Jean Magrou, aux côtés du lieutenant Jean-Marie Lafitte et de Nicolas Mangel, pour le centre de secours du Kercorb, et Yves Bachère représentant le comité Fnaca.

    Jean-Jacques Aulombard, maire de la commune, Bruno Carbonnel, adjoint, les conseillers municipaux Gérard Canal, Marie-Annick Serrus-Crampagne et Jacques Mamet, ont procédé à un dépôt de gerbe, avant une minute de silence dédiée à la mémoire des victimes de tous les combats. Un hommage auquel était associé le souvenir du Docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 avec ses hommes du Maquis gersois de Meilhan.

    Après la lecture d’un message de la ministre déléguée des Armées, la stèle du Maréchal de Lattre de Tassigny, inaugurée le 24 avril 1999 par les Anciens de Rhin et Danube a également été fleurie, à l’initiative de Roland Combes, fils du dernier représentant de la 1ère Armée française, disparu en août 2018.

    Célébré dans sa plus simple expression, ce rendez-vous avec la mémoire aura permis de rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui voulaient vivre dans un pays libre.

    8 mai 2021 à chalabre

    Le dépôt de gerbe...

    8 mai 2021 à chalabre

    ... et la minute de silence 

  • Le monument du sculpteur Jean Magrou

    Le 30 avril 1919, « La Section des Vétérans de Chalabre, après entente avec la municipalité, et certaine d'ailleurs de répondre aux voeux de la population, a formé le projet d'élever par souscription, un monument aux enfants de Chalabre morts pour la France ... /... ». Signé le président Olive.

    Le dimanche 29 avril 1923, « par devant M. le Maire assisté de deux conseillers municipaux, du Voyer communal et du Receveur municipal », était procédé à l'adjudication des travaux pour l'érection du monument. La réalisation de l’ouvrage d’art sera confiée au sculpteur Jean Magrou, pour une somme de 44.360 francs. Au terme de la même année, le maire Jean Amiel et son conseil municipal présideront à la cérémonie inaugurale.

    En cette journée du samedi 8 mai 2021, qui ne permettra pas de réunion au pied du monument aux Morts, retour sur un article de presse rédigé sous forme de dialogue et publié le 29 octobre 1923 dans le journal L'Eclair.

    jean magrou

  • C’était hier : L’hommage aux victimes de la déportation

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 mai 2001. Christian Guilhamat et le conseil municipal effectuaient là leur première sortie officielle, depuis leur élection le dimanche 18 mars 2001. 

    2001 Mai 001.jpgChristian Guilhamat a donné lecture d’un message à l’adresse des jeunes générations (Photos archives, Avril 2001).

    La cérémonie à la mémoire des victimes de la déportation a été célébrée dimanche 29 avril au monument aux Morts où les Chalabrois s’étaient rassemblés aux côtés du comité de coordination des anciens combattants et des élus emmenés par Christian Guilhamat, maire de Chalabre. Une commémoration dédiée aux milliers de victimes de la barbarie nazie à laquelle peu de nos concitoyens ont pris part, mais qui aura malgré tout permis de raviver la flamme du souvenir. 56 ans après la libération des camps de la mort, un respectueux hommage a ainsi été rendu à la mémoire des déportés. « Trois jours après notre libération du camp de Buchenwald, je pus me lever. Je voulais me voir dans le miroir qui était suspendu au mur d’en face. Du fond du miroir, un cadavre me contemplait. Son regard dans mes yeux ne me quitte plus (Elie Wiesel, La Nuit).

    journée de la déportation chalabre

    Les Anciens de la 1ère Armée Française étaient au rendez-vous