Autorités civiles et militaires ont rendu un hommage appuyé aux anciens combattants.
Midi dans le jardin du Palais-Royal, le soleil arrivé à son zénith allume l'amorce qui fait partir le coup de petit canon, destiné à donner chaque jour l'heure aux Parisiens. Ce coup de canon va donner le coup d'envoi de la Révolution de 1789. Onze heures sur le cours Sully à Chalabre, le même soleil a très certainement ranimé la fibre patriotique en Kercorb, où la fête de la Liberté a été commémorée jeudi 14 juillet.
Le cortège ouvert par la musique de Mirepoix, Manuel Montoro et Lucien Doumenc, fidèles porte-drapeaux de la FNACA et du corps des sapeurs-pompiers du Kercorb, les anciens combattants, les représentants de la communauté de brigades de Chalabre-Belvèze-du-Razès et les élus du conseil municipal, a rejoint le monument aux Morts.
Le premier édile a procédé au dépôt de gerbe, accompagné des petits-enfants du regretté Francis Routelous, maire de Montjardin, décédé en février dernier. Un moment de recueillement qui avait été précédé par une intervention de Jean-Jacques Aulombard, avant le retour vers le cours Sully et la maison commune. Dans l’intervalle, les solistes mirapiciens avaient impeccablement exécuté leurs partitions, avec une sonnerie aux Morts qui aura certainement résonné sur les Champs-Elysées.
Comme à l'habitude, l’ensemble Batucada a obtenu l'adhésion de toutes et tous, grâce à une impeccable prestation, conclue par une aubade sous les platanes des cours. Où le premier magistrat invitait l’assistance à partager le traditionnel vin d’honneur, clôture de cette 233e célébration de la prise de la Bastille.
Photo Bruno Carbonnel