Une journée à la chapelle du Calvaire.
1er rang de g à d : Robert Théron, Jean-Denis Navarro, José Navarro, Yves Gaubert, François Cully. 2e rang : Jean-Claude Sibra, Jean-Luc Marcel, Francis Ferrier, Jacques Garros. 3e rang : Jean-Pierre Brembilla, Alain Bigou, Jean-Georges Boyer.
C'était au lendemain de la communion solennelle (profession de foi), M. le curé emmenait jusqu'à la chapelle du Calvaire, les jeunes fidèles ayant renouvelé les engagements pris lors de leur baptême. Au retour, et après la descente du chemin de croix, missel en main, les communiants rendaient visite à leurs petits camarades, restés en tête-à-tête avec le tableau noir de l’école communale. La rencontre se terminait invariablement par une généreuse distribution de dragées. Cette journée marquait aussi et souvent, la fin de l'enseignement religieux, puisque de nombreux élèves du catéchisme, prenaient ensuite leurs distances avec l'Église. Ce qui n’était pas une exception chalabroise, et ce que le cardinal Marty, archevêque de Paris disparu en 1994 dans un accident de 2 CV, avait regretté, en déclarant : « la profession de foi sonne le départ à la retraite du jeune chrétien ».
Partie de chasse à Cazalens.
De gauche à droite, debout : François Boulbès, Michel Rodrigues, Aimé Franc, Joseph Balestra, Marcel Franc, Guy Huillet, Jean-Marie Barra. Accroupis : Christian Rivals, Jean-Luc Cathala, Didier Cathala, Marc Franc, Maurice Plantier, Augustin Delpech, Julien Canal, Jean Bedin.
C'était un soir d'hiver de l'année 1984, le 10 novembre à Cazalens, l'équipe de chasse de Montjardin en terminait avec une journée consacrée à la traque du "Singularis porcus". A l'évidence, les sangliers avaient passé une très mauvaise journée, face à de fines gâchettes qui ne boudaient pas leur plaisir, juste avant de sortir "las ganivas".
Du blanc, du noir, et un peu de rouge aussi.

Une vue de Chalabre, inédite, grâce à l'utilisation du procédé « Image en infrarouge couleur », appliqué sur cette photo par l'ami Robert Voltes, digne petit-fils de son grand-père. Ce dernier vous expliquera qu’il suffit tout simplement de bloquer la lumière visible, en ne laissant passer que les rayons infrarouges.
Jean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent encore une part de mystère.
Arrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896 (photo ci-dessus), l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes » (photo ci-dessous). A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument aux Bons Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin. Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher St Barth.
L'étang du Diable, et Chalabre, dans le prolongement du déversoir.