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Patrimoine - Page 22

  • Puivert : Musique traditionnelle occitane au Musée

    musée du quercorb,duo brient-dedieuDimanche 14 août, le musée du Quercorb disposé à célébrer en musique ses 30 ans d’âge accueille le Duo Brient-Dedieu (20 h 30). Deux musiciens spécialistes de la musique traditionnelle occitane (gavotte, branle, bourrée et autres) se produiront au son de la vielle à roue, des cornemuses occitanes, et du tambourin à cordes.

    Le duo a été formé spécialement pour les 30 ans du musée du Quercorb, où Patrice Brient n’est pas un inconnu puisqu’il s'est illustré en réalisant le psaltérion pour le musée, à la fin des années 1980.

    musée du quercorb,duo brient-dedieuNicolas Dedieu (photo) s'est distingué avec le groupe ÒC, et notamment avec son trio La Rosa Trobadoresca, aux USA. Il a reçu la transmission du maître luthier Robert Rivié, qui a réalisé deux instruments de musique présentés dans l’Instrumentarium du musée, la guiterne et le luth. Un peu plus tard, Nicolas fera élaborer la cornemuse de Puivert, dans un but de recherche et de développement de l'instrument.

    L’invitation est lancée, pour découvrir ou redécouvrir cette musique qui fait partie de notre patrimoine, dans le cadre agréable du verger du musée du Quercorb. Le concert est gratuit.

  • C’était hier : Les scientifiques audois rendent visite au Kercorb

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 15 juillet 2012.

    freddy marty,sesaFreddy Marty a livré un brillant exposé sur la géologie, et les spécificités du pays de Kercorb (Photos archives, Juin 2012).

    Samedi 30 juin, la société d’études scientifiques de l’Aude (Sesa) emmenée par son président Charles Peytavie, effectuait une visite « délocalisée » en Kercorb. Un petit événement puisque la dernière visite de cet éminent comité remonte au dimanche 28 juin 1925, date à laquelle avait été inauguré le monument aux Morts, œuvre de Jean Magrou.

    freddy marty,sesa

    La délégation accueillie samedi par Michel Brembilla (photo ci-dessus), président de l’association « Il était une fois Chalabre », était invitée à visiter la bastide et ses vieux quartiers. Selon un itinéraire tracé sur le « Circuit découverte » mis en place en 2003, et avec le concours de Serge Fournié, venu relayer son président à la hauteur du cours Henri d’Aguesseau (photo ci-dessous). Après une visite de l’église Notre-Dame et la perspective offerte par les remarquables maisons à colombage surplombant le Blau, l’assemblée se retrouvait dans la maison commune.

    freddy marty,sesa

    Pour une conférence assurée par le Chalabrois Freddy Marty, éminent géologue. A la faveur d’un brillant exposé alternant approche scientifique et précisions accessibles aux néophytes, chacun prendra connaissance des particularités géologiques du pays de Kercorb, du  métier de géologue minier, et plus généralement de la minéralogie (notion de cristallographie, découvertes minéralogiques). Le débat s’engageait avec un conférencier très entouré, et accompagné de superbes échantillons extraits d’une non moins fabuleuse collection.

    Après le vin d’honneur offert par la municipalité, l’assemblée remontait le cours Joseph Raynaud et prenait place à la table dressée par Marielle et Didier Limouzy, dans les salons de l’hôtel de France. Autrefois propriété de la famille du docteur Jean-Paul Courrent, qui fut le premier président de la « Sesa » à sa fondation au milieu du XIXe siècle. Le deuxième temps de la journée sera consacré à la visite du château des Mauléon-Bruyères, puis la chapelle du Calvaire, en cours de restauration. Après avoir salué ce partenariat d’un jour, le comité prenait le chemin du retour vers la capitale audoise, en voiture et non plus en train, comme avaient pu le faire leurs prédécesseurs.          

  • C'était hier : Le renouveau de l'orgue de Saint-Pierre

    L'article mis en ligne avait paru avec l’arrivée de l’été 1997. Voilà 25 ans, l’association des « Amis de l’orgue » et l’ASPAK (association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb), avaient proposé un concert sous la nef de l’église Saint-Pierre. L’occasion de célébrer les quinze ans de la fête de la musique, grâce à un événement qui consacrait également l’inauguration de l’orgue rénové de l’église Saint-Pierre. Au programme, des compositions de César Franck, Antonio Vivaldi, Joseph Haydn, Gabriel Fauré, Anton Dvorak, Giacomo Puccini, Jules Massenet, Wolfgang Amadeus Mozart. « Malou » Saddier, présidente de l’ASPAK, avait assuré la rédaction du compte-rendu mis en ligne ci-après.

    orgue de saint-pierreLe public a répondu présent à cette belle manifestation (Photos archives, Juin 1997).

    « Le concert de musique sacrée donné en l’église Saint-Pierre de Chalabre a été apprécié à sa juste valeur par un public nombreux. L’occasion de cette rencontre artistique venait de la rénovation de l’orgue avec l’idée précise d’une restauration future. En ouverture, l’abbé Robert Berland interpréta une oeuvre de Jean-Sébastien Bach.

    orgue de saint-pierre

    Les chœurs du « Renouveau lyrique du Roussillon »

    Puis le concert donné par les solistes et chœurs du « Renouveau lyrique du Roussillon » commença sous la direction musicale de Claude Barrère, qui est à la fois leur professeur et leur accompagnatrice. D’une main parcourant les touches du piano avec une dextérité légère, de l’autre accompagnant les performances des interprètes, Claude Barrère apparaît comme un parfait chef d’orchestre : elle crée un lien étroit entre les artistes et l’auditoire. Les œuvres choisies parmi des compositions de haut niveau montraient d’emblée la valeur recherchée. Qui citer parmi les interprètes hommes ou femmes ? Qu’elles soient soprano ou mezzo, qu’ils soient ténor ou baryton, l’on ne peut nommer personne en particulier tellement les 17 interprètes étaient aussi remarquables. Comment oublier ces œuvres et les voix de ténor qui ont bouleversé l’auditoire.

    orgue de saint-pierreLe « Souvenez-vous », interprété par la mezzo et les chœurs a laissé le public dans une émotion perceptible. L’ovation qui a suivi ce concert a démontré qu’une telle perfection pouvait toucher tous les présents, et les Chalabrois espèrent retrouver un jour ces mêmes interprètes dans une autre de leur prestation, l’opérette.              

    La soirée se termina par l’écoute à l’orgue d’une composition de Christian Canat, laquelle sembla vraiment trop courte. Tout un chacun était ravi d’entendre à nouveau et après tant d’années, le son de cet instrument offert à Saint-Pierre par Antoine Canat. Ces harmonies rappelèrent à beaucoup des souvenirs de jeunesse. L’équipe des « Amis de l’orgue » souhaite maintenant que se manifestent de jeunes artistes qui pour leur plaisir et pour le notre, viendront travailler sur cet instrument quant ils le désireront ».

  • Tréziers : l'église Saint-Martin se refait une beauté

    tréziers,église saint martinJean-Christophe Gauvrit et une partie du conseil municipal lors d’une récente visite de chantier.

    Sa restauration est en cours depuis quelques semaines, la petite église tréziéroise bénéficie d’un projet de rénovation qui a permis dans un premier temps de retirer le vieux crépi habillant le bâtiment. En laissant apparaître un mur en pierre relativement bien construit, l’hypothèse d’une rénovation en pierres apparentes a été envisagée.

    A l’initiative de Jean-Christophe Gauvrit maire, et de son conseil municipal, les administrés de Tréziers ont été consultés afin d’exprimer leur choix, entre crépi, ou pierres apparentes et jointement. La consultation organisée auprès des habitants s’est avérée sans appel, puisque sur 99 voix exprimées, 97 sont favorables aux joints apparents, contre 1 abstention et 1 crépi. Un choix adopté à l’unanimité par le conseil municipal, pour des travaux qui devraient être menés à terme au mois d’août prochain. Travaux qui vont également permettre d’opérer sur le clocher, puisqu’une expertise menée à la faveur de la présence des échafaudages, a montré comment certaines accroches des cloches ont subi une forte corrosion.

    tréziers,église saint martin

    A propos de cloches et si l’on se réfère aux travaux de Robert Faure (site : http://robert.faure.pagesperso-orange.fr/), le sujet avait pu mettre en balance le mandat de Hyacinthe Marquié, maire de Tréziers, c'était vers le milieu des années 1800 :

    « Lors de la tourmente révolutionnaire, les cloches furent réquisitionnées et emportées pour les besoin de la guerre. Elles pesaient environ douze quintaux. Elles furent remplacées par une petite cloche qui fut rapidement hors d'usage. Le 17 mai 1846 devant  le conseil municipal, le maire déclarait : « La cloche de la commune qui depuis longtemps était fêlée, est maintenant cassée. Cette cloche bien petite n'était pas entendue même lorsqu'elle était bonne, par les habitants d'une grande partie du village, tant son gabarit était petit. Les habitants désirent avoir deux cloches ». La dépense s'élève à 1200 F. Un secours est demandé au préfet. Hors à la même époque, l'horloge qui sonnait les heures tombe en panne. A quoi donner la priorité ? La commune est bien pauvre. Les cloches ou l'horloge ? Les dissensions au cœur du conseil municipal pousseront au final le maire Hyacinthe Marquié à démissionner ».

    Une mésaventure que ne devrait pas connaître Jean-Christophe Gauvrit, pour un projet porté par les fonds propres de la commune de Tréziers, auxquels viennent s’ajouter les aides du Département, de la Région et de l’Etat.