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Patrimoine - Page 20

  • Balades nature et vie sauvage

    A l'initiative de l'association Montbel Avenir, deux balades nature sont proposées samedi 6 et lundi 8 mai prochains, afin d'aller à la rencontre des oiseaux, au lac de Montbel. 

    Par ailleurs, et dans le cadre de l'édition 2023 de « En Mai : Fête des plants », organisée par l’association Atout fruit, l'association A pas de loutre invite dimanche 7 mai, à la projection d'un diaporama présenté par Carine Delmas et David Myers, ornithologues amateurs. Rendez-vous à 16 h 45 à l'ancienne gare de Chalabre.

    Plus de détails sur ces animations :

    2023 Montbel en mai.pdf

  • Avec le Cri du Vent

    cri du vent

    Photo archives, samedi 8 avril Sainte-Colombe-sur-l'Hers

    L’assemblée générale annuelle de l’association le Cri du Vent, se tiendra le mercredi 3 mai à 18 h à la salle de la place Charles-Amouroux (ancien abattoir) à Chalabre. Les délibérations s’effectueront à la majorité des membres présents. A l’ordre du jour, rapport moral du président, rapport financier, renouvellement des membres du CA, élection du bureau, questions diverses et débat. Le rapport moral fera état de l’état d’avancement des projets éoliens sur le territoire (Rivel et Corbières). A la clôture de la réunion, un pot de l’amitié sera partagé.

  • Les abeilles sont en danger

    benoît lestienne

    Leur fonction pollinisatrice est capitale

    Benoit Lestienne est apiculteur et se propose d‘enlever gratuitement tout essaim d'abeilles qui aurait élu domicile près de chez vous, afin de lui donner une chance de survivre. « Par une journée chaude un essaim partira, c'est là sa façon de se multiplier. Un essaim autour d'une branche ne restera pas s’il n'est pas protégé, il faudra donc faire vite ou le suivre ».

    Comme le rappelle Benoit Lestienne, les abeilles domestiques - Apis mellifera en Europe - vivent dans des ruches. Une ruche peut contenir jusqu’à 40 000 abeilles l’été, et descendre en dessous de 20 000 en hiver. La longévité de ces petites travailleuses varie aussi en fonction de la saison : elles peuvent vivre jusqu’à quatre mois l’hiver, alors que l’été, étant très occupées à butiner, mais également plus exposées au stress, elles s’usent plus vite et ne vivent que trente à quarante jours. En hiver, les abeilles adoptent la technique des pingouins et s’entassent en grappes pour garder la chaleur à l’intérieur du groupe.

    « Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l'importance écologique de l'abeille en tant que pollinisatrice ».

    Benoit Lestienne est joignable au 0033 777 033 864 (il est préférable d'envoyer l'adresse par SMS, les messages sur répondeur sont à éviter si possible)​.

  • C’était hier : Le trésor des Compagnons de Roubichoux

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 27 avril 2003.

    jacques touchet,roubichouxJacques Touchet (à gauche), aux côtés de Jean-Luc Bénet, a éclairé d’un jour nouveau l’histoire de la chapelle (Photos archives, Avril 2003).

    « Je ne sais quel antijudaïste ou antichrétien des premiers âges, donc quel catholique vacciné a bien pu souffler aux oreilles des amis de Roubichoux que leur édifice religieux était une chapelle carolingienne ! »

    Ainsi parlait Jacques Touchet en ce lundi de Pâques, invité par les Compagnons de Roubichoux à dévoiler la signification de textes et signes gravés dans deux blocs de pierre mis à jour au pied du parvis de la chapelle St André.

    Président de la Société d’études des anciens peuples méditerranéens, linguiste, épigraphiste et paléographe distingué, Jacques Touchet offrait ce jour-là une brillante démonstration à la conclusion de laquelle, il datait le monument cultuel de Roubichoux entre le Ier et IIIe siècle de notre ère. 

    jacques touchet,roubichoux

    Les pierres étaient enfouies dans le sous-sol de la chapelle

    A l’analyse des caractères d’écriture figurant sur la pierre, il apparaît que le texte est écrit en araméen, langue parlée par le Christ, ses adeptes et le peuple : « Tout semble indiquer que ce texte fut gravé par de nouveaux arrivants ayant employé au préalable l’hébreu, le grec et le latin, donc des gens ayant voyagé et demeuré dans divers pays (Palestine, Grèce et pays de l’empire romain germanique). Ces constatations orientent historiquement à supposer qu’il s’agit de Mérovingiens pouvant s’estimer héritiers du Christ, descendant du Roi David. Certains détails déduits du texte font penser à des Juifs palestiniens avec des rituels mi-mosaïques mi-chrétiens des premiers âges (les Ebionites) qui étaient des Juifs voulant revenir à la pureté du culte originel en suivant en cela, les vœux du Christ. Ces premiers Chrétiens condamnaient la dégénérescence politique, morale et religieuse des Pharisiens. Il apparaît donc certain que ce gros bloc de pierre gravé dont le dessus est lisse et plat était un socle sur lequel le prêtre montait pour dire sa messe et bénir ses fidèles ».

    Ainsi Jacques Touchet éclairait-il d’un jour nouveau l’histoire de la chapelle, dont l’existence remontait à 1115, selon les seules sources connues à ce jour et tirées des documents du Prieuré de Notre-Dame de Camon.

    Une nouvelle fois rassemblés dans le cadre enchanteur de la chapelle St André, Jean-Luc Bénet et ses compagnons bâtisseurs de cathédrales ont pu lever une petite part du mystère gravé dans la pierre : cette basilique paléochrétienne minutieusement restaurée depuis 1990 serait donc en réalité une synagogue mérovingienne et Roubichoux signifierait en araméen, « Fondation de la terre heureuse du fenouil ».

    jacques touchet,roubichoux