Le samedi 16 août et à l’occasion des festivités de l’Assomption à Chalabre, l'ami JIEL sera présent sur le marché place Espérance-Folchet, pour un séance de dédicaces de son recueil de poèmes et nouvelles « Je pense refaire la déco ». Un livre préfacé par Nathalie Lescop-Boeswillwald, directrice de l’association « Les Amis de Thalie », établie à Limoges.

Au fil des pages de la revue littéraire et picturale publiée par cette association en 2024, figure parmi les textes sélectionnés, l'évocation d'un rêve devenu poème, écrit sous la plume de JIEL :

Ma rencontre inespérée.pdf

L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 août 2000.

Sainte-Marie-Madeleine est de retour

Photo archives, Juillet 2000

Les grandes fêtes du Cazal se déroulent depuis des lustres sous la haute bienveillance de Sainte-Marie-Madeleine, patronne des Cazaliens. A l’occasion de la messe célébrée par l’abbé Raymond Cazaban, les fidèles paroissiens auront été gratifiés d’une belle surprise sitôt le parvis franchi. En effet une statue grandeur nature que les spécialistes attribuent à une période à peine postérieure à la Guerre de Cent ans, leur faisait face, statue représentant Sainte-Marie-Madeleine, personnage du Nouveau testament. En réalité, cette superbe œuvre d’art avait quitté le Kercorb pour le Lauragais, il y a de cela plusieurs années, aux côtés des statues de l’église Saint-Pierre de Chalabre, et cela à des fins de restauration. La pécheresse de la ville de Magdala était restée en Lauragais chez Louis Esquirol, restaurateur d’œuvre d’art aujourd’hui en retraite. Et c’est ce dernier qui au hasard d’une discussion avec Michel Brembilla, président de l’association Il était une fois Chalabre, devait évoquer la présence inexpliquée de cette statue dans ses ateliers.

Louis Esquirol lors de l'inauguration du tableau de la salle du conseil municipal 

Photo archives, Juin 2003

Le mystère de Sainte-Marie-Madeleine allait très rapidement être résolu, et Louis Esquirol proposait aussitôt à Michel Brembilla le retour en Kercorb de la sainte patronne des Cazaliens. Ce qui fut fait juste à la veille des fêtes du Cazal de l’an 2000. Sauvée du mal par Jésus dont elle inonda les pieds de parfum et de larmes de repentir, Sainte-Marie-Madeleine fut le témoin de sa Passion et de son ensevelissement, et la première à apprendre sa résurrection, qu’elle annonça à Jean et à Pierre. Après maintes pérégrinations et un dernier voyage express couchée dans une remorque sur la Nationale 20, Sainte-Marie-Madeleine du Cazal, également patronne des tonneliers, aura enfin retrouvé ses paroissiens.

Sensations Pyrénées Cathares, association de producteurs, artisans et prestataires de services, créée en Pays-d'Olmes à Lavelanet, communique :

« Une fois n’est pas coutume, Les Mille et Une Mains passent la frontière ariégeoise. Aujourd'hui mercredi 30 juillet, cap sur Chalabre, dans l’Aude, pour une soirée magique de 18 h à 22 h 30. Au programme, Mathieu et son dulcimer en live (une ambiance musicale douce et envoûtante). Plus de 40 exposants 100% locaux : artisans, producteurs, créateurs vous attendent avec le sourire. Foodtrucks et buvettes 100% ariégeois pour faire voyager vos papilles. Une soirée chaleureuse et festive dans un cadre audois plein de charme. Ne manquez pas ce rendez-vous unique avec l'artisanat et la convivialité locale ».

Dans le cadre de l’exposition au Musée Clément-Ader de Muret (Haute-Garonne), l'art de Paul Manaut (photo), sculpteur-dessinateur-aquarelliste, se retrouve mis en lumière. Martine Rouche, guide conférencier, souhaite rendre hommage à ce sculpteur natif de Lavelanet certes, mais Chalabrois par sa famille paternelle :

« Du 13 juin au 21 septembre 2025, ce musée propose une grande exposition pour le centenaire de la mort de Clément Ader (Muret 1841-Toulouse 1925), « père de l’aviation ». Dès 1927, sa ville natale a voulu lui rendre hommage et le projet d’un parc consacré à l’histoire de l’aviation est né, sous l’autorité de l’architecte Léon Jaussely et du sculpteur Paul Landowski, auteur de l’immense groupe sculpté de 14 mètres, Le rêve d’Icare.

Paul Landowski demande à cinq sculpteurs régionaux (Yvonne Bedouce, Sylvestre Clerc, André Abbal, Gilbert Privat et Paul Manaut) de réaliser, chacun, une aéro stèle illustrant une des grandes dates de l’aviation, et portant un oiseau à son sommet.

La traversée de la Manche, Paul Manaut, Parc Clément-Ader, Muret (Haute-Garonne)

©Martine Rouche

Paul Manaut a évoqué la traversée de la Manche : une grande mouette effleurant la crête des vagues de ses ailes déployées, l’avion de Louis Blériot en bas-relief, et un texte gravé rappelant l’étape majeure que fut ce premier vol le 25 juillet 1909, au cours duquel l’aviateur, parti de Sangatte, rallie Douvres en moins d’une heure. Après 32 échecs qui lui valent le surnom de « roi de la casse », après l’échec le 19 juillet de l’aviateur Hubert Latham, Louis Blériot remporte le prix offert par le Daily Mail et une place d’honneur dans l’histoire de l’aviation.

Au sein de l’exposition, chaque sculpteur est présenté par un grand panneau composé de photos et d’informations, par des documents ou objets sous vitrine, et par des œuvres prêtées par des musées ou des particuliers. Pour Paul Manaut, figurent la sculpture Tendresse (Musée des Beaux-arts de Carcassonne, ©Martine Rouche), et une aquarelle, Canal du Midi et la passerelle Saint-Sauveur (Musée du Vieux-Toulouse, ©Martine Rouche).

Il avait été envisagé que la maquette du monument aux morts de Laroque-d’Olmes, récemment restaurée (ci-dessous), soit empruntée pour l’exposition, mais la fragilité de ce plâtre d’atelier a fait renoncer au projet ».

(le portrait de Paul Manaut se trouve au Musée du Vieux-Toulouse. ©Martine Rouche) 

Douleur agenouillée

Maquette du monument aux morts de Laroque-d'Olmes, Paul Manaut

©Martine Rouche