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Rencontres - Page 113

  • Ils ont fait Fluris !

    fluris chalabreLa tradition, vieille de 319 ans, a été perpétuée.

    En ce 13 décembre 1697, les plus anciens disent que c’était un vendredi, M. Jacques Fleury, collecteur d’impôt, perdait brutalement la vie dans une ruelle obscure de la bastide chalabroise. Si le mobile de ce forfait reste à ce jour inconnu, tandis que chacun en Kercorb continue à cultiver et à défendre sa version des faits, un charivari célèbre chaque année, la mémoire d’un fonctionnaire natif de Montpellier, « enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ».

    En ce mardi 13 décembre 2016, autour d’une halle enveloppée dans la pénombre, la tradition a été respectée, dans une ambiance très bonne enfant. Il faut dire que la moyenne d’âge des tireurs de traîneaux n’était guère élevée, les adultes passant le relais à leurs cadets, dans le souvenir des charivaris de leur enfance.

    fluris chalabre

    Au premier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! », manifesté par Thomas, les petits « arrossegaïres » ont entamé un tour d’honneur endiablé, en faisant virevolter leurs traîneaux sur le pavé. La bruyante commémoration allait continuer de plus belle, en direction des cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, avant un retour sous l’ancienne halle aux grains. La fatigue prenait alors le pas sur la tradition, une tradition respectée et qui semble avoir quelques beaux jours devant elle. Très bien joué les enfants, et rendez-vous le mercredi 13 décembre 2017.

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  • Le café de la Paix a fait peau neuve

    café de la paix,manu et lauraManu et Laura vous invitent dans le cadre rénové du café de la Paix.

    Les platanes bicentenaires du cours Colbert observaient depuis quelques semaines, comment les promeneurs tentaient de percer le mystère des baies vitrées du café de la Paix, recouvertes de peinture. Après une cessation d’activité intervenue en septembre dernier, l’établissement a bénéficié d’une restauration complète et réussie, au terme de deux mois de travaux. Avec une toiture refaite à neuf, un comptoir emblématique relooké, une déco tags-aérographie réalisée par « Art Intox » et Manu, maître en la matière (Névian), de nouvelles couleurs, « La Paix » n’en conserve pas moins le cachet qui a toujours été le sien. Des transformations menées à l’initiative d’Emmanuel Montoro, artisan multicartes et nouveau gérant de la maison, aux côtés de Laura Tisseyre.

    « La Paix », par ailleurs siège du Football-Club Chalabrois, a tourné une nouvelle page le samedi 29 octobre dernier, à la faveur d'une grande soirée inaugurale des plus animées. Il reprend du service avec une offre de restauration au déjeuner, apéritifs animés, expositions d’artistes, concerts et soirées à thème. Prochain rendez-vous le vendredi 16 décembre à partir de 21 h, le café de la Paix accueillera Camille Bouilhou, pour un spectacle intitulé « Femme de joueur ». Laura et Manu opèrent désormais derrière le zinc, l’occasion de leur renouveler des voeux sincères de réussite.

    café de la paix,manu et laura

    Le cours Colbert et le café de la Paix au début des années 1960.

    café de la paix,manu et laura

    Avril 1976, les Rois du pétrole avaient prospecté en Kercorb (Carnaval à la Paix, de gauche à droite, Serge Bazzo, René Berland, François Lopez).

  • Le fantôme de Jacques Fleury est de retour

    flurisUn bruit sourd et inquiétant devrait monter crescendo dans les rues de la cité (photo archives, 13 décembre 2014).

    Mardi 13 décembre, jour de Sainte Luce, un grondement sourd va emplir les rues, à l’occasion de la 319e célébration de la mort violente de Jacques Fleury, victime d’une mauvaise rencontre au soir du 13 décembre 1697, à l'âge de 48 ans. Mieux connu sous le nom de « Fluris », le personnage alimente une polémique vieille de trois siècles, que chaque mois de décembre ressuscite.

    « Monsieur Fleury, qu’alliez-vous faire dans la rue Porte d’Aval ? ». Prêtre, braconnier, contrôleur au grenier à sel, « sauta-barralhas », l’homme aurait séduit une jolie veuve de bonne famille, une infamie à l'issue fatale. Depuis lors, des générations de Chalabrois se retrouvent en « un tonitruant et pacifique cortège ». Qui pour exiger une réhabilitation posthume, qui pour ajouter une bûche supplémentaire dans le feu qui brûle en enfer.

    Comme l’indiquent les affichettes qui ont pu fleurir sur les murs du village, les « arrossegaïres » ont rendez-vous mardi 13 décembre à 18h 30 sous la halle. Pour faire du bruit, beaucoup de bruit, seulement du bruit, car « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ». Et comme disait l’ami Robert, « Asclaïres, s’abstenir !».

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    Un jeune trio contraint de faire une réparation de fortune (photo archives, 13 décembre 1996).

  • Jeannette Laffont va manquer au Chœur du Chalabrais

    eisalabra,jeannette laffontUne belle fête pour les amis choristes de Jeannette.

    Lors de la dernière répétition de la chorale Esalabra, la choriste Jeannette Laffont a tenu à marquer son départ à la retraite en offrant à tous les membres de la chorale, un apéritif dînatoire des plus alléchants. Jeannette, aidée de sa fille Nicole et de son gendre Christian, avait préparé les petits plats dans les grands.

    Jeannette, en plus de trente ans à la chorale, a vu passer bien des chefs : M. Barthoulot, Sophie Jacques-de-Dixmude, Rachel, Jean Brunet (onze ans de direction), mais elle est restée toujours fidèle à son groupe. Comme le disait Maurice, « Ta voix claire manquera aux soprano ». « Merci pour tout Jeannette, et bonne retraite ! »