Les enfants n’ont rien manqué de la fête.
Fidèle au rendez-vous de juin, la petite cité de Montjardin avait mis ses habits de fête et lancé les invitations afin de partager un intermède amical avec le plus grand nombre. Sur la brèche depuis plusieurs semaines, Marion Gabriel présidente du comité et son équipe, auront parfaitement assuré l’accueil en ce deuxième samedi de juin. Sous les lampions allumés à l’heure où les derniers pétanqueurs donnaient quartier libre au cochonnet, les fins palais étaient appelés à déguster une excellente « mounjetado made in Cabanette », mijotée par Anne-Marie.
Maître de la situation de bout en bout, le comité d’animation procédait ensuite au tirage au sort de la tombola, avant d’emmener ses hôtes vers le théâtre naturel de la plaine du Chalabreil. Cadre d’un magistral feu d’artifice tiré par les Maestros du Ciel, show féerique dans la chaude nuit montjardinoise. Il ne restait plus qu’à donner le coup d’envoi de la tranche musicale, mission confiée à D.J Azzdin et compère Joan de l’Ors, pourvoyeurs d’accords parfaits montant vers le Pech de Milhet. Félicitations à tous et grand coup de chapeau au comité des fêtes de Montjardin.
Philip Forrer ou le pied de nez permanent à Candide.
A l’initiative du COPRAE (Conseil permanent régional des associations d’environnement), Philip Forrer a guidé ses invités dans un cadre où le végétal est roi, où plantes, végétaux et légumes coexistent à la perfection, loin de tout engrais et autres pesticides. Il présentait ensuite sa technique de culture sur butte, progressivement mise au point dans un jardin d’abondance qu’il ne travaille plus depuis vingt-cinq ans, et qui peut résister à trois mois de sécheresse sans arrosage (technique que vient compléter l’électroculture, photo ci-dessous).
