Le dernier acte des festivités carnavalesques a clôturé deux jours de liesse exceptionnels, et le moment est presque déjà venu, de prendre rendez-vous avec Badaluc L. Le poète se demandait si les objets inanimés avaient une âme, ce qu’il est permis de penser, en observant Badaluc et les petits complices qui l’accompagnent chaque année, juchés sur le char d’apparat. Une âme forgée par l’imagination débordante et fertile de la jeune équipe mobilisée durant plusieurs semaines pour que la fête soit belle. Joyeux compagnons, qui ont cette particularité d’être à la fois les enfants et les créateurs de Badaluc. Félicitations à tous, avec un petit retour en images vers les coulisses de la fête, en guise d’ultime clin d’œil à sa Majesté Badaluc XLIX (Photos Thierry Roncalli).
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Les enfants de Badaluc, ou l'imagination à l'oeuvre
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Carnaval : Le « Mur de Badaluc » ne verra jamais le jour
Le maître de la fête était de mèche avec les promoteurs.
La bastide accueille Badaluc le 49e, et Jojo, son chauffeur attitré depuis mars 1977.
Que de désillusions, au soir d’un dimanche pascal qui aura vu partir en fumée, un magnat houppé et son arsenal de promesses qui la veille encore, donnait le vertige à des Chalabrois saisis de béatitude ! Obnubilé par le résultat des travaux de réfection de son pont de chemin de fer centenaire, le Chalabrois n’aura pas décelé la malice de sa Majesté Badaluc 49e de la lignée, accueillie avec faste sur les boulevards. Machiavel en réalité, tiré à quatre épingles dans son costume sur mesure.
Sous l’ancienne halle aux blés parée et bondée jusqu’au dernier gradin, l’euphorie avait répondu à l’écho des annonces faites par le « Sieur Pipo Refresco Barrals del Esturgat », risette et mèche impeccables, brillants artifices, mais on ne le verra que trop tard, d’une corruption crasse. A quoi bon en effet, commander une nouvelle érection de remparts sur les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, jetés à bas en 1659 après l’extinction du péril ibère ? Un péril pouvant en cacher un autre, quid des cafetiers et de leurs estaminets, qui seraient toujours là, mais de l’autre côté du mur ?
Les clefs de la Ville ont été remises à la garde rapprochée de Badaluc XLIX.
Du haut de leur inconscience carnavalesque, masques et carabènes vont virevolter jusqu’au bout d’une nuit rythmée par le tempo des « Between us », un jazz band libéré de son carcan de partitions. Les masques tomberont un à un pourtant, jusqu’à dévoiler la véritable nature de notre fripouille. En guise de tour de verre, autre mirage entrevu la veille, c’est un bûcher en bonne et due forme qui sera dressé à l’attention du prétendu interne du bureau ovale. A la conclusion d’une brillante démonstration de justice, tout aussi brillante que le travail réalisé par le jeune collectif de Carnaval, artisan du beau succès de l’édition 2017, et qui mérite de sincères félicitations. Badaluc XLIX est mort, vive Badaluc L.
La cavalcade avait elle aussi ses conducteurs officiels.
Habemus Papam e Sanctimonialis.
Roulez manèges !
Trois albums Réception, Fécos, Jugement Badaluc 2017 sont en ligne.
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Carnaval : Scènes entrevues sous les confettis
La visite en Kercorb de sa Majesté Badaluc le 49e, a connu, on le sait hélas, un épilogue aussi inattendu que fatal. Dans l'attente des résultats d'un complément d'enquête exigé par « Mestre Refresco Barrals de l'Esturgat », avocat de la défense, les quelques images mises en ligne ci-après, en guise de résumé, donneront peut-être une idée de ce que fut cette fin de semaine, annoncée par les spécialistes, comme celle de tous les dangers.
Le Blau est triomphalement franchi et le changement de pilote est imminent.
En avant la musique.
Tolérance zéro pour le service d'ordre.
Contrat rempli pour les bodyguards de sa Majesté.
Des Pom pom girls au café des Sports, rien de plus normal.
L'événement a mobilisé dans les campagnes.
La campagne s'est invitée dans la parade costumée.
Les cuivres au top, comme au bon vieux temps de l'Avenir du Kercorb.
Un vrai Mexicain... essaie d'écouler un faux billet.
Le cours d'Aguesseau fête ses Pierrots.
Un chauffeur trié sur le volet, spécialiste de la conduite par imposition des mains.
Démo de saxos.
L'impartialité du tribunal semble être mise en doute par le chauffeur du prévenu.
Le Chalabreil n'est pas le Blau, Badaluc s'apprête à l'apprendre à ses dépens.
Quand la conférence de presse tourne mal.
« Adiu paure Carnaval ! »
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Les Pyrénées audoises se sont couvertes de confettis
Carnaval a été célébré par les centres de loisirs de la CCPA.
La Sofia et sa boudègue, au diapason avec les couleurs de la fête.
Vendredi 7 avril, la plaine du Pont-Neuf inondée de soleil, a vu surgir une nuée de petits vacanciers venus des centres de loisirs d’Axat, Quillan, Espéraza et Chalabre. Grimés et costumés sous le ciel bleu du Chalabrais, près de quatre-vingt petits carnavaliers venus de la Haute-Vallée, ont fait la visite de la cité du Kercorb, en compagnie de non pas une mais quatre Majestés Carnaval, une vraie première.
Les petits Axatois ont paradé sur le Pont-Neuf.
Entraîné aux accents de la boudègue de Sophie, tous ce petit monde a égayé les rues chalabroises, depuis le cours d’Aguesseau jusqu’au cours Colbert, en effectuant une halte dansante sous la halle. La farandole a poursuivi son mouvement jusqu’à la place Charles Amouroux, qu’il faudrait peut-être rebaptiser place de Grève, tant les sentences prononcées en ce lieu sont invariablement fatales aux prévenus.
Au terme d’un procès forcément à charge, le bûcher dressé en bordure de l’Hers a rapidement consumé les espoirs de nos majestés éphémères, lesquels planent à jamais dans le ciel de la Haute-Vallée.
Félicitations à toutes et tous, à l’équipe éducative emmenée par Nathalie Toral, responsable du centre de loisirs sans hébergement de Chalabre, à ses homologues de la communauté de communes des Pyrénées Audoises, et à Sophie, qui a assuré la partie musicale, seule et comme une grande.
Le petit-fils d'Imbaleco, homologue du Badaluc quillanais.
Profusion de confettis sur la place Charles-Amouroux.
Quatre sentences et un seul jugement.
Adiu paure carnaval !
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