Le calme qui règne en juillet sur les cours était perturbé tout récemment par l'irruption d'un vautour fauve, contraint à un atterrissage forcé entre les platanes du cours Colbert. Tel l'albatros de Baudelaire, que des ailes de géant empêchent de marcher, le voyageur ailé aura toutes les peines du monde à repartir, ce qu'il réussira pourtant, avant de s'échouer quelques centaines de mètres plus loin, dans le vieux quartier du Moulin. Aussitôt alerté, le centre de secours Jean Cabanier dépêchait sur place Santiago Martinez, chargé de récupérer le volatile.
Malgré un état de faiblesse apparent, le rapace parvenait à se frayer en petites foulées un chemin vers les jardins potager de la Bâtisse, avant de plonger dans l'Hers où une insolite confrontation tournera à l'avantage de « Santi ». A la demande du Codis, l'animal non bagué était alors acheminé vers la caserne des pompiers de Lézignan-Corbières. C'est là que Santiago Martinez prenait congé d'une prise encombrante, qu'il remettait à un responsable de la Ligue de Protection des Oiseaux basée Ecluse de Mandirac à Narbonne.
Après informations collectées auprès des responsables audois de la LPO, l'animal qui semblait saigner du bec lors de sa capture venait en fait de participer à une curée et était donc rassasié. Autre explication avancée par la LPO, ce genre de rapace incapable de battre longtemps des ailes aura ensuite été surpris par un orage, puis incapable d'évoluer normalement en raison d'un plumage abondamment mouillé. Voilà qui expliquerait son arrivée sur les boulevards chalabrois, plutôt habitués à héberger moineaux et autres rouges-gorges.
Perturbé par le stress de la capture, le grand oiseau dont la présence est fréquente dans les montagnes audoises a pu tranquillement reprendre ses esprits, puis son envol, afin de retrouver ses congénères et son milieu. L'occasion de saluer la polyvalence de nos sapeurs-pompiers et de remercier Santiago Martinez pour son esprit d'initiative, tant il est vrai qu'un tête-à-tête avec un vautour fauve est loin d'être ordinaire.
Le premier contact est sculptural et totémique (photo ci-contre). Jean-Marc Bérard récupère du bois flotté et crée ses masques, puis leur donne vie sur des parcours artistiques dans la nature. La vidéo réalisée par Christian Wallon a été présentée pour l'occasion, révélant des visages fort expressifs qui jouent en rythme et fanfaronnent dans le jardin extraordinaire de Lieurac en Ariège. Ses photos toutes en textures mêlent personnages et projections lumineuses, le visiteur transite ainsi entre réalisme et imaginaire.
L'intérêt partagé pour le chamanisme s'exprime donc avec vivacité et humour sur le cours d'Aguesseau, tel un bol d'air et d'espace à déguster jusqu'au 2 août. Ensuite l'OTI accueillera trois artistes et deux expositions de sculptures, peintures et céramiques. Contact au 04 68 69 65 96.


Elle déménage ensuite à Philadelphie où elle rencontre son premier mari. Parallèlement à sa carrière de mère de famille (deux filles), elle réalise en autodidacte un certain nombre de sculptures et de bustes en bronze qui lui vaudront de nombreux éloges. Attirée par la beauté des formes et des couleurs, Irene Gerken enchaîne avec des études d'art et réalise une série de tableaux, natures mortes, paysages et portraits, à l'huile ou aux acryliques, dont l'un fut choisi pour illustrer l'affiche et le recueil du concours de nouvelles 2009, sur le thème des « Lendemains verts ».