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Rencontres - Page 205

  • "Naître et mourir en Chalabrais, au XIXe siècle"

    Eric Fabre .JPGEric Fabre s'intéresse à la vie de nos campagnes.

    A la faveur d'un partenariat assidu avec la Communauté de communes du Chalabrais, Eric Fabre poursuit ses investigations locales et a lancé une invitation pour une nouvelle rencontre programmée aujourd'hui vendredi 27 novembre à Peyrefitte du Razès. A l'ordre du jour, une conférence sur l'histoire du pays, intitulée "Naître et mourir en Chalabrais au XIXe siècle", au cours de laquelle il  décryptera les changements d'attitudes devant la vie et la mort.

    Maître de conférence à l'Institut universitaire de Digne-les-bains et chercheur au Centre d'histoire quantitative de l'université de Caen-Basse-Normandie, Eric Fabre propose d'entreprendre un retour dans le temps, jusqu'au XIXe siècle qui a vu de profondes mutations dans les campagnes. Après une phase de surpopulation, les hommes se raréfient, attirés par la ville et les emplois qu'elle offre dans l'industrie et dans les services. Alors que la durée de vie s'accroît, la population diminue. Ce phénomène est aussi fortement lié au recul de l'âge au mariage et par voie de conséquence à la diminution du nombre d'enfants naissant dans chaque couple, sans compter que les techniques contraceptives tendent à se généraliser. De plus, si la peste a disparu du territoire national depuis le début du XVIIIe siècle, d'autres épidémies sont mortifères : la population du Chalabrais paie un lourd tribu au choléra ou à la typhoïde. Rendez-vous ce soir à 20h salle Petra Ficta (mairie de Peyrefitte du Razès), l'entrée est libre et gratuite.   

     

  • L’accordéon s’est invité à l’hôpital local

    Accordéonistes bis.jpgUne assistance réchauffée par des refrains d'une jeunesse passée.

    Les Hauts de Bon-Accueil résonnaient dimanche aux accords d'un instrument intimement lié à l'histoire du bal musette cher à nos anciens. A l'invitation du comité d'animation de l'établissement, les résidents ont pris place dans le grand salon, accueillis par les élèves de l'école de musique de Carcassonne. Dix jeunes accordéonistes de sept à douze ans ont ainsi offert un récital de qualité, sous la direction de Christine Posocco qui préside aux destinées de l'Institut d'accordéon et d'orgue de Carcassonne.

    A travers un répertoire très varié, les petits virtuoses du « piano à bretelles » ont ravivé de nombreux souvenirs au coeur d'une assistance qui guinchait il n'y a pas si longtemps, avec la complicité de musiciens populaires et illustres tels que Maurice Larcange, André Verchuren, Yvette Horner, Jean Ségurel et tant d'autres encore. Présents à la fête, les parents des jeunes musiciens ainsi que les familles des pensionnaires ont également pris plaisir lors de cet après-midi musical, conclu dans la convivialité autour d'un excellent goûter servi par le personnel des Hauts de Bon-Accueil.

    Accordéonistes.jpgLes élèves de l'école de Christine et Lisette Posocco ont régalé un auditoire de connaisseurs.

    Cette excellente initiative aura offert un intermède musical très apprécié de nos grand-mères et grands-pères, subjugués par la virtuosité de jeunes enfants très prometteurs. 

  • Ils ont couru pour Jérémy

    Relais I.jpgMarc, Francis, Jean et Jean-Pierre, unis dans l'effort et le souvenir.

    La 3e édition du marathon du Grand Toulouse offrait dernièrement l'occasion à quatre fondeurs de la Haute-Vallée et du Kercorb d'unir leurs efforts au coeur de la Ville Rose et sur une distance mythique, à couvrir en relais. Par delà le défi physique, Francis, Jean-Pierre, Jean et Marc avaient tenu à se retrouver sous la banderole de départ afin d'honorer la mémoire de Jérémy Amouroux, disparu le 5 avril dernier dans des circonstances tragiques. Tout au long d'un parcours traversant six communes du Grand Toulouse, ce quatuor de musiciens, habitué à jouer à l'unisson avec les compagnons des Hauts de l'Aude, aura porté sur le coeur le souvenir du regretté Jérémy.

    Premier relayeur à s'élancer depuis la Barrière de Paris, Jean-Pierre Pech couvrira les 10,5 km qui le séparaient de Saint Alban en 51' 27'', avant de passer le témoin à Marc Tricoire. Ce dernier, engagé sur 11,5 km ralliera la zone résidentielle de Borderouge en 1h et 23 secondes. Calé dans ses starting-blocks, Jean Plauzolles assurera un troisième relais  (6,5 km) jusqu'au quartier des Izards et plus précisément la station François-Verdier en 38' 32''. Quatrième et dernier relayeur, Francis Amouroux prendra la direction du Palais de Justice où au terme des 7 km imposés et 35' 34'' d'efforts, il retrouvera ses trois partenaires pour un parcours commun de 1,5 km et une arrivée groupée sur la Place du Capitole. Au final, l'équipe de Jérémy termine en 112e position au général, sur un total de 363 équipes. Avec un chrono de 3h 11' 55'', l'équipe arborant le dossard 98 prend la 57e place dans sa catégorie et boucle l'ensemble du parcours à une moyenne de 11,628 km/h. Il était l'heure de retrouver les supporters, intimement associés à cette course du coeur.  

  • La palette riche et colorée de Camille Amat

    Camille.JPGClaude Cals, Michel Faucheux et Roger Giroud entourent Camille Amat lors de l'exposition « Fulgurances de l'été », en août 2003.

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d'un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l'éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l'école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d'entrée à l'école des arts appliqués de la ville de Paris. L'élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l'atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu'elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

     Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l'académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d'art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu'au lieu de suivre de l'œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l'objet. »Camille bis.JPG        

    C'est ainsi qu'en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière.

    Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu'elle avait quitté un jour de l'année 1947 et la passion qu'elle voue à la peinture, à l'instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n'a jamais faibli. « Elle a un coup de pinceau comme le coup de poing d'un boxeur !». Voilà comment Jean Camberoque pouvait traduire dans les années 1980, l'admiration que lui inspiraient les oeuvres de Camille Amat, exposées en août 2003 aux Bains-Douches, rue des Boulangers à Chalabre. A la faveur d'une exposition intitulée « Fulgurances de l'été », quelques unes de ses créations accompagnaient des poèmes de Michel Faucheux, extraits du recueil « Mortelles évidences », pour une initiative qui aura mis en évidence l'étroite relation entre poésie et peinture.