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Rencontres - Page 207

  • Huiles, soie et couleurs à l’Office de tourisme

    OTI Sept 2009.jpgGeneviève Massacrier et Martine Aigle sont les invitées de l'OTI en septembre.

    Une fois encore l'Ariège toute proche s'invite en Quercorb, par le biais d'un réseau d'artistes qui se donnent le mot, entre Montségur et Mirepoix. Geneviève Massacrier présente une sélection d'huiles, invitation à un voyage depuis Foix vers Béziers qui emprunte les chemins de traverses avec quelques marines tumultueuses ou des chevaux galopant. Paysages et animaux, grands ciels et fidélité au modèle semblent être ses maîtres mots. Et au final une galerie presque trop étroite pour tant d'espace.

    Comme son amie, Martine Aigle est arrivée tardivement et avec bonheur dans la région, posant là valises et pinceaux. Sa prédilection pour la peinture sur soie s'est prolongée, sur toile, foulards ou dans la décoration de mobilier. Une passion dévorante que les invités du vernissage ont pu découvrir ce 10 septembre, appréciant les portraits de dames, posant ou travaillant, mêlant la copie à l'interprétation artistique, et toujours dans une belle vivacité de tons. L'exposition est à découvrir jusqu'au 25 septembre. Ensuite, Dan Gaussens exposera, en préalable d'une composition extérieure à l'occasion de la troisième fête de la voie verte, qui se tiendra à Chalabre le dimanche 11 octobre. Parce que l'art a besoin d'être montré dans des espaces dédiés mais également en dehors de ceux-ci, pour toucher le public là où il ne l'attend pas. Pour tout renseignement, contacter l'office de tourisme Cours d'Aguesseau ou au 04 68 69 65 96.

  • Clap de fin pour le festival «Souriez, c’est pour rire !» en Chalabrais

    Fest Rire I.jpgLa quatrième édition du festival « Souriez, c'est pour rire ! » s'est achevée dimanche sous un franc soleil et un chapiteau comble à Puivert. Après Cirk Oblique, la compagnie Silobulle a régalé un public de petits et grands, mêlant burlesque, musique et dialogues improbables.  

    Tout avait commencé vendredi par une inauguration pas comme les autres à Chalabre : « La cérémonie » de Cirque en Kit aura séduit autant que dérouté un public étroitement mêlé à la scène. Samedi soir  à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, les Fabulax ont revisité en chansons le répertoire de Ricet Barrier. Même ceux qui ne connaissaient pas ont joui de la poésie des mots, et de la mise en scène de ces « z'amours z'agricoles ».  Les coups de coeur sont aussi multiples que variés : envolées blues de « Sébastopol », le one man's band, acrobaties de « Silobulles », un couple argentin venu de Lille, la caravane de « Km et Compagnie » transformée en basse cour, les déambulations de marionnettes autour du lac, la vie de Touiavii et son regard sur les « Papalaguis » (les occidentaux) par « les singes hurleurs », les contes succulents de Colette Migné, les vastes chapeaux de Véro, faits de récupération, les jeux olympiques de « Marcello », poupée de papier endiablée animée par « Les petites choses ». Sans oublier la balade contée de dimanche  matin : un conte africain, une forge ressuscitée, une visite insolite de Puivert. Mais Chalabre et Sonnac ont pu partager quelques bons moments du festival, entre marché et repas du samedi et visite de troupes en journée.Fest Rire II.jpg

    Fest Rire IV.jpgUn festival, ce sont aussi des bénévoles, les comités des fêtes et MJC, qui ont soutenu le Foyer d'éducation populaire de Chalabre et la Communauté de communes du Chalabrais dans cette organisation : hébergement, technique, signalétique, repas sous la halle, buvette, animation du « chant des bois »... Il faut citer enfin l'indispensable soutien financier du département, de la région et de l'Etat et l'appui logistique des mairies concernées.

    A l'heure du bilan, la satisfaction d'une belle aventure partagée ravit les organisateurs. Tous les acteurs de ce festival sont maintenant réunis pour aborder celui-ci de manière plus critique, afin de l'améliorer et le poursuivre.  

  • Où est passé le char de la place du Pont Rouge ?

    Ben Hur Sicre.JPG

    L'imagination au pouvoir sur les berges du Chalabreil.

    Sa présence ne pouvait échapper à l'attention du promeneur qui emprunte la passerelle jetée sur le Chalabreil, un char tout droit sorti d'un colisée romain surveillait depuis quelques années déjà les allées et venues du quidam chalabrois. Véhicule des guerriers, synonyme de conquête militaire, ce superbe char, fruit d'une imagination fertile, était longtemps resté une œuvre anonyme.

     Une chose était certaine, meilleur endroit que la place du Pont Rouge ne pouvait être choisi  par Jean-Claude Sicre, pour exposer à l'œil critique ce symbole divin. C'est en effet dans un char rouge de feu que le prophète Elie fut transporté vers le ciel, comme pour figurer la primauté de l'esprit sur le corps, nécessairement détruit lors de l'ascension.

    Chacun pouvait trouver dans cette œuvre métallique la symbolique qui lui convenait. Pour les Hindous par exemple, le char est une évocation de l'égo, le cocher (esprit) utilise les rênes (volonté et intelligence) pour maîtriser les chevaux (force vitale) qui tirent le char (corps). Loin peut-être de toutes ces interprétations, ce digne descendant de Ben-Hur ne descendait-t-il pas tout simplement des thermes de la Terre Blanche où il avait eu tout loisir de faire ses ablutions ?

    Aujourd'hui ce fier guerrier a disparu sans laisser de trace, parti comme il était venu, certainement appelé vers d'autres théâtres de combat.    

  • La sentinelle foudroyée trône sur la route des Crêtes

    Arbre En Cremo.JPGSur les hauteurs d'En Crème, l'ormeau et sa silhouette tourmentée.

    Qu'ils soient promeneurs ou bien encore ramasseurs de champignons, les habitués du sentier qui mène vers la route des Crêtes ne manquent pas de s'accorder quelques minutes de repos au pied de l'ormeau géant qui veille sans relâche mais en vain auprès de la ferme abandonnée d'En Crème.  

    Telle une sentinelle oubliée aux quatre vents, cet arbre aussi vieux que les pierres, fut certainement planté là par les tout premiers résidents de la ferme. Selon une tradition bien établie qui voyait les habitants d'une demeure nouvellement érigée, planter à proximité un ormeau, symbole de liberté.

    Foudroyé par une violente nuit d'orage dont les plus anciens n'ont pas le souvenir, l'ormeau d'En Crème et sa silhouette tourmentée n'en finissent pas de languir dans leur solitude.