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Société - Page 38

  • Sonnac-sur-l’Hers : L’alambic est en place

    brulou de vi,hervé peyronnieTout est prêt pour la première chauffe.

    Les bouilleurs de cru du pays chalabrais sont informés que « le brulou de vi » est de retour dans la plaine sonnacoise. Venu de Massat, village ariégeois calé au pied du Port de Lers, l’alambic des Peyronnie a pris position à Sonnac-sur-l’Hers, à l’endroit habituel. La première chauffe de la saison a eu lieu hier mardi 7 décembre, et les bouilleurs sont invités à prendre contact au plus tôt afin d’établir l’emploi du temps autour de « l’atelier public ».

    brulou de vi,hervé peyronnieLes fortes gelées survenues en avril dernier ayant entraîné une pénurie générale de fruits, l’alambic ne devrait stationner que quelques jours à proximité des rives de l’Hers.

    La transformation des fruits en alcool s’effectuera ensuite sur les bords du Blau à Villefort, puis à Puivert. L’alambic rejoindra alors le Pays-de-Sault et Roquefeuil où la campagne de distillation devrait prendre fin.

  • Sonnac-sur-l’Hers : Les Vergers de la Galante sont prêts à hiverner

    vergers de la galante,sonnac-sur-l’hersAux côtés de Frédéric Boussioux, la brigade 2021 est en passe de boucler la boucle.

    Comme chaque année à l’heure où novembre décide de basculer vers sa deuxième quinzaine, les saisonniers en immersion dans le verger de la plaine de Sonnac travaillent sans filet. Depuis quelques jours en effet, le voilage blanc qui de mai à octobre recouvre les 29 ha du domaine exploité par Frédéric Boussioux, vient de disparaître du paysage, signe annonciateur d’une fin de cueillette imminente. Ainsi roulés, les filets protecteurs tendus depuis la colline de Falgas jusqu’à Camplimoux, vont attendre un nouveau printemps. Dans l’espoir que les gelées nocturnes ayant affecté le territoire au mois d’avril dernier, ne viennent à nouveau compromettre la récolte. Il faut rappeler que pour 2021, la production de pêches, poires et kiwis a été totalement anéantie, quant à la pomme, les conséquences ont pu être limitées, grâce notamment à la mise en place de systèmes de protection tels que les cannes d'aspersion d'eau.

    Dispositifs ayant prouvé leur efficacité, car à l’heure où l’équipe de Frédéric Boussioux s’apprête à boucler la boucle, il est permis d’avancer que les 36 cueilleurs en action au plus fort de la campagne, auront accompagné vers leur destin, 1350 tonnes de pommes, soit 200 tonnes de mieux qu’en 2020. Dans des conditions météo somme toute clémentes, ce ne sont pas moins de 21 variétés de pommes qui auront quitté leur arbre, tout au long d’une cueillette engagée le lundi 23 août et qui devrait prendre fin autour du vendredi 3 décembre.

    vergers de la galante,sonnac-sur-l’hers

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    Picking bags à l’épaule et juchés sur leurs échelles ou sur les plateformes élévatrices, au corps à corps avec les trains de palox, les cueilleurs vont en découdre une dernière fois avec Pink Lady et Délisdor, deux variétés qui s’entêtent à faire de la résistance. Les premiers jours de décembre venus, la plaine de Sonnac retrouvera un peu d’intimité, avant que les bords de l’Hers ne résonnent du cliquetis des ciseaux annonçant l’heure de la taille.

    Si une partie de la récolte a été acheminée vers Agen, la pomme 2021 est disponible au magasin de Sonnac-sur-l’Hers, du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h. Les Vergers de la Galante proposent également un service de distribution 24 h sur 24, en complément d’un lieu d’accueil joignable au 04 68 69 34 31.

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  • Un plan d’eau vide, un constat amer, des perspectives pour l'année 2024

    L’espérance d’une remise en eau du lac s'éloigne.

    lac de chalabreAprès étude, la digue et le lac semblent promis à disparition (Photo archives, 20 novembre 2017).

    Le 22 janvier 2020, les eaux du Chalabreil franchissaient la digue artificielle du lac de Chalabre qui depuis 1980, année de sa construction, n’avait connu pareille mésaventure. En cause, un phénomène climatique d’exception qui mettra à jour les imperfections de la retenue, et entraînera au final la mise à sec du plan d'eau.

    Dix-huit mois après avoir frôlé l’accident et au terme d’une étude réalisée par le bureau Artelia, les Chalabrois participaient mercredi 15 septembre à une réunion publique afin de faire un point sur la situation et évoquer le devenir des lieux. Au nom de la commune, maître d’ouvrage, Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre évoquait l’objet de cette rencontre, avant de laisser la parole à Patrice Gastineau, assistant maître d’ouvrage, et Sébastien Jeannelle représentant le bureau d’étude Artélia.

    lac de chalabre

    25 août 2020

    Après le rappel des faits, notamment leur impact sur la configuration du lit du Chalabreil et de la plaine du même nom, l’assemblée était invitée à entrevoir le jour d’après. La présentation des trois scénarios susceptibles d’effacer du paysage les événements de janvier 2020, mettra rapidement en lumière la faible marge de manœuvre disponible, en raison avant tout des coûts d’investissement et d’exploitation, et de l’accessibilité aux financements (subventions).

    Objet de tous les regards en cet après-midi du 22 janvier 2020, il apparaît que « le barrage a été érigé à l’aide de matériaux hétérogènes de mauvaise qualité, lesquels ne garantissent pas sa stabilité ». L’étude pointe également l’abandon de l’entretien du site, et ce depuis près de vingt années. Premiers constats ayant motivé un état des lieux avec étude topographique, sondages, diagnostic géotechnique, et une conclusion : « L’ouvrage ne tiendra probablement pas si d’autres crues se produisent ».

    lac de chalabre

    Les Chalabrois étaient invités à s'informer quant au devenir de leur lac

    Le premier projet préconise le confortement de l’ouvrage actuel et la sauvegarde du lac, mais il sera soumis à de fortes contraintes techniques et réglementaires, pour un chantier estimé à 490.000 € HT (plus la gestion de l’ouvrage, 5 à 7.000 € par an, et l’entretien et les travaux réguliers, 10.000 à 15.000 € par an). De plus, le risque de rupture de la retenue reste toujours présent. Le deuxième projet, prévoyant la recréation du lit initial du Chalabreil avec un aspect paysager peu agréable, semble devoir être écarté. Quant à l’option numéro trois, elle prévoit l’arasement total de la digue et la recréation d’un lit mineur du Chalabreil, avec un terrassement par étages. Ici plusieurs avantages se dessinent, la suppression des risques, une meilleure intégration environnementale, et un financement possible à 80% d’un coût estimé à 550.000 € HT.

    lac de chalabre

    Présentation technique de la 3e option

    Avec l’effacement de l’ouvrage préconisé par Artelia, et une 3e option qui semble tenir la corde, Chalabre s’achemine vers la perte d’un aménagement historique, concédé en 1975 au titre de compensation d’une désertification industrielle annoncée. Pour mémoire, un journal quotidien avait alors rendu compte de l’événement sous le titre suivant : « Le prix du remords ». Quatre décennies après, le prix a fini par partir au fil de l’eau. Le remords lui, est resté pétrifié dans la vase.

    Planning prévisionnel oblige, l’enquête publique n’interviendra pas avant l’été 2023, suivie d’une phase de décision et d’autorisation des travaux à l’automne de la même année. Les premiers travaux devraient intervenir en 2024.

    lac de chalabre

    L'image que personne n'a vue, que personne ne sera jamais plus appelé à voir 

  • Rencontre œcuménique à la chapelle du Calvaire

    ensemble pour le calvaire

    Le vendredi 3 septembre de 10 h à 16 h, à l’initiative de l’association « Ensemble pour le Calvaire », la chapelle de Réparation accueillera un rendez-vous œcuménique, autour du thème «Nous et nos Eglises, Mon lieu de culte, un livre ouvert sur mon Église ».

    A partir de photos ou de vidéos des aménagements et de l’architecture d’un ou plusieurs lieux de culte habituels à la confession à laquelle ils ou elles appartiennent, les intervenants présenteront les éléments majeurs de l’ecclésiologie, de la liturgie et de la dimension ministérielle de l’église dont ils font partie.

    La journée se déroulera selon le programme suivant : à 10 h, arrivée et accueil des participants autour d’un café. 10 h 30, présentation du thème de la journée et des intervenants. 10 h 40, prise de parole des intervenants. Pour l’Eglise orthodoxe, Soeur Irène du monastère du Buisson ardent, pour l’Eglise protestante unie, Pasteur Philippe Perrenoud, pour l’Eglise catholique, Abbé Gilles Semenou.

    Une pause interviendra à 11 h 40. A 11 h 50, élaboration de questions, éclaircissements souhaités qui « nourriront » une table ronde avec les intervenants en début d’après-midi. Un repas tiré du sac sera partagé à partir de 12 h 30. Vers 14 h-14 h 30, table ronde et échange des questions ou éclaircissements élaborés le matin. A 15 h 15, temps de recueillement à la chapelle pour ceux et celles qui souhaitent y participer.

    15 h 45 sera l’heure d’un « Au revoir »… ou bien d’une prolongation libre, au désir de chacun. Les recommandations sanitaires en vigueur ce jour là seront scrupuleusement respectées. Renseignements complémentaires au 06 89 30 86 65, l’inscription en ligne est possible jusqu’au 1er septembre via l’adresse alegre.chalabre@orange.fr