Nadine, Coline et Johan peuvent se féliciter d’une telle réalisation.
C’était en l’an zéro de notre ère, ou peut-être l’an sept, un corps céleste guidait Gaspard, Melchior et Balthazar, jusqu’au berceau de Bethléem. Mais sous le ciel du petit village de Saint-Benoît, l’astre brillant a choisi de s’effacer devant les magnifiques vitraux de l’église du village. Lesquels ne manquent pas d’attirer le regard et invitent à venir jusqu’au parvis de cet ancien prieuré, établi au XIIe siècle.
Il suffit alors de pousser la porte pour découvrir une superbe réalisation, véritable chef-d’œuvre minutieusement créé à l’initiative de Johan Brouns, Nadine Van Wesenbeeck et Coline Noell. Bénévoles mobilisés au cœur d’un édifice religieux de toute beauté, où de nombreuses maquettes d’édifices et de décors viennent compléter la crèche traditionnelle.
Comme le précise Johan Brouns, « ces constructions éphémères symbolisent le mystère de la Nativité, afin que chacun puisse vivre la magie de Noël, dans un lieu où plus aucune messe de Noël n’a été célébrée depuis bien longtemps ». L’invitation est lancée, il suffit désormais de franchir le parvis de l’église, où l’œuvre de nos trois Bénédictins devrait enchanter petits et grands.
L’église Sainte-Agathe est ouverte au public le week-end de 18 h à 20 h, (samedi 17 décembre de 18 h à 19 h 30). Les visites peuvent également se faire en semaine (de 18 h à 19 h), en prenant rendez-vous auprès de Johan Brouns au 06 23 53 22 28.
L'esprit de Bruegel dans la création de Nadine Van Wesenbeeck
Anthony Chanaud est venu présenter les modalités de l'opération. 
L’Université Populaire en Kercorb (UPEK) propose un dernier rendez-vous pour 2022, le dimanche 11 décembre à 17 h, à la salle des fêtes de Moulin-Neuf (Ariège). Il s’agira d’une conférence animée par Stéphane Linou : « Sommes-nous réellement préparés à une pénurie alimentaire ? : le retour ! ». Pour mémoire, Stéphane Linou était déjà présent le 16 février 2020 à la maison du Lac de Montbel (photo), soit un mois avant le confinement. Comme le souligne le collectif de l’UPEK, « Il avait alors prévenu de ce qui est arrivé. Il revient cette fois pour nous faire relever un de ces Défis Locavores bas carbone, après avoir formé les élus du territoire à notre nécessaire résilience alimentaire ».